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Tindalos
.Posté dans Dépression et BDSM
Pour avoir pratiqué le trouble psy en relation D/s, la réponse est non. "L'autorité" D/s c'est de la poudre aux yeux face à la maladie, c'est le meilleur moyen de troubler d'avantage les choses et d'augmenter la confusion. Voir de créer des conditionnements dangereux. Le BDSM n'est pas plus une thérapie qu'une séance de footing. Seul un professionnel pourra l'aider. Je n'ai pas tout lu, mais j'ai cru comprendre qu'elle n'était pas prête. À vous de la soutenir, mais en tant que compagnon, plus qu'en temps que dom. Et pensez à vous. Courage.
Sisyphe_44
.Posté dans Dépression et BDSM
Déjà, vous avez fait preuve de bon sens en acceptant une thérapie. C'est un réel combat contre cette "entité dans le cerveau, qui colore tout en gris foncé, vous pousse à la procrastination, etc, etc... Combien se disent encore aujourd'hui, que "le psy, c'est pour les fous !" Combien se sont déjà retrouvés à genoux devant le TGV ! Personnellement, j'ai une dépression dite "souriante", ce qui me permet encore de faire des conneries et de rire de celles des autres. A soutenir mon épouse dans ses PB de santé depuis moins de 25 ans, et vivre de très sales moments (une TS la veille de Noël, par exemple), on se croit fort, le mental finit par céder. Et quand on n'a plus que la tête qui sort de l'eau, il ne reste plus qu'à rendre visite au psy chez qui je m'étais promis de ne jamais aller ! Chacune, chacun mène son combat qui consiste à ruser avec cette entité qui noircit tout, qui fait procrastiner à fond. Faire du sport régulièrement avec plaisir et en club, pour se sentir mieux dans ce corps qui ne nous appartenait plus. Ça impacte le mental. Se jeter des challenges qu'il est possible et que l'on doit réussir. Yoga, méditation, travailler les énergies qui traversent notre corps.   Il y a toujours des solutions pour diminuer cette dépression. Car elle nous accompagnera jusqu'à la fin.
Nina
.Posté dans Dépression et BDSM
La question est tendancieuse et elle est pile entre la limite éthique, limite psychologique et limite de pouvoir (cadre BDSM). Dois-je utiliser "ce pouvoir" qu'elle m'a offert sur elle pour l'aider de force (pas de manière physique et violente, mais juste de ma présence et passer par des "ordres") ? Mais cela n'est pas très éthique et peut aussi créer l'effet inverse ?   Bonsoir,  Je souffre de dépression profonde, et je commence tout juste à sortir d'un épisode particulièrement sombre. Si je peux me permettre, je vous expose ici mon ressenti et ma propre vision, ne connaissant ni votre vie ni votre soumise.  Lorsqu'on tombe, on chute, et on en oublie ce qui nous entoure. On aimerait de l'aide sans la demander, aller mieux sans avoir à faire d'effort... Car le simple fait de respirer nous demande déjà toute l'énergie dont on dispose (je parle en "on", cela me permet de diminuer l'anxiété créé par le "je"). On a du mal à réaliser des rituels simples, manger, dormir, se laver...  Pour ma part, me retirer le fardeau du repas m'a permis de rediriger mon énergie. Mais je finissais par manger à heures plus ou moins fixes...  Mais ... Cela s'est fait par aide thérapeutique : Psy et traitement qu'il a fallu réévaluer régulièrement, et j'en ai changé plusieurs fois. J'arrive à stabilité, et je retrouve doucement de l'énergie pour combattre mes démons.  La relation D/s est un socle sur lequel la soumise s'appuie pour avancer, lorsque le lien est construit, il y a d'autant plus de choses qui se passent entre les deux personnes.  Je ne pense pas que la forcer soit qqch de positif. Elle le dit elle même, elle n'en a pas l'envie. Il y a deux visions à mon sens :  - Forcer des petits riens, des petites attentions, des petits rituels : prendre un petit déjeuner complet, prendre un bain, lire "x" pages d'un livre et le raconter. Cela demande déjà de l'énergie, mais permet de trouver un rythme. Cela je pense peut rentrer dans un rituel D/S, car il s'agit de faire retrouver à sa soumise un cadre apaisant et rassurant.  - Forcer par des rituels construits et complets... A mon sens, cela ne sert à rien, cela sera fait sans plaisir, et peut aller jusqu'à dénaturer la relation elle même.  Je pense personnellement qu'une aide médicale/thérapeutique est nécessaire pour traverser des épisodes douloureux. Quand j'ai sombré, mon Maitre d'alors n'a rien suivi, il m'a accueilli dans ma douleur, mais m'a soutenu dans la décision de suivre une thérapie, de parler, il posait des questions, parfois notre langage était le silence, des jorus meilleurs qu'il saluait, des jours moins bons qu'il supportait avec moi.  Je pense que le conjoint/Maitre ou autre souffre autant que la personne elle même, mais différemment. Il a des prises de conscience différentes et à des degrès différents. Le tout, c'est de trouver un équilibre, une porte d'entrée.  Quand on souffre d'anhédonie, le manque de plaisir et d'envie, c'est terrible, car plus rien ne nous fait du bien, et on doit tout réapprendre doucement.  C'est délicat, j'en conviens, mais j'espère que mon témoignage et mon expérience ont pu vous amener à des pistes sur lesquelles vous allez pouvoir vous appuyer pour vous même et votre soumise.  Bon courage.  Nina
Sisyphe_44
.Posté dans Dépression et BDSM
Mon médecin de famille reste persuadé que le conjoint, le partenaire de vie souffre plus que la personne atteinte de dépression.