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Voilà, l’essentiel est dans le titre... Suis une femme de 40 ans, sur Paris, déjà en couple (avec enfants en plus!). Déjà eu des relations avec des hommes dominants..... mais là pourquoi pas tenter l’expérience avec une femme?... Les vidéos avec des femmes (fessée et autres trucs qui suivent...) me plaisent bien... Jamais eu l’occasion d’essayer avec une femme (que ce soit un ´flirt’ ou relation bdsm). Pas intéressée par le cuir et tous les trucs protocolaires sérieux, les histoires de « Maître », etc. Non, plutot envie de jouer, mine de rien, comme une fille légèrement vilaine qui se ferait recadrer / punir (et pourquoi pas vaguement embarasser), mais bref, faut y aller doucement.... :-) Voilà, donc si vous êtes une femme (idéalement un peu jolie, mais bon, lol) et que vois aimez dominer, et notamment donner ma fessée...
Hamadryade
.Posté dans Présentation Laure.
Oh que oui, l'apprentissage des techniques pourra faire un excellent technicien, un professionnel de la profession, adulé par ses pairs et montré en exemple, comme l'on exposait un temps les animaux de foire. Mais aucune maîtrise des techniques n'augurera du Dominant et de sa capacité à donner, par évidence et même par nécessité, envie à une femme de se soumettre à lui. Ne conquièrent la soumise que ceux capables de comprendre et de séduire la femme. Aux autres, au mieux on se prête, au pire on les utilise. Peu l'on compris, et ils nous vantent leurs 20 ans d'expérience et les 42 soumises à leur actif, photos des culs et des chattes de ces ex à l'appuis (quelle classe !!), comme d'autres vendraient de la lessive ou des petits poids en y accolant une paire de seins ou une mini jupe.
DomStock
.Posté dans Présentation Laure.
Bonsoir Laure, Vous avez suivi le chemin qui vous a menée à la rencontre de votre Maître, et vous permet aujourd'hui de faire la distinction entre le " jeu ", et la soumission en tant que mode de vie, et vraie relation entre deux personnes. Une véritable relation D/s n'est effectivement pas un catalogue de fantasmes, un jeu de rôle, une compétition, ou une performance. Elle relève de l'intime, et de la fusion entre deux êtres qui se complètent dans leurs besoins, et sont possédés par le désir d'avancer ensemble. Votre relation est rare. Nombre de personnes ont peur d'aller aussi loin, préférant s'en tenir aux jeux, qui n'engagent à rien. On est bien entendu libre de faire des choix ou de les éviter. Mais les éviter ne nous permet pas d'avancer, et nous empêche de vivre intensément. Sans intensité, on ne vit pas, on est juste un touriste de la vie, un spectateur qui marche à côté de lui-même et passe à côté de l'essentiel : se réaliser, vivre, tout simplement. Merci à vous de votre témoignage sur ce que vous vivez, et bienvenue ici. DOMSTOCK
Question intéressante. Et ça m'intéresse aussi de connaître ta position, même si elle est "intégriste" Comme juriste, j'ai toujours attaché une valeur particulière au sens des mots. Et je trouve que le terme "punition", dans les relations bdsm est utilisé le plus souvent n'importe comment. Pour moi, punition veut dire réprimer un comportement, une action ou une omission, des paroles, gestes… jugés fautifs. En ce sens, la punition se distingue de ce que j'appellerai "l'exercice normal des prérogatives du Maitre" , qui consiste à abuser de son esclave, de jouer avec son corps, de la frapper si tel est son plaisir ou son envie. Si mon Maître juge que j'ai mal agi, peu importe que ce soit volontaire ou non, je mérite d'être punie et dois l'accepter. La seule spécificité de la "punition" dans une relation Maître-esclave et le "monde normal", c'est que c'est le Maitre seul qui juge et que sa décision est sans appel. C'est tout au moins la règle que j'ai acceptée. Pour distinguer les deux notions, punition et "exercice normal des prérogatives du Maître", nous avons "ritualisé" la punition. Lorsqu'il abuse de moi, me frappe, joue avec mon corps, je suis le plus souvent entravée ou attachée. S'il s'agit par contre de me "punir", je dois "subir librement le châtiment" qu'il a décidé (la cravache le plus souvent), en me prosternant nue devant lui, sans entraves. Et après avoir été châtiée, embrasser son sexe ou l'emplacement de son sexe s'il n'est pas nu, pour le remercier de "m'aider à m'améliorer". Ce qui généralement (ce n'est pas pour me déplaire) me vaut de le sucer ensuite.
