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.Posté dans souvenirs ...
Fist et Dilatation a déja bien développé et argumenté le sujet. Pour apporter ma propre contribution à la discussion, j'ajouterais que le fist peut aussi être vu comme une démarche et pas une finalité en soi. L'important est les sensations qu'il déclenche et le lien très fort qu'il créé entre les deux partenaires plus qu'un but à atteindre a tout prix. peux importe le nombre de doigts insérés pourvue que la receveuse (ou le receveur) se sente pleinement investie et offerte. Et pour illustrer cela, je préfère partager un souvenir qu'un long discours Tu es allongée, nue, sur le dos, les cuisse légèrement écartée, et les bras le long du corps. Je suis penché sur toi, je m'aproche de ton visage pour prendre ta bouche en posant une main sur ton ventre, que je caresse en mouvement circulaire. Je remonte ensuite vers un sein sans interrompre le baiser, et joue a exciter ton teton, puis ma main redescend doucement sur ton ventre, puis plus loin encore glisse sur tes cuisses, les incite a s'ouvrir d'avantage. je remonte ensuite directement vers ta fourche, plaquant la paume de ma main sur ta chatte que je presse en faisant de petit mouvement de bas en haut. Deja tu réagit, tes cuisse s'ouvrent encore, et d'un mouvement du bassin, tu viens plaquer plus fortement ta chatte contre ma main. Le mouvement écrate un peu tes fesses, et permet au bout de mes doigts de venir chatouiller ta rondelle, d'en tester un peu la souplesse. Mais ce n'est pas l'objet principal de mes intensions pour l'instant. D'un doigt, je commence a écarter doucement tes levres, apréciant ton humidité, remontant par instant juste a ton clito, que je gratifie au passage d'une légère caresse, avant de reprendre un mouvement de va et viens sur toute la longeur de ta chatte. Mon majeur s'aventure ensuite un peu plus loin, commence a preciser ses mouvements a l'entree de ton vagin, puis debute une pénétration par un va et viens lent dont l'amplitude augmente progrssivement. les mouvements sont toujours lent, je sent ton humidité augmenter de plus en plus, je te sens te détendre, t'ouvrir, et très vite, ce premier doigt ne te suffit plus. un dexième intervient alors, puis un troisième. Les mouvements sont toujours lent, le bout de mes doigts s'attarde sur les parois de ton vagin, les masse de l'intérieur. je quitte alors ta bouche pour prendre entre mes levre un teton que j'aspire, mordille, stimule pour le faire durcir encore plus. Les mouvements de mes doigts dans ta chatte s'accentue, un quatrième doigt se présente, je me redresse sur un coude pour plonger mon regard dans le tiens, y lire une petite trace d'apréhension, mais surtout l'envie de plaisir, de ressentir cette sensation nouvelle, et de t'abandonner. Je te parle trés doucement, t'expliquant que je veux que tu t'ouvres pour moi, que tu te détende, et qu'il faut que tu me confie tes sensations, au fur et a mesure que la pénétration se poursuit. Mes quatres doigts se glissent lentement en toi, je sens la surface de ton vagin se creuser, signe d'une excitation violente , et d'une soif de pénétration. du bout des doigt, je masse ta paroi intime, a la recherche de cette petite zone si sensible qui prend la consistance d'une peau d'orange lorsque l'excitation est au maximum. Je ne quite pas ton regard des yeux, tout accentuant un peu plus chaque pénétration, et en chatouillant ton point G a chaque passage. Tes cuisses sont ouvertes au maximum, les mouvements de ton bassin projettent ta chatte a la rencontre de ma main, se font plus impatient, plus violents, m'obligeant a amortir chaque poussée par peur de te blesser. Les yeux dans les yeux, Je te dit que j'en veux encore plus, que je veux te prendre totalement, que je j'ai très envie que tu t'ouvre pour moi, que tu te laisse