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Ne convient il pas mieux  pour ce qui concerne les comportements psychiatriques de regarder à l'inverse de ce que le fou veut montrer Reprenons l'excellent livre de Pierre Boule. L'officier anglais veut montrer qu'il sait commander et faire respecter ordre et discipline.  Sauf que dans sa folie il obéit de fait aux désirs de ses ennemis. Plus soumis tu meurs.  Donc si l'on extrapole:  Un queuttard comme dit Sylviee35 est en réalité un impuissant. Un normopathe qui multiplie les règles est un soumis qui veut obéir à des règles fixées par d'autres.  Lire à l'inverse de ce qui est montré de façon  qui tient du délire. 
Merci pour ton commentaire Sylvie. Il faut rester en mode amusant. De toute façon la folie prête à  rire. Que ce soit Don Guichotte contre ses moulins à vent ou même des exagérations comme dans les comédies attribuées à  Moliiere.   Dans le roman de Pierre Boule, c'est la folie de celui qui commande qui peut prêter à  rire, sauf que c'est tragique...les conséquences peuvent être lourdes.  Le délire de cet officier repose sur une logorrhée logique: bosser et imposer la discipline pour garder le moral et la force de sa troupe. Bosser pour l'ennemi ? Il ne se rend plus compte de ce qu'il fait.    Comment transposer cela en bdsm pour éviter un réel danger. La folie peut avoir de lourdes conséquences autour?  Le fou bdsm, va trop parler et il sera logique. Et comme sa logique est imparable, plus bute que lui tu meurs.  Le fou bdsm n'aura aucune conscience des conséquences. C'est en cela qu il est dangereux. Son délire souvent perfectionniste fait qu il franchira facilement les limites sans s'en rendre compte.  Le pouvoir de persuasion à partir d'un délire est important.    Voilà pour les petites réflexions en ce jour.   
Merci pour ces précisions. Je comprends mieux le lien. Alors, pour rester en mode amusant, d'après l'échantillonnage (représentatif?) que j'ai pu faire sur la base de ceux qui me contactaient lorsque je cherchais un Maître, c'est "maitre queutard" et non "normopathe" qui constitue, et de très très loin, la catégorie majoritaire. Vous savez, celui qui veut tirer un coup vite fait, qui ne lit pas les profils et qui pense qu'une soumise est une femelle facile qui écarte les cuisses devant le premier venu se déclarant maître :smile: Après, oui, pour aller dans votre sens, il y a effectivement une catégorie qui me semblait propice au genre de dérive que vous décrivez, et certains étaient déjà bien atteints, au point de faire peur: hyper protocolaires, prenant très très au sérieux certains "modèles théoriques": les 9 niveaux de la soumission, le contrat de soumission de je ne sais plus quel couple (supposé être la référence absolue), etc. Je ne dis pas que les modèles soient inutiles, mais lorsque l'on n'a plus aucun recul par rapport à cela, on flirte dangereusement avec la folie. Eh oui, la difficulté est que la logique du fou est imparable: le raisonnement est parfaitement logique, au sein de sa bulle, au sein de son système axiomatique restreint...    
C'est exactement Sylvie, désolé pour ma réponse tardive  je ne suis souvent sur bdsm en ce moment. Un dominant fou comme l'officier anglais....sauf que dans sa folie il devient un soumis complet aux maîtres japonais et même le pire des soumis car il ne fait cela par plaisir mais par folie.  Dominant ou Maître ou soumis ou esclave,  peu importe ce qui va contre la folie....c'est le plaisir.  Un fou peut il avoir plaisir à  être fou ou bien est ce un refuge de moindre souffrance?  Le système se stabilisé la où  les contraintes sont les plus faibles.  L'officier anglais n'est pas si fou. Il se soumet aux japs et même plus qu il ne convient. Il oblige ses hommes à  se soumettre aussi..folie ou recherche de la moindre souffrance ?   La véritable folie est-elle l'absence de conscience de cette folie? 
Sujet difficile en effet, d'autant plus que sans avoir bien étudié la question il est difficile d'apporter autre chose qu'une opinion, qui par principe ne vaut rien de plus qu'une autre opinion, c'est-à-dire pas grand chose. Mais bon, si chacun attend d'être vraiment compétent sur un sujet, le forum serait bien vide... Je ne suis pas sûre d'avoir bien saisi le lien que vous faites avec la domination. Peut-être pourriez-vous préciser votre idée. Dans le roman de Pierre Boulle, la position de domination de l'officier sur ses subordonnés (position conférée par l'autorité) était préexistante à l'émergence de son délire, sauf erreur de ma part. Je ne connaissais pas le terme "normopathie" et du coup je suis allée chercher la définition. On en apprend tous les jours. Est-ce que cela touche davantage les femmes? Au sein du couple c'est possible, mais si on regarde le conformisme social, dans le sens d'obéir à des lois absurdes, ce n'est pas sûr. Dans des manifs récentes auxquelles j'ai participé il y avait une plus grande proportion de femmes que d'hommes. Après, j'ignore dans quelle mesure c'est généralisable - peut-être était-ce seulement une particularité locale. Est-on prisonnier dans un couple? On est un peu prisonnier de toute décision engageante que l'on prend dans la vie, dès lors qu'un retour en arrière a un coût (je parle du coût humain, pas seulement du coût financier). C'est vrai aussi dans le domaine professionnel par exemple: beaucoup de gens restent dans une situation professionnelle qui ne les satisfait pas, parce que changer implique des efforts, des risques, ...