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Eloïse
.Posté dans Pourquoi se soumettre?
Pourquoi se soumettre ? hmmm... je ne crois qu'il y ai UNE raison, mais un multitude... chacun en aura une ou plusieurs...Entre ma maigre expérience, et mon désir, pour ma part il y plusieurs choses : d'abord un fantasme très vieux, le fait de donner le contrôle, ça a un côté très spirituel : ne pas résister pour mieux dépasser les barrières de notre mental et explorer nos ressentis. Et c'est bien là l'essence physique : ressentir, être, ici et maintenant. Le plus délicat en ce qui me concerne, et ce qui est une problématique connue : comment allier soumission et ses propre envies ? La seule réponse que j'ai pu trouver, c'est de trouver quelqu'un sur la même longueur d'onde... cause je n'ai jamais trouver une seule raison valable de renoncer à nos envies sexuelle, et d'une certaine manière être dans le déni... et je sens que je vais digresser davantage, alors reprenons.la petite expérience de soumission que j'ai vécu s'est étalé sur 2/3 mois seulement, et axée autour de la dilatation, il y avait la-dedans un côté très métaphorique de mon ressenti quotidien face à ma situation de vie d'alors : apprendre à encaisser, et à transcender la peine, la douleur, en plaisir, ne plus être atteint par toutes ces vicissitudes. Il y a également un côté décadent terriblement excitant dans le fait de devenir l'objet de quelqu'un.Pour autant, avec le temps, je n'aime pas l'idée de recevoir sans donner en retour, j'aime l'équité et les rapports justes.Oui si je devait résumer en quelques mots les raisons de mon désir de soumission, ce serait : transcendance, décadence, plaisir/bien-être mutuel, authenticité, réalisation, équilibre, exploration.
Eloïse
.Posté dans Pourquoi se soumettre?
Jane-B a dit...Si je peux me permettre, soumis, soumises, lorsque vous vous soumettez, à qui vous soumettez-vous donc?hmmm... je ne suis pas le mieux placé pour répondre à cette question très juste... je pense qu'avant-tout, on se soumet à soi, ensuite à une autre personne, c'est un ensemble. On se soumet à soi (et non à "moi"), qui est notre essence souvent entravée par nos conceptions mentales qui forme l'identité, le "moi". On se soumet à l'autre car c'est un mode d'interaction nécessitant (au moins) une autre personne, par affinité, par ressenti que cette personne possède la faculté de nous éclairer. La longueur d'onde est donc primordiale pour pouvoir s'offrir, et détermine si l'on se soumet réellement à cette personne, ou non. Dit ainsi, cela peut sembler égoïste, pourtant la perception que j'avais de la personne m'ayant soumis à son désir (en accord avec le mien), était... vraiment spéciale, sa parole faisait autorité, je le reconnaissais comme mon supérieur, et lire le désir, la luxure dans son regard me donnait envie de m'offrir davantage, et une espèce de bonheur mêlé de plaisir, c'est son plaisir (qui n'était pas physique) presque plus que le mien qui m'a permis d'atteindre un état orgasmique absolument phénoménal.