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Derniers posts du forum
TRES bêtement, je pensait que c'était un kink avec des tortues ou autres animaux de terrarium.....
Terme anglais : tératophilia (plus fréquent)
Définition :
La tératophilie est une attirance sexuelle ou érotique pour les êtres considérés comme monstrueux, grotesques ou non-humains. On y inclut les monstres mythologiques, les créatures fantastiques, les démons, les extraterrestres, et même les zombies ! En gros, tout ce qui sort radicalement de l'humain classique.
Ce fétichisme est souvent explorée à travers des œuvres d’art, des fictions, des comics/hentai ou des films de monstres, mais aussi par des jeux de rôle BDSM, des costumes et des accessoires qui transforment le ou la partenaire en créature étrange. Pour certain.es, c’est une façon de fantasmer un rapport de force extrême, ou de s’abandonner à un imaginaire qui échappe à toutes les normes corporelles et morales.
Pourquoi cela fascine-t-il ?
Parce que les monstres symbolisent la transgression ultime : hors de l’humain, hors de la société, hors des limites de la « normalité ».
Parce qu’ils incarnent la puissance brute, l’archaïque et le mystérieux.
Parce qu’aimer ou désirer un monstre, c’est peut-être aussi s’aimer soi-même dans ses zones d’ombre, de difformité ou ses différences.
Tératophilie et culture BDSM :
Les créatures de type « monstres » apparaissent fréquemment dans l'imagerie BDSM : tentacules imaginaires, masques terrifiants, voix gutturales, griffes factices. Tout cela permet d’explorer l’humiliation, la peur érotisée, la dévoration symbolique, ou tout simplement le plaisir de s’aventurer au-delà de l’humanité.
À retenir :
La tératophilie ne signifie pas que l’on méprise le corps humain : c’est un fétichisme de l’imaginaire, souvent très scénarisé et stylisé.
Elle est souvent couplée à d’autres dynamiques (soumission, fantasmes de rapt, de protection bestiale, etc.).
Elle prouve, une fois encore, que le désir est bien plus vaste que ce que la société nous enraconte.
Définition :
La macrophilie est une attirance fétichiste pour les personnes géantes ou de très grande taille, réelles ou imaginaires. Elle peut prendre la forme d’un fantasme de domination écrasante, d’admiration extatique, de rapport de pouvoir absolu… ou encore d’un jeu de vulnérabilité érotique de la part du ou de la partenaire « minuscule ».
Dans les scénarios macrophiles, les corps sont démesurés, les voix grondent, les pieds deviennent des montagnes, les doigts des menaces, les bouches des gouffres. On y trouve souvent des fantasmes de crushing (le fait d’être écrasé·e), de foot worship, d’ingestion imaginaire, de captivité ou d’adoration. Le ou la « géant·e » incarne une figure quasi divine : toute-puissante, inaccessible, dominante par nature.
Origines et supports :
Ce fétichisme est très présent dans les univers virtuels, les dessins, les fictions érotiques et les hentai. Il s’agit souvent d’un fétichisme de l’imaginaire, même si certain·es la vivent dans des dynamiques réelles (jeu de tailles, de talons hauts, de verticalité marquée). Le plaisir réside autant dans le fantasme que dans sa mise en scène.
À retenir :
La macrophilie n’est pas toujours liée au BDSM, mais elle en partage parfois les dynamiques de domination.
Elle peut être vécue en solo, en couple, ou à travers la consommation de contenus.
Le plaisir vient souvent du sentiment d’être minuscule, impuissant(e), dominé(e).
C’est un fétichisme hautement dans l'imaginaire, qui transforme les corps en légendes vivantes.
Voir aussi :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/6703/Homme-grand-qui-aime-les-femmes-petites-:-Fétichisme-ou-pas-?/
Définition :
La dacryphilie (dacryphilia en anglais) est une attirance érotique ou émotionnelle pour les larmes, le fait de pleurer ou de voir quelqu’un pleurer. Elle peut se manifester dans un cadre purement sensoriel — le visage ruisselant, les sanglots, les expressions vulnérables ou s’inscrire dans un jeu psychologique plus complexe, souvent lié au BDSM. Il peut s’agir de provoquer les pleurs (dans une dynamique sadique), de les accueillir (avec tendresse), ou de les partager dans une communion intense.
Ce fétichisme repose souvent sur l’idée que pleurer, c’est se mettre à nu, tomber les masques, livrer une vérité émotionnelle profonde. La dacryphilie n’est pas nécessairement cruelle : elle peut être douce, pleine de compassion, ou au contraire très âpre, même un peu brutale. Elle est parfois mêlée à d’autres pratiques comme l’humiliation, le contrôle émotionnel, ou l’emotional masochism.
À noter :
La dacryphilie peut être vécue dans des scènes très codifiées et encadrées, où les pleurs sont consentis et recherchés.
Elle peut aussi apparaître spontanément, comme une montée d’émotion libératrice et devenir un déclencheur puissant d’intimité.
Ce fétichisme, bien qu’il puisse choquer, repose toujours sur le respect du consentement émotionnel. Il n’est pas question de « profiter » d’un mal-être réel non consenti.
À retenir :
La dacryphilie n’est pas un sadisme banal : elle touche à la profondeur émotionnelle, au lâcher-prise extrême.
Pleurer ne témoigne pas spécialement d'une faiblesse, c’est plutôt une forme de langage intense et bouleversante.
Cette pratique, bien menée, peut devenir une catharsis érotique, un chemin vers la tendresse ou la réparation.
Elle demande beaucoup de présence, d’écoute, et d’après-soin émotionnel (aftercare).
A voir également, le groupe Dacryphilie