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Derniers posts du forum
Quelqu’un qui pratiquerait la duplicité au grand jour, pourrait à son tour, poser au moins deux questions à votre question à double tranchants ?
Comment définissez-vous un homme sérieux ?
Tout d'abord, une ligne horizontale de clarté dans cette obscur tableau de la psychologie humaine.
Il est certain que personne ou presque, dans un rapport humain, ne souhaite être à n'importe quelle heure de la nuit, le dindon de la farce !
Et que par conséquent, la plaisanterie, la tromperie, les leurres d’un esprit farceur et diabolique, ou pervers ne sauraient qu’être exceptionnellement divertissants à ses dépens.
Néanmoins, il faut savoir que ni le coeur ni le cerveau de l’homme ou de la femme sont des organes envers lesquels une certitude réelle quelconque puisse se tracer distinctement, avant même d’avoir été exploré avec amour, croyance et passion.
Le scepticisme est forcément de mise à chaque barreau de l'échelle de l’ascension merveilleuse...
Cependant, il ne doit pas être un frein infernal qui vient faire capoter toute relation. Sans doute, alors, la seule boussole dans la tempête ébouriffante de la traversée, demeure encore de ne pas lâcher entièrement les mains du gouvernail et de naviguer allégrement en réfléchissant sur les signes vacillants des vagues.
Enfin, revenons à nos noirs moutons, et par là même à cette maudite définition :
C'est-à-dire, par quels attributs divins distinguez-vous, l’homme en question, de l’animal spécieux, l’infâme bête, qui n’est vraiment pas sérieux, et agis manifestement à sa guise, selon ses misérables convenances ou selon le rite enivrant de la danse de Saint-Guy ?
Ici j’ouvre une parenthèse effrontée que vous pouvez sauter — quelques lignes plus loin — pour ne pas vous endormir brusquement au volant.
C’est assez étrange ce désir d’être sérieux, répété en boucle par tant d’esprits très très très sérieux, comme un mélodieux mantra ! Et d’énoncer (le plus sérieusement du monde) ne jurer que par le sérieux de l’existence quand on a encore que vingt ou trente ans….
Aussi, le sérieux que la personne souhaite caresser de ses dix doigts intacts, est-il le même pour tous les sujets quel que soit le genre et le sexe ?
Si nous acceptons cette hypothèse aventureuse : cela voudrait-il nécessairement dire que les dominatrices, elles-mêmes, seraient moins extraordinaires que ce que l’œil enamouré du soumis peut bien croire ?
Nous nous rendons bien compte que cette hypothèse ne peut pas être vraie, puisque la bulle Ineffabilis dea affirme que la dominatrice se situe au firmament des Cieux et des Galaxies ; Déesse le jour, voyageuse céleste la nuit ; elle vit héroïquement au-dessus des contingences matérielles et des lois immuables de la physique.
Existe-t-il un seul genre d’homme soumis ?
Si pour la dominatrice, il faut répondre de manière affirmative à la question. Comment doit-elle le définir ?
Selon son seul, intransigeant, désir !? Ou bien doit-elle nécessairement transiger, a minima, avec l’altérité du soumis a ou b qui semble quand-même, le bougre, avoir des attentes non-dites et scandaleusement impures sur la relation ?
Eh si, les définitions métaphysiques lui provoque accidentellement un bâillement sonore, voire un mal de tête carabiné !
Doit-elle jeter la théorie aux oubliettes, s'appliquer sur les philtres magiques et les arcanes de la pratique ?
OUI, car c’est elle qui crée ex nihilo les règles et les exceptions : le jeu ne saurait exister réellement que parce qu’elle formalise son je au rythme naturel de son orchestration et de son instrumentation.
Que le soumis se concentre sur son devenir instrument à vent ou à cordes, voire instrument de percussion (si les mains de la maîtresse sont excédées par le manque d’âme dans l’interprétation), afin que le soliste épris des Muses et de la munificence de leurs charmes, puisse au moins sonner juste à l’oreille absolue de sa Maîtresse.
En ce cas, garde que ce ne soit les Érinyes qui prennent le relai des festivités, et tourmentent sans relâche, l'objet et le vecteur de la dysharmonie de l'ordre cosmique.
Au contraire, si les soumis sont pour la chasseresse comme les papillons : multiples, primesautiers, éphémères (voire en voie de disparition...) avec leurs couleurs singulières, leurs lignes spécifiques et leurs tâches caractéristiques.
Alors, elle inventera sa propre taxinomie au gré des voyages, des joies vivaces de la capture, ainsi que dans les gestes ritualisés révélant sa nature de chercheuse en découvrant de nouveaux spécimens qu’elle classera — avec un soin imitant la maniaquerie obsessionnelle du collectionneur — dans un de ses albums recouvert à la feuille d'or, qui authentifiera l'appartenance définitive du lépidoptère, telle une chasse gardée sur laquelle, elle seule, aura le droit de contempler la beauté à demi éteinte des ailes, ainsi que le trésor secret sur lequel se recueillir silencieusement en cas de deuil.
Sinon, la dominatrice a-t-elle d’autre instrument que son instinct, sa perception, et son intellect pour ne pas se tromper dans sa recherche ?
Les sens hypersensibles de la dominatrice deviennent-ils véritablement intrompables et imperfectibles avec l’âge et l’expérience ?
Encore une constellation de questions qui mérite peut-être une pleine existence, vouée à la quête inaccessible des étoiles.
En commençant par frayer aux rebords escarpés des inclinations, ses intimes chemins lumineux, au-delà et en deça de l’abîme et du néant.
L'image de profil est kawaii 🧡🤗😻
Bonne chance.
On a la chance d'héberger le seul chat qui veut se faire passer pour soumis(e)...
D'après ce que j'ai lu, il y a des sites peu recommandables qui ont été fermés et il est possible qu'une partie de la faune qui les fréquentait se retrouve ici.
Il se peut aussi que ce ne soit qu'un fantasme.
Mais quand bien même ce ne serait qu'un fantasme, quelques barjots pourraient y répondre sérieusement et l'auteur, s'il est un peu faible d'esprit, se laisser tenter par un passage à l'acte.