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Bonjour Courtie j'aime l'idée que des lectures vous entraînent à la réflexion, c'est pour moi aussi le but! je pense que la première des questions à vous poser est : qu'attendez vous de votre soumission ? de quoi avez vous réellement besoin (et pas envie c'est différent)? Dans les fantasmes que vous avez, qu'est ce qui vous plait (vous parlez d'utiliser votre corps)? "en tant que femme soumise je dois pouvoir me contenter de son plaisir en oubliant le mien" je vous cite... vous y croyez ? en tant que femme soumise, vous devez être épanouie, trouver du plaisir à être à lui me paraîtrait plus juste personnellement la frustration peut avoir du bon .. à petite dose ! à chacun son BDSM et ses expériences en effet. Je vous laisse continuer votre réflexion et trouver les chemins qui vous amèneront à vous révéler à vous même et à Lui et ensuite voir vos limites et les repousser ou pas ...
Certes tout le problème est qu'il ne me domine pas, il n'est ni un Maître ni un Dominant. Cependant il est heureux comme cela et je me dis qu'en tant que femme soumise je dois pouvoir me contenter de son plaisir en oubliant le mien. Mais j'avoue que cette exercice est plutôt difficile. Comme vous le dites chaque relation est différente, soumise ou esclave chacun son plaisir. J'avoue avoir beaucoup de fantasme dans lequel il n'y a pas de sexualité mais une simple utilisation de mon corps pour les plaisirs de mon Maître ou ma Maitresse. J'espère seulement qu'un jour l'expérience me permettra de découvrir de quel côté je suis ^^ et de trouver le Dominant ou Dominante qui saura révéler la soumise en moi.
Je ne sais pas si nos échanges ont permis à Courtie de trouver des réponses. Ce qui est sûr par contre c’est qu’ils témoignent de la complexité des relations bdsm. Chaque relation est unique, le résultat d’un dosage subtil et sans cesse en évolution de désir, de pouvoir, de sexe. Je suis d’accord avec sonange quand il dit que se « se soumettre est un acte « actif », être dominé, non ». Le choix premier est de se soumettre, de vouloir se donner entièrement à l’autre. Ensuite, la soumise (ou l’esclave dans mon cas) n’a plus le choix. Elle devient un simple objet entre les mains de son Maître. Le paradoxe, c’est que c’est le rôle le plus simple à assumer : subir ce que le Maitre décidera. Au contraire, c’est sur le Maitre que pèse la responsabilité la plus lourde. En contrepartie du pouvoir que lui confère l’esclave, il devra tout en essayant d’obtenir d’elle le maximum de plaisir pour lui, faire en sorte de repousser ses limites à elle et veiller à tout moment à ne pas aller au delà de ce qu’elle peut endurer au moment où il l’utilise.
Bonjour, Courtie. J'abonde à l'ensemble des justes réponses qui vous ont été données... Peu de choses à ajouter, y compris aux écrits d'Eva DELAMBRE qui est, à mon sens, une bonne "analyste" de nos rapports, au travers de ses différents romans. J'apporterai juste à l'eau de votre moulin, l'énoncé suivant, auquel je souscris quotidiennement : Il ne s'agit nullement d'un rapport déséquilibré ou inégal, mais d'un positionnement éclairé, où chacun s'épanouit et prend plaisir, tant dans ses besoins que dans ses envies. Mais vos interrogations viennent probablement, comme cela a été évoqué, de votre situation à cheval sur deux fonctionnements (vanille/BDSM), si ce n'est antinomiques, du moins très distincts. Comme cela vous a été également dit, la réflexion est le premier moteur de la relation... Le commencement comme la moitié du tout. (-: