Neilerio
#0

Le conservatisme est une philosophie politiquequi est en faveur des valeurs traditionnelles et affirme le primat des structures sociales et de la culture sur la raison humaine. Le conservatisme prône la préservation d'une situation ou le retour à une situation passée dans les domaines social, politique, moral, culturel, religieux. 

Le conservatisme fait son retour partout en occident, est ce que vis à vis de votre pratique du BDSM cela vous inquiéte ? si oui pourquoi ? si non pourquoi ?

 

Soyez la première personne à aimer.
Il ne m'inquiète ni concernant le BDSM, ni par rapport à la société.
Soyez la première personne à aimer.
sylvie35
#2
Ce qui m'inquiète c'est la dérive vers le totalitarisme, et pas seulement vu du côté des pratiques BDSM (il y a un moment où l'impact sur le BDSM pourrait être considéré comme un problème très secondaire par rapport à tout le reste...). Le totalitarisme est un système fondé sur la propagande et l'abrutissement des masses, qui exerce un degré de contrôle total sur la vie privée et publique, qui infiltre les esprits et qui ne tolère aucun questionnement (car c'est le "camp du bien", donc toute contestation ou simple questionnement de la pensée unique est criminel). 

Le totalitarisme peut revêtir différents masques: fascisme, progressisme idéologique, conservatisme fondé sur la religion, ... Ce que les gens ne voient pas forcément c'est que les différences ne sont que cosmétiques, ne se situent qu'au niveau du masque, de l'apparence: les ressorts sous-jacents sont toujours les mêmes. Si vous voulez voir ce que donne un totalitarisme conservateur de type religieux, j'ai trouvé que "La servante écarlate" décrit bien ce type de dérive totalitaire et la perversion des esprits qui en résulte. Actuellement nous sommes plutôt dans une dérive totalitaire avançant sous le masque du progressisme idéologique, à travers des lois de plus en plus liberticides, une volonté de contrôle généralisé et d'étouffement de toute pensée dissidente. Avant que le processus n'arrive à son terme, il pourrait y avoir une réaction qui changerait le masque mais conduirait à une dérive tout aussi dangereuse dans l'autre sens, sous le masque du conservatisme extrême cette fois. Difficile de prévoir l'avenir. Ou peut-être que la réaction, s'il y en a une, sera mesurée et aboutira à un retour de l'humanisme (le vrai - car là aussi c'est un terme utilisé à contre-sens à des fins de propagande). On peut toujours rêver. 

Enfin, pour résumer, je ne crois pas que le "conservatisme" soit le danger actuel - même s'il pourrait le devenir un jour. 
 