remplir de ma main, que tu te laisse guider vers ce plaisir si fort et si particilier a la fois. Tu ne parles pas, mais l'intensité de ton regard, les mouvements de tes hanches, et le rythme de ta respiration parlent pour toi. quatre doigts dans ta chatte, et le pouce massant ton clito, bandé, je rejoint alors mes 5 doigts en un cone que je présente entre tes levres. Je force ton bassin a rester plaqué sur le lit, puis te guide pour que tu contrôle toi meme la lente pénétration. tu remonte lentement ton bassin, venant a la rencontre de ma main immobile qui t'écarte tres progressivement, t'ouvre, te fouille. Je t'encourage, te calme, te guide, t'incitant a te détendre. Déja , le bout de mes doigts atteignent le fond de ton vagin, et je commence a les replier légèrement pour poursuivre la pénétration. Ta respiration s'accélère encore, tu halètes presque, tout ton corps commence a se couvrir d'une sueur fine. Je commence alors de nouveau un va et viens tres lent, augmentant la pression chaque fois que j'atteint le fond de ta chatte. Notre contact se limite a ma main qui plonge de plus en plus profondément en toi, et a nos regards qui restent rivés l'un à l'autre. Puis je vois tes yeux se troubler légèrement, prendre une teinte un peu plus foncée, Tu ne semble plus me voir réellement, et te laisse hypnotiser par mes parloles. Tes cuisses commencent a trembler, et tes mouvements deviennent un peu plus désordonnés. La jouissance arrive, venant du plus profond de toi, elle monte lentement en une vague puissante, incotrolable. Mes doigts s'agite de plus en plus vite sur ton points G, tu es ouverte a l'extrème, comblée, remplie. Tu jouis enfin, totalement tétanisée, tes deux mains se sont crispées sur mon avant bras pour l'immobiliser au plus profond de toi, le plaisir est tres fort, il ravage ton ventre, crispe ton visage. Je sens ta chatte totalement innondée de ta jouissance. Puis tu retombe sur le lit, vidée, épuisée par la force de ce plaisir.Je retire alors très lentement ma main, puis pose un baiser sur le haut de ton pubis. tes jambes sont animées de soubrssaut, comme sous l'effet de petites décharges électriques, petites secousses résiduelles d'un grand tremblement de terre. Mes baiser remonte sur ton ventre, entre tes seins et finisse sur tes paupière fermées. Tu te détends enfin, lasse, mais repue. je te prends dans mes bras, et tu tourne ton visage vers moi, illuminé d'un grand sourire comblé ...
Personnellement, j'ai pu découvrir au fur et à mesure de ma progression et des expériences dans cet univers, que le fist en largeur et en profondeur sont certes différents, mais tout aussi jouissif pour le fisté. S'il est vrai que l'on peut se dire que chacun cherchera une "performance" en allant toujours plus loin, plus profond, ou en prenant toujours plus large, l'essentiel est de se dire que cette personne prend son plaisir à sa façon. Je ne doute pas que certains fistés recherchent parfois une "performance", mais je pense qu'en chacun de nous le plaisir et la jouissance que l'on en tire passent avant tout. Cependant, il faut rester très prudent, surtout dans la recherche de "profondeur" car cela peut être dangereux si le fisteur n'est pas expérimenté, pas ou peu à l'écoute, ou parfois trop "perché". Gardons en tête que le plaisir du fist doit être aussi bon pour le fisté que le fisteur, mais que la confiance et la complicité doivent être de mise entre les 2 avant d'expérimenter une dilatation extrême ou une fouille (très) profonde.
Bien sûr Leather, on est d'accord. Personnellement moi non plus, et d'ailleurs je suis persuadé qu'il est malsain d'aller plus loin et le refuse.Le but ici était seulement de poster des "tickets" ou images assez spectaculaires. L'art et les ressentis en eux-mêmes sont un débat à développer ailleurs dans cette fanpage ou dans le forum.
