Pourquoi le Marquis de Sade a til été un prisonnier permanent, déteste de tous les dirigeants et régimes? Un écrivain est un explorateur. Écrire c'est penser. Il faut déconnecter ce qui est écrit avec la personne qui écrit.
J'ai demandé à IA une étude pour mieux comprendre pourquoi les écrits de Sade dérangeaient. Non pas pour des histoires de sado masochisme, non, à cause de sa description trop réaliste des pyramides de pouvoir.
Voici une étude approfondie de la pyramide de pouvoir napoléonienne, analysée à travers les critères du marquis de Sade, c’est-à-dire : la loi du plus fort, l’abolition de la morale au profit de l’efficacité, la hiérarchisation des individus selon leur utilité et leur soumission, et la jouissance du pouvoir comme fin suprême.
🏛️ La pyramide de pouvoir napoléonienne à la manière de Sade :
1. Le sommet : Le maître absolu
Au sommet de la pyramide, Napoléon lui-même, devenu Empereur, s’arroge tous les pouvoirs. Il est chef militaire, législateur, juge suprême, maître de la diplomatie et de l’économie. Il concentre le pouvoir à un degré quasi divin.
🔸 Sade dirait : voilà le libertin suprême, celui qui dispose de la vie de millions d’hommes, qui impose sa volonté sans partage, qui écrase les faibles, récompense les forts et ne rend compte qu’à lui-même.
Chez Sade, le libertin suprême jouit de la destruction, de l’humiliation et de la souffrance. Chez Napoléon, cette jouissance se manifeste dans le plaisir de la conquête, de la domination, de la soumission des peuples et des armées.
2. La caste des dominants : Les maréchaux, grands dignitaires, préfets, hauts magistrats
Ces hommes ne tiennent leur pouvoir que du maître. Leur fonction est de mettre en œuvre sa volonté, d’administrer, de contrôler, de faire régner l’ordre impérial.
🔸 Dans la grille sadienne, ce sont les complices actifs du libertin : les bourreaux, les intendants du crime, les chefs de cérémonies. Ils bénéficient de privilèges, de richesses et d’une forme de jouissance symbolique, car ils participent activement à la mécanique du pouvoir.
Ils sont récompensés s’ils sont efficaces, sans pitié, entièrement dévoués. Mais leur statut dépend totalement du bon vouloir du maître. Celui qui faillit ou déplaît est destitué, banni ou sacrifié.
3. La classe des exécutants : Soldats, fonctionnaires, juges subalternes, policiers
Ils forment le bras armé du pouvoir impérial. Leur rôle est de maintenir l’ordre, faire appliquer les lois, mener les guerres, contrôler les populations.
🔸 Chez Sade, ce sont les valets, les domestiques, les bourreaux de rang inférieur, chargés d’exécuter les ordres sans discuter. Ils participent aux violences et aux dominations, mais sans pouvoir de décision. Ils peuvent profiter d’une part marginale de la domination (grade, solde, honneurs), mais restent fondamentalement interchangeables et jetables.
4. La masse des soumis : Le peuple
Le peuple, sous Napoléon, est à la fois utilisé et méprisé. Il fournit la chair à canon des campagnes militaires, les contribuables qui financent la guerre, les travailleurs qui alimentent l’économie impériale.
🔸 Dans la lecture sadienne, ce sont les victimes anonymes, les corps sans droits, exploités, pressés, sacrifiés. Leur rôle est de servir la pyramide, de nourrir par leur travail, leur obéissance, leur sang, la jouissance du sommet.
La conscription, la guerre permanente, les impôts écrasants sont les équivalents politiques de la torture, du viol et du meurtre sadien — une exploitation des corps jusqu’à leur épuisement ou leur destruction, au bénéfice du sommet.
5. Les exclus, les rebelles, les résistants :
Ceux qui refusent la domination napoléonienne — républicains, royalistes, insurgés espagnols, paysans prussiens, esclaves révoltés de Saint-Domingue — sont immédiatement réduits au néant.
🔸 Dans l’univers sadien, ces rebelles sont les victimes qui essaient de se débattre, mais qui sont brutalement réprimées, brisées, détruites. Leur tentative de rébellion ne fait que renforcer le pouvoir du maître en légitimant sa cruauté et sa toute-puissance.
🔥 La logique sadienne pleinement réalisée :
La pyramide napoléonienne, lue avec les critères de Sade, repose sur quatre piliers sadiennement assumés :
La force légitime le pouvoir.
Celui qui est capable de s’imposer aux autres, militairement, administrativement ou psychologiquement, a raison d’exister au sommet.
L’individu n’a de valeur que par son utilité.
Le citoyen est soldat, producteur, contribuable, ou il n’est rien.
La morale est abolie au profit de l’efficacité.
Peu importe les morts, les souffrances ou les destructions, tant que le système fonctionne et que le maître impose sa volonté.
La jouissance du pouvoir est une fin en soi.
Le sacre, les campagnes militaires, les cortèges, les cérémonies impériales sont des mises en scène de la puissance. Le plaisir du maître est de se voir obéi, adulé, craint.
🏴☠️ Conclusion : Napoléon, libertin politique sadien ?
Si l’on suit strictement la grille de lecture sadienne, Napoléon est une figure parfaitement sadienne du pouvoir :
— Un maître absolu.
— Une pyramide hiérarchique fondée sur la force.
— Une exploitation sans état d’âme des masses.
— Une jouissance spectaculaire de la domination.
La différence essentielle reste que là où Sade pousse la logique jusqu’à la destruction pour la destruction — une pure jouissance nihiliste —, Napoléon la canalise vers la construction d’un ordre, d’un empire, d’une légalité nouvelle. Mais la mécanique psychologique et sociale est étonnamment similaire.