@vlan01J'ai lu vos commentaires et je comprends votre reaction à chaud qui semble se tiédir puis se refroidir enfin ,puisqu'en effet chaque duo dom/soumise invente son histoire.Toute notre relation n'est bien évidement pas toute centrée sur le dressage. Elle est aussi basée tout comme vous sur de la spontanéité dans les jeux sexuels notamment .Ne souhaitant pas qu'une histoire de cul simple( attention vlan , je n'ai pas dit que vous n'aviez qu'une histoire de cul)mais une histoire évolutive avec pour objectif la recherche de ses limites par exemple ; le dressage de part ma personnalité est adapté . Adapté car je suis une femme au tempérament combatif , je ne suis pas née soumise, bien au contraire, très intuitive ,chieuse, bref on ne m'a pas comme ça. Comment éduquer les félins : le dressage. Cela permet une certaine docilité. ( sinon, déchiquetage du dom ! )Alors vous avez dit : oui et le plaisir dans tout ça ??Je prends plaisir à ça en effet : le fait de plier à ses demandes, le fait de le voir satisfait ... d'aller plus loin dans la soumission, le dépassement de soi. Alors ça parait réducteur comme ça , mais je ne lui facilite pas "le travail", croyez moi .Un travail car cela demande de sa part de l'investissement sur le long terme puisque cela ne peut se faire que dans le temps. Encore une fois, c'est un jeu que nous créons ensemble , sur lequel nous sommes en phase, et le faisons évoluer. Cela demande une communication sans faille .Ce jeu , est construit de façon sérieuse car on ne peut pas faire n'importe quoi et en même temps nous avons complètement conscience que ce n'est qu'un jeu ! D'où l'importance de l'équilibre psychologique des deux , de l'accès à l'humour , au 2nd degré ( je vous rejoins la dessus ). Nous nous amusons beaucoup d'ailleurs.
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Je fais une hypothèse concernant certaines de vos incompréhension Vlan01 : ce que certains nomment le subspace.Il y a pour moi 2 états de soumissions qui sont peut être 2 degrés de subspace .Je suis une personne avec mon fonctionnement ...face à mon partenaire . Dans ce paradigme j adhère à toutes vos réflexions sur tous vos posts. Quand mon partenaire devient dominant (variation du regard, de la voix, des gestes , non pas joués ou singés, mais par ce que c est ainsi que son désir saisi ou traverse son corps ), je bascule dans un fort état d excitation sexuelle où : mes émotions et ma pensée change . Je mouille bcp, mes émotions sont fortes : peur, envie, refus et ma pensée est inhabituelle dans sa tonalité : je pense lentement et les mots qui me viennent ou mes réactions sont différentes Dans cet état que j appelle "en mode soumission " si mon partenaire utilise des mots comme dressage...ça peut m exciter , me rendre folle de colère , ou me faire peur . Dans des proportions plus fortes que quand je ne suis pas dans cet état làEn subspace plus profond je perd tout contrôle et j ai très peu de pensée Je suis incapable d utiliser un safeword ou dire non ou penser nonEt je constate que j ai aussi des automatismes :Mon dominant m à fait découvrir les encordements de manière sensuelle et douce , les premières fois sans y associer autre chose que me faire jouirDu coup quand il sort ses cordes , je me détend et je pense plaisir Est ce que c est éclairant pour vous ou obscurcissant ou à côté ?
Je t ai vouvoyé pour rendre notre engueulade crédible !!! J aurais pu continuer en disant "mais de quel droit me tutoyez vous etc..."Étant aussi obstinée que toi ;p, je dirai oui on écrit sur ce site hors subspace mais dans l après coup on peut en parler.Je voulais juste donner un éclairage mais visiblement il n éclaire rien pour toi.Et oui tu me diras que je m occupe de mon cul mais vu que tu postes en forum et que tu poses des questions j y allais de ma réponse singulière .Dernière tentative de ma part : avant mes premières expériences de subspace , les mots dressages, éducations , façonner me hérissaient et je me disais les gens qui utilisent ces mots là se trompent .Pendant un moment D/s mon dominant ne dit pas "dressage", "éducation", façonner ".C est quand j y repense qu à présent ces mots correspondent à une part de ce que dans l après coup, la chatte sèche , je vis.Mes envies sexuelles et mes fantasmes sont modifiés par la domination de mon partenaire : en ce sens il me façonne Quand il prend un certain regard, je mouille et j ai peur, en ce sens je suis conditionnée Il me fait découvrir des plaisirs sensoriels notamment ceux de ladite chatte toujours sèche , en ce sens il m éduque Quand en subspace je deviens animale pour de vrai je gronde et j essaye vraiment de le mordre et qu il met un doigt dans ma bouche et appuie fort , je m immobilise et je gémis , en ce sens, il me dresse.Ce n est pas une attitude à froid cynique et méprisante de sa part, c est notre manière de penser et parler de ce qu on ne peut que dans l après coup constater .Et je citerai Koi : qui dans un post ecrit "et après on se dit pour se rassurer non mais il ne le pense pas vraiment ". Moi je le pense vraiment . D où mon projet de post sur la haine J ai vraiment peur de mon dominant, j ai vraiment de la haine pour lui et vraiment de l adoration . Ces sentiments là ne s activent qu en D/s. À froid je pense que c est mon partenaire et que je l aime. Mais pendant les moments D /s c est très présent : adoration, haine et peur .Et l équilibre vient du fait qu il y a plein d autres partages hors D/s.Les mots dressage, éducation et façonner continue de me déranger à froid. À froid évidemment je n ai aucune envie d être dressée , éduquée , façonner . Ni que qui que ce soit prenne le pouvoir sur moi.Sauf que je constate que ça me fait mouiller.C est moins dérangeant depuis que je cherche moins à comprendre. Et quand j essaye d analyser intellectuellement ce qui se est passé pendant les moments de ma D/s et les effets dans l après coup. Hors valeur morale , techniquement il y a des moments pendant où c est de l éducation : quand mon partenaire m explique ce qu il est en train de faire ou ce qu il va faire , parfois dans le détail et hors érotisation pour me rassurer , où techniquement c est du dressage : quand je deviens un animal et que seule sa voix très dure, ses doigts dans ma bouche ou son fouet me stoppe dans la tentative de l agresser physiquement , et techniquement je considère qu il me façonne dans je fait que durant son absence quand je me branle ce qui m excite ce sont de nouveaux fantasmes qui viennent de ce que je sais lui plaireMa D/s ne te parle pas , je pense. Nous sommes différents On peut quand même continuer de tenter d en parler , parfois, non ?
