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Michel11
.Posté dans Dépression et BDSM
Nous devons assistance et protection à notre soumise. Puisque son discernement est altéré,  je suggère de passer outre: remplissez votre rôle protecteur en prenant soin d’elle
.Posté dans Dépression et BDSM
Merci à tous pour votre retour ! @chocacer : Merci pour ces vidéo bienveillantes, le souci étant que la discussion est rarement possible. Mais l'ensemble des conseils est ce que j'aimerais pouvoir "forcer" lui donner. Juste la prendre dans mes bras, lui donner un appui physique. Et réussir à la sortir, juste se promener. Dans l'idée de l'utilisation de ma force était dans ce sens. @SweetQueen Avec grand plaisir, je vais vous faire une demande d'ami pour cela. @Silla @Michel11 Et j'en suis tout à fait d'accord et conscient de cela et c'est à cela que j'aspire, néanmoins, dans des situations aussi profondes, parfois laisser de l'espace est la solution à l'inverse de s'imposer. Certaines personnes en dépression, ne doivent justement pas se faire rentrer dedans, même par le prisme du BDSM. Et c'est là où je bloque. Dans le sens où je serais toujours là pour elle, que si elle a besoin de moi je lui là, je lui tends ma main constamment, mais constamment elle la refuse actuellement, mais maintient cette relation à demi-mot via ce petit rituel et autre. Pour cela que je suis, entre, je comprends tes "sous-entendus", tu es encore ma protégée, j'arrive, mais cela peut-être "dangereux" pour son mental car j'impose. Et "je te fais confiance, je t'aime, je te laisse l'espace, si tu as besoin de moi, je suis toujours là" Et, je pense qu'en disant cela, je rejoins @Good_girl (a vous de me dire si j'ai mal interprété votre message). Mais au final, je n'arrive pas à analyser si je dois forcer certaines portes ou non. Autant dans beaucoup de situations, je ne me poserais aucune question, je la connais parfaitement, autant aujourd'hui, je doute, car elle a atteint un cap que je n'avais jamais vue et je ne sais pas de quoi elle est actuellement capable contre elle-même. Et je ne parle pas de "elle met fin à notre relation" je parle vraiment d'une peur qu'elle s'auto-détruit physiquement aussi. Mais il est évident que je suis là pour elle quoiqu'il arrive.
Louvia
.Posté dans Dépression et BDSM
Bien le bonjour.   La lecture de votre sujet m'a interpellé pour l'écho qu'il provoque en moi et d'une sombre époque que j'ai moi même vécu.    Avant de regarder les solutions qui peuvent s'imposer ou non, il est indispensable de comprendre le mode de pensée de votre soumise. Les déclencheurs,  son état psychologique et aussi et surtout de ses besoins dans l'immédiat. Et au delà de ça de ses limites actuelles..    Je vais me permettre un parallèle avec ce qu'a été ma propre situation. Il n'est en aucun cas question d'appliquer mon ressenti comme vérité absolue, mais de vous offrir des pistes de réflexions...  Tout d'abord les raisons qui poussent à atteindre ce stade que j'ai pour ma part nommé état de non-retour. Dans la mesure où j'ai vécu un état ou je n'étais plus capable de m'apaiser. Une sorte de pression qui ne s'amenuise plus avec le temps. Une angoisse constante à l'idée d'etre avec les autres. Une incapacité à communiquer aussi.    Pourquoi ? Parceque c'était Trop. Parceque j'avais emmagasiner beaucoup plus que ce que je pouvais, et que je m'étais borné à ne pas regarder mes limites. J'étais en roue libre, avec de belles œillères. Lorsque j'ai craqué,  que le vase a imploser, j'ai tout comme votre soumise eut besoin de Vide et de Silence. Ici il n'est pas question de jours ni de semaines, mais de mois. Faire redescendre la pression de la cocotte minute est infiniment long.... et à chaque fois que j'ai tenté de forcer les choses, je n'ai fait que régresser.    