13 personnes aiment ça.
C’est une question intéressante, mais elle repose sur une association assez curieuse entre le retour du conservatisme et les pratiques BDSM, comme si l’un allait nécessairement entraîner la disparition ou la persécution de l’autre.
Il faut rappeler une chose élémentaire. Les sociétés conservatrices, si elles valorisent l’ordre social, la famille, les coutumes, ne sont pas nécessairement intrusives dans la sphère privée. Au contraire, elles tendent à considérer la vie intime comme un sanctuaire, un domaine soustrait au regard public, au débat idéologique, et surtout, à "l’administration politique". Ce sont souvent des régimes et des pensées politiques fondées sur une séparation nette entre le public et le privé.
Autrement dit "ce que vous faites chez vous ne regarde que vous." Et cela vaut pour les jeux d’échecs comme pour les jeux de cordes. Le conservatisme n’a pas vocation à réglementer les pratiques sexuelles des adultes consentants, il se méfie simplement de leur mise en scène permanente dans l’espace public. Nuance essentielle. Ce qui est paradoxal c’est que les discours les plus progressistes ont tendance à surinvestir la sexualité, à la transformer en drapeau, en revendication identitaire, en terrain de lutte. Tout devient objet de discussion, de pédagogie, de validation collective. On passe du "faites ce que vous voulez" au "dites-nous ce que vous faites et pourquoi, et si c’est bien, on l’inclura dans le programme scolaire". Et là, paradoxalement, ce n’est plus la liberté qu’on célèbre, mais la normalisation de la marge.
Je force le trait mais c'est un peu l'idée qui finalement devient un peu la caricature de ce qu'elle prétend dénoncer. Donc non, en soi, il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’un retour du conservatisme  sauf si l’on confond pudibonderie et pudeur. Tant que les pratiques restent à l’abri du regard public, elles ont toutes les chances de passer sous les radars. Ce n’est pas le conservateur qui viendra juger ce qui se passe dans votre chambre, mais c’est peut-être le militant ultra-moderne qui voudra en faire un objet d’étude, une étiquette ou une cause. Finalement, dans ce débat, on peut renverser la question . Ne serait pas tant le conservatisme qui menace le BDSM, que l’époque elle-même, qui ne sait plus où finit l’intime et où commence la performance sociale...?
Le retour du conservatisme ne m’inquiète pas (au moins au titre de ma vie intime), mais il pourrait bien représenter, pour ceux qui veulent vivre librement et discrètement, un climat bien plus serein que celui d’une société hyper-progressiste, où tout doit être justifié, étiqueté et approuvé. Car si l’on pousse le raisonnement jusqu’à l’absurde, il se pourrait même que le BDSM ait plus à craindre d’un excès de lumière que d’un peu d’ombre.      
Dernière modification le 12/10/2025 14:15:38 par Hephaistos.
6 personnes aiment ça.
Neilerio
#4
C’est une question intéressante, mais elle repose sur une association assez curieuse entre le retour du conservatisme et les pratiques BDSM, comme si l’un allait nécessairement entraîner la disparition ou la persécution de l’autre.
Il faut rappeler une chose élémentaire. Les sociétés conservatrices, si elles valorisent l’ordre social, la famille, les coutumes, ne sont pas nécessairement intrusives dans la sphère privée. Au contraire, elles tendent à considérer la vie intime comme un sanctuaire, un domaine soustrait au regard public, au débat idéologique, et surtout, à "l’administration politique". Ce sont souvent des régimes et des pensées politiques fondées sur une séparation nette entre le public et le privé.
Autrement dit "ce que vous faites chez vous ne regarde que vous." Et cela vaut pour les jeux d’échecs comme pour les jeux de cordes. Le conservatisme n’a pas vocation à réglementer les pratiques sexuelles des adultes consentants, il se méfie simplement de leur mise en scène permanente dans l’espace public. Nuance essentielle. Ce qui est paradoxal c’est que les discours les plus progressistes ont tendance à surinvestir la sexualité, à la transformer en drapeau, en revendication identitaire, en terrain de lutte. Tout devient objet de discussion, de pédagogie, de validation collective. On passe du "faites ce que vous voulez" au "dites-nous ce que vous faites et pourquoi, et si c’est bien, on l’inclura dans le programme scolaire". Et là, paradoxalement, ce n’est plus la liberté qu’on célèbre, mais la normalisation de la marge.
