Hardslut
#0

Bonjour tout le monde, 

En tant qu'esclave, il m'arrive de "sortir du plan" comme on dit et ne plus vouloir continuer. Même d'avoir envie de partir. Pourtant cela de passe avec un Maître que je connais très bien et en qui j'ai entièrement confiance.

Est-ce que quelqu'un entre vous peut partager des "astuces" mentales pour rester dans le plan où au pire y retourner?

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Carpo
#1
Bonjour,
Il m'est arrivé à quelques reprises d'être mal au point de vouloir terminer un jeu voire une séance, et pourtant j'ai une très grande confiance en ma Maîtresse. Dans ces cas, j'ai cherché à prendre sur moi pour ne pas gâcher le moment, mais ça n'est pas la bonne attitude car cela crée une certaine amertume. A posteriori je me suis dit que j'aurais dû tout simplement en parler à ma Maîtresse, car c'est ce qu'il y a de mieux pour désamorcer ces situations de moins bien. 
Toutefois ces situations se sont principalement produites pour moi en présence de tiers, ce qui compliquait voire a pu rendre impossible une discussion de désamorçage.
Parfois tout n'est pas idéal, et même une personne sincèrement dévouée et en confiance peut ressentir des moments de fébrilité. Il faut l'accepter pour pouvoir tourner au mieux la page et repartir sur une autre séquence si cela est possible et souhaitable.
Je ne sais pas si cela vous aidera, mais je doute qu'il existe un truc qui marcherait à tous les coups... auquel cas je suis preneur ! 
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#2
Bonjour,

Je rejoins CARPO, l'échange durant tout acte sexuel est très important. On ne doit pas hésiter à exprimer sa gène ou le fait que ce n'est pas le jour...... et le partenaire doit savoir l'entendre sinon il n'y a pas de plaisir partagé et cela gâche la jouissance commune
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ange de Vesper
#3
Ça ne m'est jamais arrivé de sortir du plan, mais parfois j'ai eu du mal ou ne suis pas arrivé à y entrer.
Quand j'ai eu du mal à y entrer, c'est généralement parce que des jeux d'impact m'ont été imposés à froid, avec une progression ne me permettant pas cette entrée. Soit c'est volontaire, soit dû à une excitation excessive 😌 de ma compagne. Dans les 2 cas je sais qu'elle se rend compte du décalage (15 ans ça aide pour la confiance), alors j'essaie d'encaisser en attendant qu'elle passe à une autre pratique. Je me concentre sur son plaisir, sur ces innombrables moments où il a été partagé, sur le plaisir que je prends habituellement à la satisfaire, et je me projette sur l'après parce que je sais que je ressentirai une satisfaction supplémentaire à l'avoir satisfaite dans la difficulté et qu'elle aura pris un plaisir supérieur à me voir lutter pour ça. 
Voilà les quelques constructions mentales que j'utilise pour passer le cap, rien de fou, désolé pas de recette miracle 😉
Parfois, rarement, ça ne marche pas. C'est toujours dû à mon état du moment et je sais d'avance que quoi qu'elle fasse je ne rentrerai pas. J'utilise quand même les mêmes projections mentales, j'encaisse ce que je peux pour son plaisir et j'ai la satisfaction de voir qu'elle le prend, même s'il est diminué par le fait qu'elle sent que je ne suis pas dedans et qu'elle écourte les hostilités. 
Je n'ai pas de solution pour ces moments. Il n'y a que la confiance et la connexion qui font que ce soit un moment satisfaisant pour les 2. Si elle s'arrêtait et se frustrait pour me soulager, j'en ressentirai un sentiment d'échec, et elle aussi certainement. Communiquer à chaud, comme ça a été évoqué, provoquerait chez nous la même amertume.
Ça demande, de sa part, une grande confiance en elle et en nous, pour prendre plaisir malgré mon inconfort et être consciente que je me satisfais de ce plaisir. Ça ne s'est fait qu'avec le temps.
C'est très personnel toutes ces constructions mentales et ces dynamiques partagées. Je ne suis pas sûr que vous puissiez en retirer quelque chose mais bon voilà 😌
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Olivier
#4
Tout cela est très subtil...
Il est important de discuter de ses envies avant ET d'en parler après.
Pourquoi un scénario se rompt-il soudainement ? Sans doute parce que le cerveau humain est si complexe que des montées de l'inconscient sont imprévues. Il ne faut pas se culpabiliser, mais bien expliquer au/ à la Dom que ce n'est pas de sa faute.
C'est aussi l'avantage des clubs, cercles, etc, : il y a des possibilités de changer de registres (passer de "faire" à "regarder" par exemple).
Je ne soulignerai jamais assez l'importance du dialogue entre D et s. Mais ce n'est pas simple.
 
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Hardslut
#5
Merci beaucoup pour cette réponse, prendre sur soi et discuter est certainement une bonne voie. Après à impossible nul n'est tenu 
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