Quant à la dilatation en largeur, il y a une vidéo assez fameuse pour les amateurs, de chez DirtyGardenGirl, où on peut assister à un triple fist :
Mais les hommes peuvent se prendre encore plus profond que les femmes (les deux ne sont pas anatomiquement faits exactement pareil). Un couple a posté beaucoup de vidéos à une époque sous le pseudo de Kinky Housewife, ou dans le genre, vidéos pour la plupart retirées du net aujourd'hui. On y voyait en général la femme qui se pliait à tous les caprices de son homme vidéaste, mais un jour c'est lui qui s'y est collé, pour se faire fister par elle jusqu'à l'épaule (ou quasiment) :
Et je commence par une image de la fameuse ukrainienne Hot Kinky Jo, qui se prend dans le cul des pénétrations assez profondément spectaculaires. Ici jusqu'au coude :
Qu'il soit gras fist ou pas si fist, l'amateur de fist, même s'il est sale à fist, n'est pas toujours à la recherche de la performance ou du challenge, comme je l'ai lu quelque part. Enfin peut-être certains le voient ainsi, mais cet acte, fort aussi bien dans son symbole que dans sa pratique, relève surtout d'une recherche de sensations fortes. Et souvent suite à un processus de surenchère. On commence par insérer du petit (doigts, petits plugs & godes), puis on cherche du plus gros pour le sentir bien passer, car le petit à un moment ça commence à bien faire, même s'il paraît que ce n'est pas la taille qui compte (d'après ceux qui en ont une petite ou celles qui sont trop délicates), si on sent à peine passer la pénétration, à quoi ça sert hein ? Bref, une personne qui aime se faire fister a suivi une progression, une surenchère, qui a fini par la rendre addict à un certain niveau de dilatation pour se sentir bien investie, pour ne pas dire simplement remplie. Qu'il s'agisse d'un vagin ou d'un rectum. La surenchère portant sur la profondeur (anale donc) et non sur la largeur, en revanche, sent un peu la recherche de performance, je dis ça je dis rien ! Bref, il y a des fists spectaculaires, et au delà du débat, je voulais juste créer ce post pour poster quelques images impressionnantes sur le sujet.
Jonathand1983
.Posté dans Débutant
Bonjour, je suis débutant dans ce domaine et j'aimerais trouver une instructive
Olivier
.Posté dans Débutant
Il faut de la patience et bien détailler qui vous êtes : en effet il y a beaucoup de demandes envers les dominatrices et elles sont peu nombreuses.Donc détaillez bien votre personnalité, vos goûts, vos attentes, loisirs, etc.Intervenez et, sans vouloir me vanter, essayez de lire mes conseils.Je vous dis tout ceci par pure convivialité.CordialementOlivier
Neilerio
.Posté dans Débutant
Bonjour, Effectivement comme le dit Olivier les dominas sont rares et souvent déjà en relation et celle qui sont libres croulent sous les demandes qui sont bien souvent de piètre qualité. Renseigne-toi un maximun, ne te lances pas tête baissée dans n'importe quelle relation. Petit conseil évite de contacter une Domina en l'appellant Maitresse, n'envoi pas des photos non solicitées et surtout pas une liste de demande de pratique en préambule. Ceux qui me liront me trouveront strict mais j'ai eu pas mal de "soumis" qui m'ont contacté je sais comment ça se passe.
