Je m'exprime ici en tant que novice et sous collier depuis 2 mois . C'est important de le préciser , car je vais surtout faire référence à ce que je peux vivre avec @RoiFaune .J'entends donc bien la pratique de chacun(es).Clairement,le dressage entre dans mon éducation : répétitions d'actes, sanctions/récompenses, apprentissage de postures , de codes qu'il affectionne . Avant de le rencontrer ,je ne l'avais pas forcement envisagé sous cet angle là ,car je ne connaissais pas cette pratique et par manque de connaissance sur moi même probablement .Le temps entre les séances me font prendre conscience que le dressage ne peut être pratiqué et ne s'adresse pas à n'importe qui.Le dressage doit être pratiqué par une personne calme et patiente ayant des objectifs sains pour faire avancer et faciliter le jeu pour évoluer ensemble. Il ne peut être adresser qu'à certaines personnes : novice anticipatrice et effrontée, avec crocs ( c'est moi ça ,et d'autres mais ne connaissant pas , je m'abstiendrais .Pour les deux protagonistes, cela demande de l'énergie physique et mentale . Vaut mieux pas être en dépression !Nous avons participé récemment à une soirée bdsm ,ma première .J'appréhendais beaucoup, assez inquiète face à l'inconnu . Sans vraiment m'en rendre compte , des automatismes se sont mis en place tout au long de la soirée. Ses consignes étaient comprises car les automatismes m ont cadré et le stress ne m'a pas envahi. M'appuyant sur quelques bases apprises durant ces deux mois , nous avons pu pousser le jeu .Je suis ressortie épuiser de cette soirée car cela grignote de l'énergie. Il faut donc beaucoup de ressources et combativité de part et d'autre.
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RoiFaune a dit...Je suis très fier de toi, notre travail à payé. Je te demande parfois juste un peu trop et le dosage est subtil pour na pas que la corde casse. C'est aussi la magie de la relation, nous apprenons en permanence, ensemble. Mais il reste beaucoup de chemin.Merci à vous . Aujourd'hui la corde est solide , je vous suis Monsieur
je reconnais que si j'aime bien titiller Vlan le buveur de tisane, là je le rejoins beaucoup dans son propos. En moins "chaud", en moins épidermique mais je suis curieuse de la réponse d'Adéléa. Mais comme je sais également qu'il n'entend pas tout de ma relation actuelle non plus, je met mon petit grain de sel. Oui des fois, on peut faire des choses qui ne nous procurent pas de plaisir à nous de façon directe. La réalisation de certains fantasme de l'autre par exemple. Mais le plaisir vient ensuite. Quand on lit dans ses yeux le plaisir, l'envie, la fierté. Je sais que le terme de fierté va le faire bondir notre petit Vlan. Mais je l'assume. Oui je suis fière d'être au bras ou au pied (selon le cas) d'un homme que je trouve aussi beau à l'intérieur qu'à l'exterieur. Et j'ai envie (éprouve du plaisir) quand il est fier de moi, que ce soit par une tenue, par une action...
@vlan01J'ai lu vos commentaires et je comprends votre reaction à chaud qui semble se tiédir puis se refroidir enfin ,puisqu'en effet chaque duo dom/soumise invente son histoire.Toute notre relation n'est bien évidement pas toute centrée sur le dressage. Elle est aussi basée tout comme vous sur de la spontanéité dans les jeux sexuels notamment .Ne souhaitant pas qu'une histoire de cul simple( attention vlan , je n'ai pas dit que vous n'aviez qu'une histoire de cul)mais une histoire évolutive avec pour objectif la recherche de ses limites par exemple ; le dressage de part ma personnalité est adapté . Adapté car je suis une femme au tempérament combatif , je ne suis pas née soumise, bien au contraire, très intuitive ,chieuse, bref on ne m'a pas comme ça. Comment éduquer les félins : le dressage. Cela permet une certaine docilité. ( sinon, déchiquetage du dom ! )Alors vous avez dit : oui et le plaisir dans tout ça ??Je prends plaisir à ça en effet : le fait de plier à ses demandes, le fait de le voir satisfait ... d'aller plus loin dans la soumission, le dépassement de soi. Alors ça parait réducteur comme ça , mais je ne lui facilite pas "le travail", croyez moi .Un travail car cela demande de sa part de l'investissement sur le long terme puisque cela ne peut se faire que dans le temps. Encore une fois, c'est un jeu que nous créons ensemble , sur lequel nous sommes en phase, et le faisons évoluer. Cela demande une communication sans faille .Ce jeu , est construit de façon sérieuse car on ne peut pas faire n'importe quoi et en même temps nous avons complètement conscience que ce n'est qu'un jeu ! D'où l'importance de l'équilibre psychologique des deux , de l'accès à l'humour , au 2nd degré ( je vous rejoins la dessus ). Nous nous amusons beaucoup d'ailleurs.