Je force le trait mais c'est un peu l'idée qui finalement devient un peu la caricature de ce qu'elle prétend dénoncer. Donc non, en soi, il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’un retour du conservatisme  sauf si l’on confond pudibonderie et pudeur. Tant que les pratiques restent à l’abri du regard public, elles ont toutes les chances de passer sous les radars. Ce n’est pas le conservateur qui viendra juger ce qui se passe dans votre chambre, mais c’est peut-être le militant ultra-moderne qui voudra en faire un objet d’étude, une étiquette ou une cause. Finalement, dans ce débat, on peut renverser la question . Ne serait pas tant le conservatisme qui menace le BDSM, que l’époque elle-même, qui ne sait plus où finit l’intime et où commence la performance sociale...?
Le retour du conservatisme ne m’inquiète pas (au moins au titre de ma vie intime), mais il pourrait bien représenter, pour ceux qui veulent vivre librement et discrètement, un climat bien plus serein que celui d’une société hyper-progressiste, où tout doit être justifié, étiqueté et approuvé. Car si l’on pousse le raisonnement jusqu’à l’absurde, il se pourrait même que le BDSM ait plus à craindre d’un excès de lumière que d’un peu d’ombre.      
Je t'invite à te renseigne sur l'histoire du BDSM, tu y trouveras surement de quoi t'inquiéter parce que le conservatisme est un retour en arrière.
1 personne aime(nt) ça.
Neilerio
#5
C'est pas comme ci une grande démocratie avait recemment un grand retour en arrière il est naif de penser que nous allons y échapper. 
Soyez la première personne à aimer.
VraiEsclavagiste
#6
De tout temps, il y a eu des périodes de "modernisme" et de "conservatisme", les deux étant une réaction aux excès de l'autre. Par exemple, le libertinage du XVIIIe siècle a donné naissance au puritanisme du XIXe siècle, qui a conduit à la liberté sexuelle du XXe siècle, laquelle, par réaction, donne lieu au retour du conservatisme.
Le tout est lié à un courant politique essayant de suivre le mouvement...
La question n'est pas de savoir s'il fait peur ou non, mais si l'être humain sera capable un jour d'arrêter ce balancier, ce dont je doute fortement. Mais avec une différence près : nous avons actuellement des moyens technologiques permettant d'enfermer les peuples dans un totalitarisme extrême, allant jusque dans la chambre à coucher. La Chine, avec son système de "crédit social" (dont l'UE prévoit la mise en application sous une autre appellation : le portefeuille électronique), illustre cela. Déjà, des lois de censure sur la liberté d'expression rongent notre liberté de parole, sous couvert du "bien", bien entendu...
Politiquement parlant, il suffit de lire (ou relire) ou d'écouter (ou d'écouter de nouveau) les discours de Mitterrand ou d'autres pour voir qu'ils allaient bien plus loin sur des sujets comme l'immigration, alors que Marine Le Pen, par exemple, se retrouve classée d'extrême droite pour des discours plus soft.
Mais eux? Non.
En France, les sondages indiquent clairement que le peuple, sur les questions sociétales, va à l'encontre des lois passées.
Le peuple n'a plus voix au chapitre où, si on lui demande son avis, c'est pour ne pas en tenir compte.
Mais nous osons de moins en moins parler, de peur d'être catégorisés avec des mots clôturant la discussion, de peur de nous retrouver en justice pour délits d'opinion.
Et encore, nous n'avons pas le droit à la suspension de nos comptes, comme ce fut le cas au Canada pour ceux qui contestaient la vaccination obligatoire, et nous avons encore la possibilité de nous mouvoir, ce qui n'est plus le cas en Chine à cause d'un "crédit social" insuffisant.
En réaction, il se tourne donc vers des "valeurs stables" que d'autres appelleront "conservatisme". Conservatisme signifiant qui conserve. Qui conserve quoi, si ce n'est un style de vie, des traditions ou autres ?
Ce n'est donc pas le conservatisme qui me fait peur, mais les excès qu'il peut engendrer, tant politiquement que par la mise en place de la surveillance électronique.
Les sites comme celui-ci seront-ils alors encore existants si, parce que jugés "déviants", les pratiquants perdent leurs "crédits sociaux" et se retrouvent bloqués ailleurs (blocage des comptes en banque, impossibilité de se déplacer, etc.) ?
Tout comme les excès actuels me font peur, sous couvert d'ouverture d'esprit et de libéralisme. Nous sommes contre la peine de mort, mais mettons petit à petit l'eugénisme en place...
Et tous ceux qui s'élèvent contre se font alors traiter de "conservateurs", voire d'autres mots pour clore le débat. Les excès des uns amenant les excès des autres, et le balancier repart dans l'autre sens...
Mais en rien, cela ne joue sur ma sexualité, sur ma façon de vivre le BDSM...
Dernière modification le 12/10/2025 20:04:55 par VraiEsclavagiste.
4 personnes aiment ça.
Olivier
#7
Oui le conservatisme et la xénophobie et l'homophobie augmentent en effet.