  Chose promise, je reviens vers vous pour développer quelques aspects du fist...   Celui-ci occupe une place à part de pratique inclassable dans le paysage bdsm. Aux yeux de certains, c’est une pratique SM extrême puisque ça met en jeu les limites du corps. Pour d’autres, ça n’a rien de SM puisque (quand c’est réussi) ce n’est pas douloureux. Pour d’autres encore, c’est complètement D/s puisque ça permet d’éprouver une forme d’emprise sur l’autre. Les derniers n’y verront qu’une pratique totalement vanille qui met l’accent sur des sensations fusionnelles dans lesquelles la D/s n’a pas sa place… Ainsi, comme toujours, c’est le ressenti et les projections de l’imaginaire érotique de chacun qui détermineront la place du fist dans une relation bdsm.   Lors de mes premières expériences dans ce registre, j'étais fasciné par cette expérience inédite qui consistait à être un homme pénétré, et —croyais-je— à explorer ainsi une facette de ma supposée féminité (sans doute ne savais-je pas encore que la prostate était un attribut viril). Aujourd'hui je suis très loin de ça: je sais très bien que je n'appartiens pas moins au genre masculin quand je suis le réceptacle de délicates attentions digitales, quand bien même celles-ci peuvent avoir pour effet physiologique secondaire une inhibition temporaire de mes capacités érectiles... Il s'agit désormais de l'exploration des possibles du corps. Et si le fist anal reste dans l'ordre des pratiques transgressives, ce n'est pas sur un registre d'inversion des rôles que ça fonctionne pour moi; il s'agit plutôt d'une inversion entre l'intérieur et l'extérieur du corps; jouer avec le fond de mes tripes et de mes viscères me donne la sensation d'un retournement de la peau, d'un érotisme qui ne s'arrête pas aux sensations de surface... Ça rejoint sans doute une part de l'expérience de la féminité que peuvent faire les femmes quand elles sont pénétrées, mais pour moi ça ne s'énonce plus comme ça: ce contact entre l'intérieur (de mon corps) et l'extérieur (le monde en forme de main) brasse pour moi quelque chose de beaucoup plus universel.   On trouve sur le net des milliards de photos et vidéos de dilatations plus extrêmes les unes que les autres qu'on ne montre pas, c'est tout ce qu'il y a avant, et ce que ça peut entrainer après… On ne montre pas le moment du lavement et tous les préliminaires de la dilatation, on n’évoque pas le recours aux anesthésiants et aux dilatateurs chimiques (poppers et consorts), on ne s’attarde jamais sur ce que deviennent les acteurs et actrices soumis à ce régime au bout de quelques années. Parce qu'une main qui rentre dans un cul en dix secondes sans préparation, ce n'est juste pas crédible, même chez des gens qui pratiquent souvent... ou alors il y a lieu de s'inquiéter pour eux de la fonctionnalité de leur sphincter.   En l’occurrence, les médecins s’accordent à dire que si un fist vaginal peut être pratiqué sans danger dans de bonnes conditions d’hygiène sur un vagin en bonne santé, le fist anal est à manier avec les plus grandes  précautions : il peut entrainer de lourdes séquelles à court et long terme. A moins d’être avec un(e) partenaire exclusif/ve et d’avoir une hygiène manuelle parfaite, il est bien sûr recommandé de toujours porter des gants.   N’étant pas médecin, je me contenterai de vous livrer quelques éléments de mon expérience, et de ce qui me semble relever du plus élémentaire bon sens. Ce qui comporte des risques, c'est de faire subir au sphincter une dilatation trop brutale qu'il n'est pas à même de subir en une seule fois. Le fist anal ne peut être que le fruit d'un long et régulier travail de dilatation qui s'étale sur des mois ou des années en incluant des périodes de repos. A chaque séance de dilatation, il se produit des micros lésions, qui ensuite cicatriseront et permettront d'aller un peu plus loin la fois suivante... Une chose est importante, c'est d'être très à l'écoute des sensations de la personne fistée, et de ne jamais forcer si une douleur violente apparait. Il faut sentir la limite de l'étirement et ne jamais aller au delà. Un fist qui se passe bien est intense mais pas douloureux. Et cela me parait aussi vrai du fist vaginal que du fist anal. J'ai pratiqué des centaines de fois (comme receveur et comme donneur), et en respectant ce principe n'ai jamais eu le moindre problème. Bien sûr, c'est plus facile quand le/la partenaire a de petites mains, mais c'est surtout une question de réceptivité globale: ça aide d'être parfaitement détendu et disponible, mais par dessus tout, ça marche quand la personne fistée a envie de l'être. Comme dans nombre de nos pratiques, c'est le désir qui conditionne les possibilités du corps.   