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lechebottes a dit... Si je ne me trompe pas, une théorie psychanalytique explique le fétichisme dans le cadre d'un syndrome d'Œdipe. Le jeune homme reporte l'attirance tabou qu'il éprouve pour sa mère vers un objet qu'elle porte ou une partie de son corps afin de tenter de détourner cette attirance et de l'assumer. C'est ensuite que cette attirance pour cet objet ou cette partie du corps devient néanmoins sexuelle et fait partie intégrante de sa sexualité malgré lui. Dans cette explication, que je trouve personnellement intéressante, le sujet ne développe pas conjointement à son fétichisme une sexualité de type soumis ou dominant. Je pense personnellement que ces types de paraphilies sont plutôt en relation avec le rapport que l'enfant a entretenu avec son entourage pendant son jeune age, mais ce n'est là que mon humble avis.S'il vous plait, oubliez Freud et toutes ces théories, c'était un abruti imbu de lui-même, obsédé, mysogine, qui a rendu des patients cocainoman et dont les grandes théories sont tirées d'interprétations arbitraires sur un échantillon tellement réduit qu'il ne mérite même pas le nom d'échantillon.Et une femme fétichiste alors d'où ça viendrait si on écoutait papa Freud? Bref pardonnez moi cet écart au thème principal mais j'étais obligée de réagir.
DormeurDuVal_ a dit...Et l’érotisme universel de la couleur rose n'est pas le fruit du hasard mais bien le rappel d'une partie bien spécifique de l'anatomie féminine.Masculine aussi : un chibre au corps caverneux bien irrigué n'a rien de blafard.
Je connais plusieurs messieurs comme ça. Mon charmant V/vicieux lui-même, sans être fétichiste des pieds, érotise cette partie du corps, et quand il me domine il n'hésite pas à enlever un escarpin de sa poupée pour saisir tous ses orteils dans sa bouche, les léchouiller, les mordiller, avant de rechausser sa poupée... Idem pour moi, j'érotise beaucoup ses pieds de héros grec et j'aime qu'il me demande de les adorer. Et quand je le domine et qu'ils sont à portée de ma bouche (par exemple quand je le saucissonne en hogtie sur le lit), je ne me prive pas de les léchouiller voracement. J'éprouve le plaisir de l'obscénité ("obscénité" n'est pas vraiment le mot, mais c'est celui qui me vient à l'esprit spontanément pour parler de la pulsion truculente et jouissive de faire quelque chose de "pas convenable" sexuellement, qui peut surprendre le partenaire) et celui de prendre possession d'un mâle adorable dont je sexualise ainsi chaque partie du corps, sexualisation qu'il ne contrôle pas ; je lui rappelle que chaque partie de lui m'est offerte, même celles auxquelles il pense le moins : si ses pieds se trouvent près de mon visage, ce n'est pas de son fait, c'est la position que je lui fais prendre qui les expose. C'est un peu, dans une certaine mesure, comme la fellation (ou le cunni). On considère qu'offrir du sexe oral à l'autre est un acte de soumission, parce qu'on "rabaisserait" notre bouche au rang d'organe sexuel. Mais les Doms ont bien le droit de sucer ou de lécher si c'est leur envie du moment ! Cela peut être tout simplement une prise de possession du corps de l'autre, dont on fait ressortir la dimension sexuelle, le plaisir de jouir de lui de toutes les façons, avec tout notre corps.
Le désir emprunte les chemins propres à chacun au delà de la psychanalyse.Je pense que vanille ou D/s, le fétichisme des pieds est une pulsion érotique très forte pour l'homme ou la femme qui à la seule vue d'un pied ou d'une chaussure (en fait deux fétichismes différents qui parfois se rejoignent, ou pas), ou au contact d'un pied peut bander/mouiller. En aucun cas le fait des seuls soumis. J'ai connu plusieurs hommes vanille et dominant qui étaient des fétichistes, chacun de façon différente.