Hamadryade
.Posté dans Présentation Laure.
oh tiens, une question la punition, tu l'intellectualises comment ? Tu la comprends, acceptes, conçois dans quel cadre et avec quel objectif ? J'ai, sur ce point comme bien d'autres, une position très tranchée, presque intégriste, ne connaissant que le tout noir ou le tout blanc, mais étant bien souvent incapable de distinguer, voir même d'envisager qu'il puisse y avoir un nombre infini de nuances de gris entre ces deux extrêmes. Du coup je suis curieuse du ressenti et de l'analyse que d'autres peuvent avoir sur des sujets qui me provoquent des réactions épidermiques et pas toujours très réfléchies.
Suzie K.
.Posté dans Présentation Laure.
Bonjour Laure, Je suis moi-même nouvelle sur ce site et n'ai pas encore fait suffisamment de tri dans ma situation actuelle pour oser une présentation aussi sincère et pertinente que la vôtre. Je retrouve toutefois un terrain familier dans votre confession et cet aspect autodidacte et plutôt cérébral centré sur soi et toujours insuffisant, cette notion de jeu parfaitement maîtrisé qui fait que la réalité de l'appartenance manque toujours. Et peut-être, l'avenir le dira, la confrontation à un homme réel qui m'a déjà amenée ici, qui prend son temps et me laisse approfondir, et qui m'amènera peut-être à passer du jeu à ce que vous (et d'autres) expérimentez vraiment. Je vous souhaite le meilleur dans votre relation, et me permets de vous adresser une demande d'ajout, au plaisir d'échanger si vous le souhaitez à l'occasion :-) (Hamadryade, je vous retrouve encore une fois sur un sujet qui m'intéresse et me parle, merci de m'avoir acceptée dans vos contacts :-) )
Merci Margaux. Une dernière précision, même si c’est de l’ordre du détail. Je ne suis pas ici pour « obéir à mon mec, lui montrer que je suis que je suis une bonne chienne » mais pour les motifs énoncés dans mon profil. Maxime n’est même pas au courant de ma démarche. Je n’ai pas l’intention de la lui cacher. Je sais que ça le fera sourire, et justifiera la punition qu’il m’infligera pour ne pas lui en avoir parlé avant. Au plaisir d'échanger avec vous
Hamadryade
.Posté dans Présentation Laure.
Bonjour J'avais vu passer votre pseudonyme et il m'avait fait tiquer. Une pointe de mépris dans ma réaction je l'avoue. Je m'étais dit, et allez, une de plus qui pense nécessaire de se rabaisser publiquement pour montrer qu'elle est une bonne petite chienne, mais il n'y a, comme d'habitude, probablement pas grand chose derrière tout ça. Une fois encore de l'affichage de qui ne comprend pas vraiment les risques qu'elle encoure et les conséquences de ses actes et de ses mots. Quand j'ai vu que vous aviez écrit votre présentation, je me suis dit, allons voir ça. Et en fait... j'ai été bluffée très rapidement, dès la 3ème phrase. La première non, au contraire, la référence à l'usage et à la bienséance, m'a laissé à croire, à tord encore une fois, qu'on allait avoir droit à une présentation comme tant d'autres. Mais je me trompais encore. Ce travail d'introspection, indispensable selon moi, vous l'avez fait, et manifestement bien fait, au vu de ce que vous nous offrez à lire. Je me retrouve dans quelques petits passages de ce que vous nous livrez de vous, je m'en éloigne par d'autres, mais il est certain que l'ensemble donne de vous l'image d'une femme qui n'est pas ici par hasard, ou poussée par son gars, ou pire, poussée par l'envie de lui montrer la bonne petite soumise qu'elle croit être prête à être pour lui. Et si j'ai tiqué parfois, ce n'est que par rapport à mon propre ressenti et mes propres limites, non pas par rapport à ce que vous vivez et ce que vous avez décidé d'accepter. Alors un bienvenue à vous véritablement sincère. Et avec l'espoir de vous relire encore, sur d'autres sujets ou sur celui ci. Sur votre soumission, sur vos analyses de vos ressentis et vos émotions, sur tout ce que vous voulez en fait, sourire. Bienvenue donc FemmeFemelleEsclave, bienvenue Laure, en espérant que vous trouverez ici, ce que vous êtes venue chercher.
