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Définition :
Dans le jeu de chatouilles ou tickling, on stimule volontairement les zones sensibles du corps (côtes, ventre, aisselles, pieds, cuisses, etc.) par des chatouilles, dans le but de provoquer des rires, des cris, des mouvements désordonnés… et un plaisir très particulier, souvent mêlé de frustration, de surprise et de soumission.
Ce jeu peut paraître enfantin à première vue, mais dans le cadre du BDSM, il devient un outil redoutable de domination sensorielle et psychologique. La personne chatouillée est généralement attachée (ou immobilisée), vulnérable, incapable d’arrêter les stimulations, prise entre le rire et l’imploration. C’est un moyen joueur de prendre le contrôle du corps de l’autre sans douleur, mais avec intensité.
Pourquoi ça fonctionne ?
Parce que le corps ne peut pas mentir face à une chatouille : il réagit.
Parce que cela crée une perte de contrôle physique immédiate et irrésistible.
Parce que cela provoque souvent un mélange explosif de plaisir, de gêne, de stress et d’excitation.
Parce que le rire, dans ce contexte, devient une forme d’abandon très intime.
Dans la pratique :
Le jeu peut être doux (avec une plume, les doigts, une brosse) ou plus agressif (ongles, outils vibrants, gants texturés).
Il peut durer quelques minutes ou devenir une vraie épreuve d’endurance sensorielle.
Il s’inscrit très bien dans une scène de punition, ou dans une dynamique brat / brat tamer.
Et comme toujours, le consentement est roi (car oui, certaines personnes DETESTENT être chatouillées).
À retenir :
C’est une activité peu douloureuse mais hautement intense, surtout émotionnellement.
Elle repose sur l’écoute du corps, le jeu, la surprise et la tension entre contrôle et abandon.
Et elle peut être terriblement excitante — pour celui ou celle qui chatouille comme pour celui ou celle qui endure.inexploré ?
En savoir plus :
Groupe tickling
Définition :
Les jeux d’impact englobent toutes les pratiques BDSM qui consistent à frapper le corps avec la main ou à l'aide d'instruments pour produire des sensations allant du léger picotement au choc puissant. Ce peut être par le biais de la fessée (spanking), mais aussi les coups portés avec des fouets, martinets, paddles, cravaches, cannes, voire des objets du quotidien détournés.
Ce type de jeu est un immense terrain de découverte sensorielle : il joue sur la douleur, bien sûr, mais surtout sur le rythme, la surprise, la chaleur, l’adrénaline et l’endurance. Il s’agit autant d’une stimulation physique que d’une immersion psychologique : être frappé·e ou frapper crée un état de transe, un abandon du mental, une complicité aiguë.
Pourquoi ça attire tant ?
Parce que l’impact play :
Réveille les nerfs et la circulation, amplifie la conscience du corps.
Met en scène une rapport de force explicite et souvent chargée d’érotisme.
Permet un lâcher-prise mental, un effacement temporaire des soucis dans la pure sensation.
Déclenche parfois un subspace, cet état presque flottant de conscience modifiée.
À retenir pour la sécurité :
Toujours discuter des limites et du niveau d’intensité souhaité.
Éviter certaines zones dangereuses (reins, nuque, articulations délicates).
Vérifier régulièrement la respiration, les réactions, la couleur de la peau.
Prévoir un aftercare attentif : caresses, couverture, hydratation, mots doux.
Ce n’est pas que de la douleur :
C’est une partition rythmique, un dialogue secret entre les respirations, les gémissements, les silences, les claques et les halètements. Bien menés, les jeux d’impact sont aussi profonds qu’un massage du système nerveux, et aussi intimes qu’un aveu chuchoté au creux de l’oreille.
Voir également :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/6836/Les-différents-niveaux-d%27impact/
Terme français : jeu d’aiguilles
Définition :
Le jeu d’aiguilles est une pratique BDSM qui consiste à insérer de fines aiguilles stériles sous la peau, de façon temporaire et esthétique, dans un but sensoriel, érotique, psychologique et/ou artistique. Cette pratique, réservée aux personnes très expérimentées ou formées, fait partie des formes de body play les plus intenses, souvent rangées dans la catégorie du edgeplay.
Le plaisir ressenti peut être d’ordre masochiste (douleur fine, nette, localisée), émotionnel (abandon, confiance, dépassement), ou symbolique (offrande, marquage, transcendance). On peut dessiner des motifs, faire couler quelques gouttes de sang, ou juste jouer avec la sensation de piqûre maîtrisée.
Sécurité absolue requise :
Cette pratique nécessite des conditions rigoureuses d’hygiène (aiguilles stériles à usage unique, gants, désinfection), une connaissance précise de l’anatomie, et la capacité à détecter rapidement toute réaction de panique, malaise ou choc vasovagal. Elle ne s’improvise jamais. Elle doit toujours être précédée d’une discussion approfondie, d’un contrat clair, et d’un aftercare renforcé.
Dimensions émotionnelles :
Le jeu d’aiguilles peut provoquer une altération de conscience, un état proche de la transe ou du subspace. Il est parfois utilisé dans des contextes de rituel, de marquage sacré, ou de libération émotionnelle. Certaines personnes le vivent comme une expérience méditative ou initiatique, bien au-delà du simple érotisme.
À retenir :
Le needle play pratique extrême, belle et fragile, qui nécessite savoir-faire, calme et humilité.
Il peut être très intime, fusionnel, et très chargé symboliquement.
Il ne s’agit pas de faire mal : il s’agit de donner à ressentir plus fort !
Lire également :
Groupes dédiés : https://www.bdsm.fr/needle-play/
https://www.bdsm.fr/blog/8945/Needle-play-:-les-bases/
https://www.bdsm.fr/blog/9171/Comment-pratiquer-le-needle-play-?/