Je fais une hypothèse concernant certaines de vos incompréhension Vlan01 : ce que certains nomment le subspace.Il y a pour moi 2 états de soumissions qui sont peut être 2 degrés de subspace .Je suis une personne avec mon fonctionnement ...face à mon partenaire . Dans ce paradigme j adhère à toutes vos réflexions sur tous vos posts. Quand mon partenaire devient dominant (variation du regard, de la voix, des gestes , non pas joués ou singés, mais par ce que c est ainsi que son désir saisi ou traverse son corps ), je bascule dans un fort état d excitation sexuelle où : mes émotions et ma pensée change . Je mouille bcp, mes émotions sont fortes : peur, envie, refus et ma pensée est inhabituelle dans sa tonalité : je pense lentement et les mots qui me viennent ou mes réactions sont différentes Dans cet état que j appelle "en mode soumission " si mon partenaire utilise des mots comme dressage...ça peut m exciter , me rendre folle de colère , ou me faire peur . Dans des proportions plus fortes que quand je ne suis pas dans cet état làEn subspace plus profond je perd tout contrôle et j ai très peu de pensée Je suis incapable d utiliser un safeword ou dire non ou penser nonEt je constate que j ai aussi des automatismes :Mon dominant m à fait découvrir les encordements de manière sensuelle et douce , les premières fois sans y associer autre chose que me faire jouirDu coup quand il sort ses cordes , je me détend et je pense plaisir Est ce que c est éclairant pour vous ou obscurcissant ou à côté ?
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Après avoir lu attentivement les réponses ici apportées, je ne peut qu'aquiescer à ce que dit Louvia et Tindalos, certes de manières très différentes dans leurs propos mais l'essentiel y est. Elle demande le silence, donnez lui. Aucun ordre ne la fera sortir de sa léthargie si le processus de guérison n'est pas entamé. Je dirais même attention à l'effet rebond. Je vous souhaite beaucoup de courage Monsieur, et beaucoup de Paix à votre partenaire qui en a tant besoin. Savoir que vous êtes présent est suffisant. Enfin, @Tindalos je vous rejoins complétement le BDSM n'est pas une thérapie.
Pour avoir pratiqué le trouble psy en relation D/s, la réponse est non.
"L'autorité" D/s c'est de la poudre aux yeux face à la maladie, c'est le meilleur moyen de troubler d'avantage les choses et d'augmenter la confusion. Voir de créer des conditionnements dangereux. Le BDSM n'est pas plus une thérapie qu'une séance de footing.
Seul un professionnel pourra l'aider. Je n'ai pas tout lu, mais j'ai cru comprendre qu'elle n'était pas prête. À vous de la soutenir, mais en tant que compagnon, plus qu'en temps que dom. Et pensez à vous. Courage.
Déjà, vous avez fait preuve de bon sens en acceptant une thérapie. C'est un réel combat contre cette "entité dans le cerveau, qui colore tout en gris foncé, vous pousse à la procrastination, etc, etc... Combien se disent encore aujourd'hui, que "le psy, c'est pour les fous !"
Combien se sont déjà retrouvés à genoux devant le TGV !
Personnellement, j'ai une dépression dite "souriante", ce qui me permet encore de faire des conneries et de rire de celles des autres. A soutenir mon épouse dans ses PB de santé depuis moins de 25 ans, et vivre de très sales moments (une TS la veille de Noël, par exemple), on se croit fort, le mental finit par céder. Et quand on n'a plus que la tête qui sort de l'eau, il ne reste plus qu'à rendre visite au psy chez je m'étais promis de ne jamais aller !
Chacune, chacun mène son combat qui consiste à ruser avec cette entité qui noircit tout, qui fait procrastiner à fond.
Faire du sport régulièrement avec plaisir et en club, pour se sentir mieux dans ce corps qui ne nous appartenait plus. Ça impactera le mental. Se jeter des challenges qu'il est possible et que l'on doit réussir. Yoga, méditation, travailler les énergies qui traversent notre corps.
Il y a toujours des solutions pour diminuer cette dépression. Car elle nous accompagnera jusqu'à la fin.
Bon courage Nina, merci pour votre témoignage qui résonne.