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Définition :
La fessée consiste à frapper les fesses d’un.e partenaire, principalement à la main (même si les non-puristes utile parfois des accessoires) et ce dans un but érotique, ludique, disciplinaire ou profondément psychologique. Le spanking (en anglais !) est l'un des jeux les plus classiques et accessibles (puisque qu'aucun matériel n'est nécessaire) du BDSM, qui garde sa charge symbolique et son pouvoir d’émotion intense à travers les âges.. Donner ou recevoir une fessée, ce n’est pas que faire rougir la peau : c’est fliter subtilement entre la douleur et le plaisir, entre la soumission et l'abandon, entre la punition et le câlin. Bien menée, la fessée devient un rituel où chaque claqueva raconter une histoire, où chaque soupir devient un petit chef-d’œuvre de vulnérabilité consentie.
Pourquoi ça excite tant ?
Parce que la fessée :
Réveille les nerfs et la circulation sanguine, créant une chaleur diffuse et délicieuse.
Joue sur le tabou infantile de la punition (mais reste un jeu entre adultes pleinement consentants, évidemment).
Met en scène un rapport clair de pouvoir, où l’un corrige et l’autre se laisse corriger, souvent avec complicité.
La fessée peut se charger de tendresse autant que de sévérité, selon l’accord entre les partenaires.
Variantes et techniques :
À la main nue, la "vraie" fessée, pour la chaleur et le contact direct.
Avec une palette, une brosse pour moduler la sensation.
Debout, penché·.e sur un meuble, allongé.e sur les genoux, voire attaché.e pour accentuer l’impuissance simulée.
À retenir :
Le spanking est souvent la porte d'entrée dans le BDSM pour les couples vanilles.
La fessée est bien plus qu’un simple "coup " : c’est une conversation sensuelle, un langage érotique fait de tapotements, de claques, de pauses et de caresses.
Elle peut être douce et rythmée, ou forte et cinglante, selon le scénario imaginé.
Elle met à nu autant l’âme que la peau.
Voir également
Le groupe Fessée : https://www.bdsm.fr/fessee/
https://www.bdsm.fr/hashtag/fessée/
Définition :
Le bondage est une pratique BDSM (c'est d'ailleurs le "B" de l'acronyme !) consistant à attacher, restreindre ou immobiliser le corps d’un·e partenaire ( partiellement ou complètement) à l’aide de cordes, chaînes, menottes, rubans, films plastiques, ou tout autre moyen pour peu que ce soit sécurisé. Il peut être léger ou strict, esthétique ou fonctionnel, symbolique ou intensément sexuel. Tout dépend de l’intention... et du lien.
C’est l’une des pratiques les plus répandues mais aussi la plus codifiée du BDSM. Être attaché·e, c’est s’offrir, se livrer, s’abandonner. Attacher, c’est contenir, façonner, guider. Le bondage s'il est pratiqué avec des cordes (moins facile qu'avec des solutions "clé en main" comme des menottes !) est aussi une forme d’art, surtout dans ses expressions japonaises comme le Shibari ou le Kinbaku, où l’esthétique des nœuds, la respiration du modèle et la narration corporelle prennent une place centrale.
Dimensions multiples :
Physique : immobilisation, stimulation, sensation d’enveloppement ou d’étirement
Émotionnelle : confiance, vulnérabilité, excitation de l’impuissance feinte
Esthétique : beauté des formes, mise en scène du corps comme œuvre vivante (surtout dans le cadre du shibari)
Spirituelle ou méditative : lenteur, présence, attention au souffle et aux ressentis
Sécurité :
Le bondage exige une connaissance des points de compression, des nerfs, de la circulation sanguine. On y pratique des vérifications constantes, on prévoit des ciseaux de sécurité, on respecte les limites physiques du corps, et on discute toujours avant, pendant et après. C’est une pratique qui peut être douce comme un cocon ou aussi extrême qu’un supplice — mais jamais sans respect profond de l’autre.
À retenir :
Il peut être pratiqué à deux… ou en solo (eh oui, le self-bondage existe !).
Il invite à ralentir, à écouter, à créer du lien à même la peau.
En shibari, chaque nœud peut devenir un mot, un geste, un poème ...
Voir aussi :
https://www.bdsm.fr/blog/8226/Bondage-:-conseils-et-accessoires/
Terme français : Aucun équivalent exact. On utilise le mot edgeplay également en français.
Le edgeplay désigne l’ensemble des pratiques BDSM situées aux frontières du risque, de l’intensité et de la norme. Ce sont des jeux réputés « dangereux », qui impliquent un fort engagement émotionnel, physique ou symbolique. Le terme vient de l’idée de « jouer à la limite » (on the edge), c’est-à-dire tester des limites : de la douleur, du contrôle, du souffle (breathplay), ou même de l’éthique.
Il peut s’agir de jeux de suffocation, de manipulation mentale intense, d’humiliation extrême, d’interactions avec des objets tranchants, ou encore de mises en scène simulant le non-consentement. Tous ces actes exigent une connaissance approfondie de soi, de l’autre, et une maîtrise rigoureuse du cadre.
Cadre et précautions :
Le edgeplay repose sur une règle d’or : le consentement éclairé, c’est-à-dire un accord explicite entre adultes conscients des risques. Cela suppose souvent une discussion approfondie, des codes de sécurité très clairs (safe words, gestuelle, etc.), et un soutien émotionnel renforcé après la scène (aftercare).
À retenir :
Le edgeplay est une pratique de haute intensité, pas adaptée aux débutant·es.
Elle n’a rien d’anodin et ne doit jamais être entreprise sans préparation.
Elle peut être vécue comme un rite de passage, un espace de puissance, ou une forme de lâcher-prise extrême.
Son caractère transgressif en fait un des terrains les plus profonds, mais aussi les plus exigeants, du BDSM.
Ailleurs :
https://www.bdsm.fr/edge-play/