Mon club se trouve dans une ville bien occupée par un tendance fasciste et on nous recommande de stationner nos voiture ailleurs que dans la rue

Idem pour le dress code bottes et cuir de mon club  - on insiste sur la vigilance.

On dit souvent que ce qui monte aux usa vient chez nous après - ça promet !
Soyez la première personne à aimer.
#8
Le retour du conservatisme en Occident est le symptôme d'un problème de fond de nos sociétés ultra-libérales. Les précédents intervenants ont bien souligné le paradoxe du progressisme agressif qui a explosé les repères sociaux jusque dans la sphère intime. A mes yeux, ce paradoxe est d'autant plus pernicieux qu'il ne vise en vérité qu'à maintenir au contraire (et donc conserver par tous les moyens) le système de prédation politico-socio-économique et assurer la pérennité des places occupées par l'infime minorité des possédants...
Quelle ironie dans les inversions de valeurs qu'on peut observer dans tous les domaines de nos vies ! Si parmi les peuples occidentaux, certains de plus en plus en plus nombreux cherchent à se réfugier dans un conservatisme sans doute idéalisé (et dont il faut en effet souligner la dangerosité tout autant), c'est peut-être justement, même inconsciemment, parce qu'ils sentent bien que s'ils laissent le rouleau-compresseur du "progrès" continuer de broyer tout ce qui faisait sens jusqu'à maintenant, nous allons nous retrouver dans un nouveau totalitarisme des plus sévèrement.. conservateur !!! Un comble ! 
Devons-nous craindre pour notre pratique du BDSM ? Inévitablement, les remous sociétaux nous atteignent déjà. Après une absence de quelques années du milieu BDSM, j'ai remarqué depuis le peu de temps que je suis sur ce site que les profils de soumis(es) en mode "baby" avaient explosé ! Un autre symptôme selon moi de ce repli de l'intime vers un refuge idéalisé (à tort ou à raison, je ne sais pas) incarné par l'enfance, cette période de la vie où nous n'avons pas à être responsables de nos choix ni à affronter les violences d'un monde adulte qui perd les pédales... 
2 personnes aiment ça.
VraiEsclavagiste
#9
@ MMotus
"Après une absence de quelques années du milieu BDSM, j'ai remarqué depuis le peu de temps que je suis sur ce site que les profils de soumis(es) en mode "baby" avaient explosé"!

Notons que ce phénomène n'est pas que dans le BDSM.
Exemple: l'explosion des "tétines" pour adultes -pas forcément BDSM- des "adulescents, etc...
1 personne aime(nt) ça.
Je t'invite à te renseigne sur l'histoire du BDSM, tu y trouveras surement de quoi t'inquiéter parce que le conservatisme est un retour en arrière.