Il ne me parait pas inutile d'attirer l'attention des apprenti(e)s fisteurs/euses sur quelques points. En tant qu'expert auto-proclamé en fist anal, je parlerai prioritairement de celui-ci, mais rien de ce que j'énonce ne me semble en contradiction avec ma plus modeste expérience de fisteur vaginal (excepté ce qui touche aux préparatifs et aux lavements). Pour ce qui est du travail préparatoire de dilatation (dans les jours, semaines ou mois précédents), on peut s'inspirer des mêmes préceptes: il faut éviter d'atteindre le seuil de la douleur intense (qui signerait l'apparition d'une lésion sérieuse) et savoir s'arrêter juste avant. L'usage d'un spéculum ou des baguettes chinoises permet de doser très précisément le degré d'ouverture d'une séance. Il est normal de ne pas parvenir toujours au même résultat, et il peut arriver qu'on observe une régression d'une fois sur l'autre. En aucun cas il ne faut se forcer à aller plus loin: si le corps se révolte et refuse, c'est que ce n'est tout simplement pas le moment. Pour les préparatifs à court et long terme, on peut distinguer ce qui ressort d'un travail sur la durée (le port prolongé d'un petit plug), et l'exploration momentanée et courte de la dilatation maximale. A moins de vouloir figurer en tête de liste dans la rubrique warrior, il faut éviter de s'adonner à la seconde trop souvent. Il faut laisser à l'anus un temps de récupération et de reconstruction des micros-lésions, en général de quelques jours, voire semaines. Ainsi, il risque d'être difficile de réaliser un fist complet au lendemain d'une séance de forte dilatation. Un délai de 48 heures me semble être un minimum, mais ça varie en fonction des personnes. Le jour venu, il y a bien évidemment quelques règles de base à respecter. La personne qui fiste doit avoir impérativement des ongles courts sans le moindre accroc et une hygiène manuelle impeccable (même si elle porte des gants), et la personne fistée pourra tirer avantage d'un petit lavement préliminaire à l'eau tiède. Le lavement pourrait faire l'objet d'un sujet à par entière, car ça peut devenir une pratique en soi, et ce n'est pas forcément évident à réaliser (si on met trop d'eau, on en accumule, et on s'expose à des retours intempestifs pas très râgoutants pour le/la partenaire). Et tout aussi évidemment, il faut s'arrêter immédiatement en cas de saignement de la personne fistée, même en l'absence de douleur immédiate: la plupart du temps, il ne s'agit que d'infimes lésions qui cicatriseront très vite, mais mieux vaut éviter de les aggraver. Si on respecte ces règles d'élémentaire bon sens et qu'on reste toujours très à l'écoute de la personne avec qui on pratique, le fist peut être une source extraordinaire de plaisir intense. Cela offre une sensation d'intimité avec l'autre qui n'est comparable à aucune autre. Avant de happer la main de ma bien-aimée d'alors avec mon cul (cela s'est vraiment passé comme ça la première fois!), je n'imaginais même pas que ça soit possible. C'est devenu l'un de mes péchés mignons, même si je n'en joue qu'avec parcimonie et précaution.   En terme de position, tout est possible (sur le dos, sur le ventre, sur le côté, cul par dessus-tête), et même de changer doucement en cours de route... Mais effectivement, il faut privilégier une posture confortable pour les deux protagoniste (il peut être fatiguant aussi de fister), et ménager l'amplitude pour que la personne qui fiste puisse changer d'angle d'incidence: en général, ça passe mieux si on attaque un peu obliquement vers l'intérieur, avant que ne s'opère une sorte de bascule (j’y reviens plus bas).   