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Je dirais qu'avant d'être un Dom, c'est un homme, et que si vous ne sentez pas chez lui un minimum de qualités humaines, mieux vaut aller voir ailleurs. Je trouve qu'en discutant de tout et de rien (pas seulement de bdsm), on arrive à sentir si on a affaire à quelqu'un de bien ou pas. Prendre son temps, ça fait déjà un bon tri.  Les mauvais Doms ne sont pas du tout patients :grinning: Et puis, si on a un doute, s'il y a quelque chose que l'on ne sent pas, qui crée un certain malaise, même si on n'arrive pas à dire précisement ce qui ne va pas, il vaut mieux se méfier également. En général l'intuition est bonne conseillère, même s'il y a des exceptions.  
sylvie35
.Posté dans Libre et soumise ?
Définition du Larousse (variante numéro 1 sur https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/libert%C3%A9/46994): "État de quelqu'un qui n'est pas soumis à un maître" :grinning: La variante numéro 5 est intéressante également: "Possibilité d'agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque"    
sylvie35
.Posté dans Libre et soumise ?
Je vais donner mon point de vue en m'inspirant de mon cas personnel - pas par narcissisme, mais pour éviter les généralisations abusives du genre "la soumise doit ...", puisque ce qui me convient ne convient pas nécessairement à d'autres. Dans mon cas, la perte quasi-totale de liberté fait partie du socle de la relation. C'est un élément essentiel et je ne peux même pas concevoir qu'il en soit autrement. Si j'étais libre cela changerait fondamentalement la nature de la relation. Il y a eu un choix initial, libre et éclairé, sans pression. Le choix de faire don de ma liberté. Et quel don! Tous les dominants ne mesurent pas ce don à sa juste valeur, malheureusement. Tant que j'appartiens à mon Maître, je ne suis pas libre. Je dois lui obéir. Je n'ai pas le droit de prendre de décision par moi-même (hormis bien entendu les micro-décisions sans conséquence que l'on prend des centaines de fois par jour). Si un jour cela ne me convenait plus, je garde une liberté inaliénable: celle de mettre définitivement fin à la relation. Est-ce une mauvaise chose? Certainement pas, puisque depuis que je suis soumise, je me sens très heureuse et épanouie comme je ne l'ai jamais été. La perte de liberté n'est pas nécessairement négative. Dans la vie en société, on accepte constamment de renoncer à une part de notre liberté au profit d'un intérêt supérieur. Par exemple, dans une nation gouvernée sainement, on accepte naturellement des restrictions aux libertés si elles sont dûment justifiées par le bien commun.   Dans une relation D/s ou Maître/esclave, ce n'est pas si différent. La soumise ou l'esclave renonce partiellement ou totalement à sa liberté. Au profit de quel intérêt supérieur? Là, à chacune sa réponse. Pour ma part, je pourrais mentionner, en vrac: Clarté et stabilité de la relation. Pas d'ambiguïté, pas de non dits. Je sais quelle est ma place, c'est parfaitement clair, et j'aime cette clarté dans la relation. Me sentir en accord avec ma nature profonde. C'est instinctif et difficile à expliquer, mais j'aime viscéralement obéir à un homme et sentir que "c'est lui qui décide".   Bien-être apporté par une relation fusionnelle: quand le don de liberté est sincère, total, et apprécié à sa juste valeur par le dominant, cela crée un lien d'une force incroyable. Épanouissement sexuel. Cela peut sembler paradoxal, mais le fait d'avoir totalement perdu ma liberté sexuelle, dans le sens où seul mon Maître décide du quand et du comment, sans que j'aie mon mot à dire, a décuplé ma libido. A tel point que souvent je ne pense qu'à ça... ... Est-ce que néanmoins la perte de liberté peut être malsaine? Certainement, si le Maître n'a pas les qualités humaines lui permettant de gérer intelligemment l'immense pouvoir qui lui est confié. On retombe toujours sur le même prérequis: on ne doit pas faire don de sa liberté au premier venu... Cela peut devenir étouffant: par exemple, si le Maître veut tout contrôler. En pratique, mon Maître m'accorde un espace de liberté assez large (par exemple il m'autorise à écrire ce que je veux sur ce site, y compris de grosses bêtises dont je me rends compte a posteriori :joy:). Mais c'est lui seul qui détermine les contours de cet espace de liberté et qui les redessine le cas échéant. Reste également la liberté de conscience, la liberté de penser et d'avoir mes opinions. Rogner sur ce terrain relèverait certainement de l'abus de pouvoir. On peut y ajouter la liberté de conserver des liens sociaux, des liens avec la famille, etc. Dans mon cas, ces liens ont été davantage encouragés que restreints. A titre d'exemple, je dois demander la permission pour inviter mes parents à déjeuner, mais la plupart du temps il me l'accorde et très souvent m'encourage à renforcer ces liens. J'espère ne pas être trop hors sujet. Il y a une multitude de manières d'interpréter la question initiale.
Ne pas suivre le mauvais exemple, même s'il vient d'en haut (*)  :smile: Pour en revenir au sujet, le type de relation bdsm est sans doute à prendre en compte. Autant dans une relation ponctuelle, on peut concevoir qu'il n'y ait aucun lien émotionnel, autant dans une relation 24/7 l'absence de ce lien émotionnel devrait déclencher la sonnette d'alarme. Ne rien éprouver pour la personne que l'on domine en 24/7 me semble révéler un caractère pathologique. (*) "J'ai très envie de les emmerder et donc on va continuer à le faire jusqu'au bout" (citation célèbre)
sylvie35
.Posté dans Article
Bonjour Monsieur, Si vous aviez cliqué sur "sauver en brouillon" vous devriez le voir dans "articles / mes articles" (ou "articles / mes brouillons", je ne me souviens plus exactement). Si par contre vous aviez simplement fermé la page ou changé de page après avoir entré le texte, sans avoir cliqué sur "sauver en brouillon", là je crains que ce soit perdu. Bon courage s'il vous faut tout retaper et bon week-end malgré tout.