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Neilerio
.Posté dans Le soumis toxique, ça peut exister ?
comme son nom l'indique un pleasure Dom axe sa domination sur le plaisir, du praising, du sexe, genre torture par l'orgasme ou tout chose qui fait plaisir etc.
Azhara
.Posté dans Que ressentent les maso ?
Carpo, si vous me lisez, le lien ne fonctionne pas chez moi... :( bouh !  ÉviDanse, pour le " ça fait moins rêver... ..." c'est que j'ai une vraie admiration pour les femmes non-masos qui goûtent à la douleur par dévotion et abnégation. (Après pour moi ça relève du masochisme quand même mais le levier est totalement différent du mien, elles prennent du plaisir à donner à leurs Dominants/partenaires une exploration de la douleur...)  Concernant les larmes, moi je suis une petite maso qui pleure et qui assume maintenant :), et qui a limite un kink avec ça, ça fait peu de temps que je l'ai conscientisé.  Les pleurs sont libérateurs chez moi. Pendant ou après, peu importe, ils sont signe que je ne suis plus dans le contrôle. Je me "refusais" de pleurer avant, je le " refuse " toujours (la lutte interne, l'aveu de mon manque de contrôle, la "faiblesse"... ) mais je ne suis plus abattue quand c'est le cas. Mais je l'assume seulement moyennement.  Avant je " culpabilisais", je me disais que je n'étais pas assez forte, que je n'avais pas canalisé la douleur, que je le frustrais dans son sadisme..., que je nétais pas maso ... ; en realité je restais dans la maîtrise. Je ne lachais pas... un petit mantra que j'avais, que j'ai encore parfois.  Mes pleurs c'est en fait le cap où son sadisme passe au dessus de mon masochisme... ... on passe alors la barrière...  Je ne sais plus quel grand nom (ça ferait plus intello si j'avais gardé la référence mais je ne l'ai plus. Deleuze ? ) disait que quand un maso rencontrait un sadique par définition soit ils se fuyaient soit ils se détruisaient. Pour moi, il a oublié ce fil très fin et fragile où parfois les deux se nourrissent l'un l'autre dans des moments privilégiés, quand mon masochisme n'est finalement plus et que son sadisme explose du coup. (On n'a pas un rapport " morbide " au sm. Ni Lui, ni moi.) Et encore, je dis " n'est plus" mais c'est plus subtil que ça, car je n'aime pas pleurer et en même temps je prends du plaisir à pleurer/lâcher. Donc il y'a encore de la douleur-plaisir qui s'exprime... mon ego en prend juste un sale coup !  Pas sûre d'être super claire ! Même moi je ne trouve pas ça claire dans ma tête ahaha. Bon courage ! 
A force je dois reconnaître une certaine toxicité, quand j'entame une relation je suis absolument intraitable sur certaines choses et je cède pas un pouce de terrain car je tiens à ce que ce soit strictement respecté et que je considère que c'est la base saine (ça concerne notamment le contôle financier, la vie sociale et pro qui sont des sanctuaires inviolables chez moi ou encore une certaine liberté car j'écris (rien de sexuel) et que je tiens à l'écriture autant qu'à être soumis) et je pense que oui, je peux avoir des poussées toxiques si on essaye de contrevenir à ça
On est tous le fou de quelqu'un et le baromètre varie en fonction des époques et des localisations. (Lire Asile de Goffman à ce sujet). Du côté Domme, le soumis toxique est à mon sens celui qui scenarise seul et ne lâche pas le contrôle. Ceux qui se comportent comme des clients mais refusent toute fois de passer à la caisse. Là il y a abus et donc toxicité.  Aussi en tant que Domme j'ai mes limites, des pratiques dont je ne veux même pas entendre parler. Semblablement au soumis, le respect des limites est un indispensable dans le jeu BDSM  sinon on tombe là aussi dans l'abus. (Je me prends encore en exemple ), l'âge play, la féminisation, le pegging me dégoûtent. Les soumis qui passent outre ces barrières sciemment sont toxiques.  Un soumis qui est dégoûté par l'uro play ne doit pas se retrouver dans un contexte où on cherche à le manipuler vers la pratique. Le seul cas envisageable serait si à un moment donné il exprime de la curiosité et indique avoir changer d'avis. C'est à lui d'ouvrir la barrière sur sa limite.  Pour le reste on est tous ici en majorité en recherche de satisfaction, ce n'est pas un crime tant que ça ne se fait pas au dépend d'autrui.