Il faut également savoir choisir son moment. Si l’homme peut être habité longuement par un appétit de dilatation anale, il semble que chez la femme le moment de la détente post-orgamisque soit particulièrement propice pour entreprendre un fist. Moralité : faites-la jouir d’abord et elle ne s’ouvrira que mieux… Le choix du gel lubrifiant a son importance: certaines personnes tolèrent mieux certains gels que d'autres. Certains gels contiennent un anesthésiant local qui peut rendre plus tolérables les petites douleurs sans toutefois annihiler les sensations les plus fortes; c'est le cas je crois de "lubrifist" qu'on trouve dans les chaines de supermarchés du sexe. Je le trouve assez agréable, mais son conditionnement en pot est carrément discutable sur le plan de l'hygiène, à moins de penser dès le départ à ne jamais plonger les doigts dedans. L'idéal est de privilégier un conditionnement où le gel est à l'abri de tout contact jusqu'à son utilisation. De nombreux gays utilisent et plébiscitent le « Crisco », une graisse végétale utilisée en restauration (qui n’est pas compatible avec le latex des préservatifs pour une sodomie classique, et est donc à réserver au fist). La principale erreur des débutants est comme toujours d'être trop pressés, et bien souvent la personne qui fiste est trop active. La patience, la lenteur, et l'inaction apparente produisent souvent des résultats autrement plus intéressants. Et  la personne fistée participe pleinement à la progression de son empalement sur la main qui la comble. Si une forme de brutalité peut parfois fonctionner avec un sujet très réceptif et avide d’être rempli, on a généralement plus de chances de parvenir à ses fins en se livrant à une dilatation très progressive. On peut éventuellement se fixer des paliers dans la progression de l'ouverture, disons de l'ordre de 10 minutes par doigt supplémentaire, ce qui implique qu’on mette parfois presque une heure pour réaliser un fist anal complet. Evidemment, ce n'est qu'un ordre d'idée, et il peut arriver qu'on y parvienne beaucoup plus vite, ou plus lentement, ou pas du tout... Il ne faut pas être trop lent non plus, sinon les micros-lésions du moment peuvent devenir douloureuses et compromettre le succès de l’entreprise. Bien souvent, la personne qui fiste est tentée de jouer avec l'orifice qu'elle ouvre, de se livrer à des petits massages, ou de procurer du plaisir à son/sa partenaire au moyens de va-et-vient intempestifs. Si un toucher de type massage très doux peut aider la personne fistée à se détendre, il convient d'utiliser avec la plus grande parcimonie toute forme de pistonnage qui consisterait à entrer et sortir: ces aller-retours fatiguent et irritent prématurément la muqueuse, et compromettent la possibilité d'une dilatation réussie. En revanche, il peut être très bienvenu de ne pas infliger une dilatation continue : faire marche arrière, laisser l’orifice entrepris « respirer » quelques secondes avant de subir un nouvel assaut peut aider à progresser. Des godemichés de taille progressive peuvent remplir très bien cette fonction d'ouverture préparatoire, mais l'immobilité avec les doigts offre des sensations très troublantes dont il est dommage de se priver: il se produit souvent que les deux partenaires perçoivent un pouls mais ne savent pas à qui l'attribuer, c'est délicieux : derrière l'apparence de "il ne se passe rien", il se passe en fait plein de choses minuscules, des perceptions de flux sanguins, des sensations très fines dont on aurait tort de se priver. Lorsqu'on arrive dans la phase finale du fist, c'est à dire lorsqu'on est sur le point d'engager la main entière, il vaut mieux laisser le contrôle des opération à la personne fistée, et lui laisser le soin de s'empaler elle-même sur la main qui la remplit; cependant la personne qui fiste doit aussi faire preuve de détermination en appliquant une pression insistante, sans pour autant forcer... et si ça ne passe pas, il faut savoir renoncer, et s'extraire tout en douceur (un retrait trop brusque peut s'avérer très douloureux). Le fist est une discipline qui ne supporte pas le concept d'obligation de résultat.   