L engueulade sur est ce normal Mais décidément tu ne veux pas être un GMDCNNNT Il serait peut être temps de mettre switch en statut non ? ; pBlague à part très sincèrement je pensais que mon post sur le subspace serait une clé pour toi.Je suis désolée que nos discussions tournent parfois au conflit alors qu il y a tant d ouverture entre nous.Ne m en veux pas
Derniers posts du forum
Bon courage Nina, merci pour votre témoignage qui résonne.
La question est tendancieuse et elle est pile entre la limite éthique, limite psychologique et limite de pouvoir (cadre BDSM). Dois-je utiliser "ce pouvoir" qu'elle m'a offert sur elle pour l'aider de force (pas de manière physique et violente, mais juste de ma présence et passer par des "ordres") ? Mais cela n'est pas très éthique et peut aussi créer l'effet inverse ?
Bonsoir,
Je souffre de dépression profonde, et je commence tout juste à sortir d'un épisode particulièrement sombre. Si je peux me permettre, je vous expose ici mon ressenti et ma propre vision, ne connaissant ni votre vie ni votre soumise.
Lorsqu'on tombe, on chute, et on en oublie ce qui nous entoure. On aimerait de l'aide sans la demander, aller mieux sans avoir à faire d'effort... Car le simple fait de respirer nous demande déjà toute l'énergie dont on dispose (je parle en "on", cela me permet de diminuer l'anxiété créé par le "je"). On a du mal à réaliser des rituels simples, manger, dormir, se laver...
Pour ma part, me retirer le fardeau du repas m'a permis de rediriger mon énergie. Mais je finissais par manger à heures plus ou moins fixes...
Mais ... Cela s'est fait par aide thérapeutique : Psy et traitement qu'il a fallu réévaluer régulièrement, et j'en ai changé plusieurs fois. J'arrive à stabilité, et je retrouve doucement de l'énergie pour combattre mes démons.
La relation D/s est un socle sur lequel la soumise s'appuie pour avancer, lorsque le lien est construit, il y a d'autant plus de choses qui se passent entre les deux personnes.
Je ne pense pas que la forcer soit qqch de positif. Elle le dit elle même, elle n'en a pas l'envie. Il y a deux visions à mon sens :
- Forcer des petits riens, des petites attentions, des petits rituels : prendre un petit déjeuner complet, prendre un bain, lire "x" pages d'un livre et le raconter. Cela demande déjà de l'énergie, mais permet de trouver un rythme. Cela je pense peut rentrer dans un rituel D/S, car il s'agit de faire retrouver à sa soumise un cadre apaisant et rassurant.
- Forcer par des rituels construits et complets... A mon sens, cela ne sert à rien, cela sera fait sans plaisir, et peut aller jusqu'à dénaturer la relation elle même.
Je pense personnellement qu'une aide médicale/thérapeutique est nécessaire pour traverser des épisodes douloureux. Quand j'ai sombré, mon Maitre d'alors n'a rien suivi, il m'a accueilli dans ma douleur, mais m'a soutenu dans la décision de suivre une thérapie, de parler, il posait des questions, parfois notre langage était le silence, des jorus meilleurs qu'il saluait, des jours moins bons qu'il supportait avec moi.
Je pense que le conjoint/Maitre ou autre souffre autant que la personne elle même, mais différemment. Il a des prises de conscience différentes et à des degrès différents. Le tout, c'est de trouver un équilibre, une porte d'entrée.
Quand on souffre d'anhédonie, le manque de plaisir et d'envie, c'est terrible, car plus rien ne nous fait du bien, et on doit tout réapprendre doucement.
C'est délicat, j'en conviens, mais j'espère que mon témoignage et mon expérience ont pu vous amener à des pistes sur lesquelles vous allez pouvoir vous appuyer pour vous même et votre soumise.
Bon courage.
Nina
Mon médecin de famille reste persuadé que le conjoint, le partenaire de vie souffre plus que la personne atteinte de dépression.
Bonjour à tous, après avoir réussi a l'avoir au téléphone bien plus tard que prévue, j'ai réussi a la convaincre de me laisser venir la voir. Sauf que 24 h plus tard je reçois un magnifique gigantesque message, disant qu'elle ne veut pas être sauvé. Qu'elle ce battra pour pas que je l'aide, qu'elle veut glisser dans ses ténèbres sans être sur de s'en sortir. Qu'elle m'aime mais qu'une fois renfermer dans ses sentiements elle sera égoiste et qu'elle s'en foutra car elle est comme ça. qu'elle ne veut plus faire d'effort de ce battre (attention pas dans le sens sucuidaire non plus). Et a décidé de ne plus être mienne et elle a couper tout contact.
Bonne fin de week-end à vous! Résultat bien que vous le savez déjà :prennez soin de ceux qui sont proche et profiter du moment présent de vous rien n'est éternelle !