Présentation L’usage et la bienséance veulent que lorsqu’on entre en relations avec d’autres on commence par se présenter. Si j’ai mis du temps à le faire, c’est parce que ce n’est pas un exercice facile, surtout lorsqu’il s’agit de parler de ce qui relève de l’intime, du désir, du plaisir et du sexe. Cela suppose un travail d’introspection, de retour sur ce qu’on a été, de réflexion sur ce que l’on est. Je vous en livre le résultat, tel qu’il est, puisque c’est ainsi que je me vois désormais. Moi J´ai 30 ans. Je suis avocate d'affaires. Je revendique l'égalité des sexes au plan professionnel et je déteste les machos imbéciles. Une queue et des couilles ne fondent pas la compétence et ne sauraient justifier que nous soyons reléguées aux emplois subalternes et aux tâches domestiques. Physiquement, je suis élancée, mince, des jambes longues, des petits seins. Pendant longtemps, j'étais complexée à cause de cela. J'en ai pris mon parti. En adoptant un look androgyne, cheveux courts, coiffée à la garçonne, le plus souvent en pantalon, chemise et veste d'homme. Je suis accro au sexe. Depuis que je suis ado, j’ai toujours été attirée par les Mâles et la soumission. Dans l'intimité, j'ai besoin d'être dominée, de me soumettre à leur loi et à leur sexe. Je crois comme Oscar Wilde que "Everything in the world is about sex except sex. Sex is about power", que dans son intimité avec l'Homme, la femme est faite pour se soumettre, s'offrir, se donner, allongée, cuisses écartée, prête à se faire prendre et que la vocation de l'homme est de la posséder, de la baiser, parce que c’est avec son sexe qu’il nous possède et qu’il nous fait jouir. Je me donne aux Mâles depuis l'âge de 16 ans. Je suis passée de mains en mains, de mecs en mecs. J'ai appris la soumission, la queue, j’ai découvert le sm, le désir des mecs, leurs vices, et appris à les faire jouir. Mais ce n’était qu’apparence, jeux de rôles, avec des mecs de rencontre. Le paradoxe de ces relations d’un soir, d’une nuit ou parfois quelques semaines, c’est que même si les mecs auxquels je m’offrais avaient l’impression de me dominer, ils n’étaient en fait pour moi que des objets sexuels que j’utilisais : c’est moi qui décidais, qui fixais le cadre, les limites. Le fait de me laisser dominer, brutaliser, cravacher, baiser ne changeait rien à ce que j'étais : une femme libre de mes choix et de mes actes, qui se livrait le temps d'une séance à un mec, pour jouer un rôle, convenu à l'avance, puis, la séance terminée, reprenait une vie "normale". Lui Et puis il y a 8 mois, j’ai rencontré Maxime. J'ai tout de suite compris que c'était lui auquel je voulais appartenir, lui que je désirais pour Maître. Il a deux ans de plus que moi. Il est tout à la fois est l’homme, viril et protecteur, le mec, brillant, sexy, tendre, aimant, que toutes mes copines m’envient, l’ami, le compagnon, le confident auquel je peux tout dire, et en même temps le Mâle qui me possède, le Maitre, Dominateur, exigeant, sans pitié auquel je me suis offerte et à qui j’appartiens désormais. Il ne s'agit plus d'un jeu. Ce n’est plus moi qui décide, c'est lui qui décide pour moi parce que lui appartiens. Mes désirs, mes envies, ce que j'aime, ce que je n'aime pas n'ont plus d’importance, ce qui compte désormais pour moi, ce sont ses désirs, ses envies, ses fantasmes. Parce que c'est en le faisant jouir que je trouve mon plaisir. Nous Ca fait 8 mois que ça dure. Pour les autres, nos amis nos familles, nous sommes en couple, Nous avons une vie normale, nous sortons beaucoup, ciné, restau, théâtre. La seule chose qui les surprenne, c’est que nous ne vivions pas ensemble mais ayons conservé chacun notre appart. Officiellement, c’est pour nous protéger des contraintes du quotidien. La raison profonde, c’était pour préserver la liberté de Maxime. Nous ne fonctionnons pas de la même manière, lui et moi. Alors que je lui suis absolument fidèle, que je n’ai aucun désir pour d’autres hommes, lui reste un Mâle, qui aime séduire, conquérir, posséder. Et qui n’a que l’embarras du choix lorsqu’il s’agit de lever des soumises. Même si cela me rend jalouse, je l’ai accepté. Parce que c’est dans sa nature et que je sais qu’il ne tient qu’à moi de faire en sorte que les autres ne soient que des rencontres d’un soir, d’une nuit et que je demeure sa seule esclave. La prise en main d'une soumise n'est que le commencement. L'apprentissage requiert du temps. Mes jeux avec d'autres m'ont fait découvrir le sm. Mais ce qui compte pour une esclave, ce n'est pas ce qu'elle a été, mais devenir ce que son Maître veut qu'elle soit. Je suis encore un matériau brut, qui continue d’apprendre ses désirs, sa jouissance, ses fantasmes et qu’il formate à son plaisir, parce que c’est ainsi que je trouve le mien.