Pour la personne qui fiste, il y a une bascule du poignet à effectuer pour trouver le bon angle en entrant, car les orifices qui nous accueillent ne sont pas extensibles dans tous les sens : un vagin ne peut se dilater que vers l’anus (présence de l’os du pubis sur le devant), et un anus ne peut se dilater que vers l’avant (présence des vertèbres et du coccyx derrière). Chez les hommes, c’est aussi la position de la main qui place la prostate sous les doigts, pour le plus grand bonheur du receveur. Une fois que la main est entrée une première fois, ça veut dire que le sphincter vient de passer le cap de son ouverture maximale pour cette expérience. Ça peut être un petit traumatisme qui justifie de ressortir assez vite pour lui laisser le temps de s'accoutumer, avant de revenir à la charge, jusqu'à ce que le cul accepte pleinement ce qui lui arrive. A partir de ce moment là, ça va devenir de plus en plus facile, et la suite peut prendre des formes très différentes selon l'humeur des partenaires. L'option apparemment douce, c'est le séjour prolongé de la main dans le cul, avec peu ou pas de mouvement, un truc assez calme et tendre dans lequel on partage des sensations fines pendant longtemps. On ne voit jamais ça en vidéo parce que ça n'a rien de spectaculaire. Cette durée n'est cependant pas moins éprouvante pour la personne qui la subit, et risque de passer par tous les stades entre le refus et l'acceptation de cette intrusion d'un corps étranger. L'option plutôt forte, si la personne fistée n'a pas mal après la première entrée, c'est de remettre du lubrifiant et de multiplier et d'accélérer les aller et retour entre l'intérieur et l'extérieur: très vite la personne fistée va avoir la sensation de perdre le contrôle de son sphincter, qui va avoir tendance à rester ouvert sans rien comprendre: c'est ce qu'on voit dans les vidéos de "ass gape", quand le cul reste ouvert après la pénétration... Et puis, il y a aussi la fin et l'après... Au terme d'un long séjour dans un cul, il faut en sortir tout doucement, laisser aux organes le temps de reprendre leur place sans faire un grand vide brutal avec un effet de pompe... Ensuite, l'anus reste longtemps hypersensible. Ce n'est pas forcément le moment de faire couler de la cire de bougie dessus, par exemple, à moins d’aimer vraiment les sensations très fortes! Par contre, de petites caresses, ou l'intrusion d'un doigt peuvent être de délicieux échos au moment passé. Le monde des gays est comme souvent beaucoup plus extrême en la matière, et il n'est pas rare de rencontrer des homos qui pratiquent le fist profond (jusqu’au coude, ou plus), ou le double, voire triple fist anal (deux ou trois mains, oui!), ou même le foot-fucking (un pied en entier jusqu'à la cheville, j'ai déjà vu ça...).   Quelques liens pour avoir d’autres points de vue avant de passer à l’acte :   https://www.bdsm.fr/forum/thread/2464/Sexe-anal/   Mais bien évidemment, il ne suffit pas de lire et d’appliquer un mode d’emploi : l’élément premier d’un fist réussi sera toujours la communication avec votre partenaire, et votre attention la plus fine à la moindre de ses réactions.   A vous de jouer… Enjoy !
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.Posté dans Le fist en long et en large...
Intéressant, j'ai appris pas mal de choses.@Léo, faisons la part des choses entre sm qui fait entrer seulement la douleur comme ressort érotique et la relation Ds d'où la douleur peut être absente. C'est une pratique extrême mais du coup si douleur, même légère, est ce signe qu'il vaut mieux interrompre la séance ?
leo_13008 a dit..."Pour d’autres, ça n’a rien de SM puisque (quand c’est réussi) ce n’est pas douloureux."Ceci est pour ma part parfaitement crétin, car ce n'est rien comprendre au SM, BDSM (etc). La douleur n'étant pas la seule dimension de nos plaisirs pimentés. Ah bon? Il y aurait donc autre chose?Sans doute est-ce parce que le fist rend crétin au même titre que la masturbation rend sourd...