Subtil-IT : j'ai le même fonctionnement et raisonnement que vous sur le vousoiment, le décalage entre maître et soumise est régulièrement amusant. Au début ce n'est pas une évidence, mais avec le temps cela devient spontané et n'empêche nullement les sentiments, qui au passage sont une nécessité, sans eux la domination n'est pas possible. Je rajouterai que le vousoiment permanent oblige la soumise et le dominant à trouver des subterfuges et donc une complicité suplémentaire lorsque il ne peut être employé (devant les proches, certaines relations non initiés) pour qui la relation D/s ne doit pas être visible. Je rajouterai que je vois pas quel serait l'intérêt d'avoir des pratiques décalées si c'est pour agir comme tout le monde Dsment rph
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Je fais partie des non adeptes des rites, je dirai presque anti-rite au sens d'une figure de style obligatoire pré-établie à la relation.
J'ai beaucoup épuré au fil du temps et de la vie ma conception d'une relation BDSM, j'ai affiné, concentré, recentré. Reste des bases de spontanéité primale, reste la domination de l'autre dans ce qu'elle a de plus brut et de moins policé. Dans ce cadre là, il est difficile pour moi de m'épanouir dans des rites/rituels, dans le sens où ils s'opposent pour moi à l'instinct, à l'envie du moment. Certainement parce que je fuis le répétitif, que j'aime être surprise, que j'ai plaisir à obéir/me soumettre à l'inattendu, que j'aime justement exploser les codes, ou plus précisément j'aime que mon autre soit de cet état d'esprit là. Le cadre me brime, m'étouffe et finit par m'ennuyer.
J'ai aussi une configuration d'esprit peu sensible aux symboles en bdsm, une habitude à considérer tout acte d'un point de vue factuel, et non à l'envisager selon une portée symbolique que je ne partage souvent pas, parce que ça ne me "parle" pas.
Et puis enfin, c'est certainement parce que ma relation n'est pas D/S, mais SM. Pourtant je le suis, avec un immense plaisir, là où il décide de m'emmener...
bonjour à tous,
inscrit depuis quelques semaines, et novice dans la domination, je prends plaisir à suivre la vie du site.
Dans deux semaines, je vais faire le grand saut : faire ma première séance de domination. Partagé, certainement comme toute première,entre excitation et apréhension, je me pose beaucoup de questions.
basé essentiellement sur le cérébral, je veux faire de cette soirée un moment inoubliable, le début d'un échange, la promesse de revenir.
tous vos coneils seront les bienvenus.
Bonjour,
Déjà, ne pas faire de plans sur la comète. Les scénarios trop détaillés ont tendance à se déliter à l'épreuve de la réalité. Personnellement, je préfère prévoir quelques "scènes" et improviser au fil de l'eau.
Préparer le matériel, un kit pour l'impact, un kit pour attacher, histoire de tout avoir sous la main au bon moment. Matériel testé et vérifié. Si un truc ne fonctionne pas, c'est pas la peine de s'acharner, ça va tuer l'ambiance, il vaut mieux passer a autre chose.
Y aller doucement, progressivement, surtout pour tout ce qui demande à être supporté. Bien communiquer avant, pendant (y a pas de honte à demander si ça va, surtout au premier rencard) et bien débriefer après.
Pas de bâillon, pas d'entraves ou de cagoule pour une première rencontre. Il faut être en sécurité.
Ne pas oublier ou négliger l'aftercare. C'est important.
est-ce que les yeux bandés, surtout demadé par la soumise, est une bonne idée?
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Je fais partie des non adeptes des rites, je dirai presque anti-rite au sens d'une figure de style obligatoire pré-établie à la relation.
J'ai beaucoup épuré au fil du temps et de la vie ma conception d'une relation BDSM, j'ai affiné, concentré, recentré. Reste des bases de spontanéité primale, reste la domination de l'autre dans ce qu'elle a de plus brut et de moins policé. Dans ce cadre là, il est difficile pour moi de m'épanouir dans des rites/rituels, dans le sens où ils s'opposent pour moi à l'instinct, à l'envie du moment. Certainement parce que je fuis le répétitif, que j'aime être surprise, que j'ai plaisir à obéir/me soumettre à l'inattendu, que j'aime justement exploser les codes, ou plus précisément j'aime que mon autre soit de cet état d'esprit là. Le cadre me brime, m'étouffe et finit par m'ennuyer.
J'ai aussi une configuration d'esprit peu sensible aux symboles en bdsm, une habitude à considérer tout acte d'un point de vue factuel, et non à l'envisager selon une portée symbolique que je ne partage souvent pas, parce que ça ne me "parle" pas.
Et puis enfin, c'est certainement parce que ma relation n'est pas D/S, mais SM. Pourtant je le suis, avec un immense plaisir, là où il décide de m'emmener...
Bonsoir Silla.
Je ne crois pas que vous devriez regretter quoi que ce soit.. On ne peut pas en vouloir aux autres de tenir compte de ce que l'on exprime..
Et quand bien même il existait une ambiguïté entre ses dires et sa volonté, vous n'auriez pu l'aider si ce n'était pas sa réelle envie. On aide personne contre sa volonté..!
J'ai lu avec grand intérêt et beaucoup d'emotion votre témoignage poignant Louvia. Il est intéressant aussi de constater que la dépression est complètement différente d'une personne à une autre. Une de mes amies a eu une dépression il y a quelques années et s'est refermée sur elle-même. Elle s'en est sortie au bout de plusieurs mois mais ce n'est qu'un ou deux ans après qu'elle m'a confié avoir souffert de se sentir délaissée. Même si elle repoussait tout le monde, ne voulait voir personne, parler à personne, elle aurait voulu que quelqu'un vienne l'arracher à cette spirale. Et ose se faire rembarrer, se faire parler de manière très agressive, mais la prenne par la main jusqu'à faire éclater tout ca. Je regrette de ne pas avoir agit personnellement.
En général, je suis adepte du fait d'essayer quand j'ai un doute. Tu pars de la bienveillance, tu es dans ton droit. Essayer quelque chose me paraît acceptable. Si cela tombe a plat, tu réajusteras. Le meilleur contre a la dépression en général ne sont pas les mots, mais l'oxygenation du cerveau et le mouvement. Mouvement qui est difficile en autonomie propre, mais via un ordre, cela peut décharger un peu la soumise du poids de l'immobilisme.