Il est important que vous compreniez que cette attitude n'a rien contre personne. C'est juste, ce que je qualifierais de mode de survie. On se coupe de tout parceque l'on est plus capable. Qu'on n'encaisse plus aucune sollicitations du monde extérieur. Amis, familles.. tout est compliqué.  Ça n'empêche en aucun cas l'amour ni les pensees. Juste que le mutisme est la seule chose dont on se sent capable.    J'ai personnellement eut l'impression que personne n'etait en mesure de comprendre ce que je ressentais. Que leur attitudes déconfites, leur faiblesse face à l'impasse que je traversais ne venaient que nourrir mon mal-être. Quand ils me regardaient, il y avait de la pitié, de l'inquiétude et de l'impuissance. Je n'avais pas besoin de ça. Leurs regards me renvoyaient à la gravité de l'épreuve que je traversais.   Aussi j'ai ressenti un profond besoin de m'isoler, de me couper du monde. De mettre la vie sur Pause. Du silence et du vide.  J'avais un besoin impérieux que le monde autour de moi s'arrête, et de pouvoir reprendre mon souffle. Je venais finalement de vivre un marathon dur des mois/ années auquel je n'étais pas préparé. D'etre repartie de blessure dont je n'etais pas guerie. J'ai eut besoin d'avancer Seule, avec moi même dans un premier temps.  Vous devez respecter Impérativement ses besoins. Ils sont Vitaux.!    Aussi, si elle a besoin d'être seule, de se recentrer, aller contre ne fera que retarder le processus de guérison qu'elle a entamée, consciemment ou non.  Honnêtement, vous pointer là bas, si elle n'est pas prête, contre sa volonté, me semble être un paris très risqué. Mais..!.. Je ne la connais pas.. donc ça vaut ce que ça vaut ^^.    Si elle en est arrivée là, c'est parce que pendant un moment elle a rongé ses limites jusqu'à ne plus en pouvoir. Et là ce qu'elle fait , même si c'est un cadre très restreint., c'est de reconstruire un bulle, un cadre ou elle se sent en sécurité...  Il n'est pas figé, mais avant de l'agrandir elle doit s'y sentir à l'aise .  Pour vous donner une idée il m'a fallut 8 mois entre la chute et une reprise de vie "normale". Sachez que le temps , bien utilisé, est votre allier.    Et le bdsm alors? :)    Bon, je dois avouer que j'ai eut une chance incroyable..  J'ai fait la connaissance dans cette même période d'un homme sur un site bdsm (oui oui les dépressives remplissent quand même leur temps ^^)   Nous avons discuté, plusieurs semaines, et puis un jour au détour d'une conversation il m'a proposé un ordre. Pour moi. Un tâche, un premier pas, vers la remise en route..   Une bête question de rangement de salon. Photo à l'appuie. Il a su par je ne sais quel miracle , me donner la volonté de me mobiliser. Ça a été la première étape de la reconstruction qui en a suivie.  Pas à pas il a redonné vis à ma vie. Refaconné mon quotidien. Tout était en branle là dedans. Que des mauvaises habitudes, ou du vide.   Pas à pas , petit à petit, il m'a fait reprendre le bon chemin. Ici , on parle en mois. Rien est magique ni instantané, une petite victoire, même de sortir 5 minutes de chez soi, est une Grande Victoire, croyez moi.. Je garde une profonde reconnaissance pour cet homme. Parcequ'il a œuvré pour moi, dans une persévérance et une énergie que je n'avais pas, il  a su en déployer pour deux.  Tout ça pour dire que oui, vous avez le pouvoir de l'aider. Mais la clé, c'est de ne pas aller contre elle. De ne pas la brusquer, mais de savoir la secouer parfois. Pas trop fort. Ici tout est fragile. C'est un vase fêlé , prêt à exploser, où à se laisser recoller.    Votre démarche d'aide est louable, et votre questionnement démontre une grande bienveillance. :)  Ma porte vous est ouverte pour discuter, avec vous ou avec elle.     
.Posté dans Dépression et BDSM
Merci beaucoup pour ce témoignage poignant, il y a en effet énormément de similitude et comme pour @SweetQueen  Je vous remercie de cette proposition je vous fait la demande et on en parle en privé :)