  Merci de cette invitation à me renseigner. Elle illustre parfaitement cette manie contemporaine de croire que le désaccord vient toujours d’un déficit d’information chez l’autre, jamais d’un excès d’idéologie chez soi. J’ose espérer que tu appliques ce principe avec autant de rigueur à tes propres opinions.
  Quant à l’histoire du BDSM (que j’ai parcourue sans besoin de ton aimable permission) elle montre précisément ce que je souligne. Ce sont les régimes qui ont brouillé la frontière entre vie publique et vie privée qui se sont autorisés à intervenir dans les pratiques intimes. Le conservatisme classique, lui, opère selon le principe fondamental de non-ingérence à savoir "ce qui ne se montre pas, ne se juge pas".
Dire que le conservatisme est un retour en arrière relève davantage du slogan que de l’argument. C’est une pétition de principe car on suppose que l’histoire est une flèche vers un progrès continu et que tout ce qui n’y souscrit est rétrograde. Mais c’est précisément ce type de raisonnement linéaire et dogmatique qui fait le lit des intolérances masquées sous les habits du progrès.Ce n’est pas tant l’histoire du BDSM qui devrait inquiéter, mais l’oubli de cette évidence : c’est souvent au nom du bien, du progrès, et de la visibilité, que les libertés privées ont été les plus pernicieusement grignotées.  
Le retour du conservatisme ne menace pas les marges discrètes. Il gêne seulement ceux qui confondent vie privée et spectacle. Ce qui n’est pas exactement la même chose.
Je crois qu’il y a ici une confusion assez embarrassante(mais malheureusement courante). On confond conservatisme et autoritarisme liberticide. C’est un peu comme confondre un moine et un policier sous prétexte qu’ils n’aiment ni l’un ni l’autre voir des gens nus en public. Le conservatisme d'un point de vue philosophique valorise la retenue, la discrétion, la liberté de ne pas exhiber. Il ne cherche pas à régenter la chambre à coucher, mais simplement à éviter qu’elle devienne une estrade. C’est une philosophie du retrait, pas une pulsion de contrôle. Le liberticide, lui, n’a pas d’idéologie propre. il se loge aussi bien dans les dictatures de droite que dans les puritanismes progressistes. Mais j’admets qu’il est plus facile de dénoncer une menace fasciste imaginaire que d’interroger les dérives d’un progressisme devenu intrusif. Et ça, effectivement, ça peut faire peur… même à ceux qui aiment avoir les yeux bandés ^^

Maintenant, d'un point de vue politque, la confusion entre conservatisme et autoritarisme liberticide est non seulement erronée mais historiquement malhonnête. Le conservatisme c’est la préservation de l’ordre, des coutumes, d’une certaine stabilité mais pas l’instauration d’un régime de contrôle sur les corps et les consciences. Ce sont deux registres distincts. L’un tient de la philosophie politique, l’autre de la "pathologie" étatique. Si on regarde les régimes qui ont été les plus intrusifs dans la sphère intime ne sont pas toujours ceux étiquetés "conservateurs". Par exemple, les utopies totalitaires du XXe siècle (souvent issues de la gauche radicale) ont eu une fâcheuse tendance à vouloir reprogrammer jusqu’aux désirs. Là où le conservateur classique aurait dit "fais ce que tu veux chez toi', le progressiste social t’expliquera comment tu dois jouir, avec qui, et dans quel cadre linguistique. Donc si l’on parle de politique réelle, ce n’est pas le conservatisme qui représente une menace pour le BDSM ou toute autre pratique privée. C’est toute idéologie, de droite , du centre ou de gauche, qui prétend faire du citoyen un projet à normaliser. Et dans ce cas, oui, la vraie inquiétude devrait porter sur ceux qui veulent transformer l’intimité en programme universel, pas sur ceux qui veulent simplement qu’on garde le rideau fermé. Finalement, ce n’est pas une querelle entre progressistes et conservateurs mais entre ceux qui respectent la frontière entre sphère publique et sphère privée, et ceux qui veulent la faire sauter au nom de la morale, de la vertu ou de la visibilité. 
Dernière modification le 12/10/2025 21:31:31 par Hephaistos.
7 personnes aiment ça.
Dirtyplay67

Je pense que peu de personnes connaissent Edward Bernays (neveu de Sigmund Freud).
Pourtant, la "Psychologie des foules" de G. Le Bon en est, je pense, précurseur...
Mais dans mon argument, effectivement, il y a une épine dans le pied: "panem et circences".... 
Le peuple, actuellement est plus intéressé par la dernière série Netflix ou de savoir qui se cache derrière le masque de "masksinger"....
C'est un vieux principe connu depuis les Romains...
Pourtant, nous avons plus de raisons de faire la révolution actuellement qu'en 1789 ! (politiquement, socialement, économiquement....)
Quant à la manipulation des masses, nous en avons un exemple avec cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=WQsZ_2ysSJ4
Je tiens à préciser, je viens de la découvrir (avant-hier) et j'ai survolé par la suite les autres vidéos, et elles sont nettement orientées politiquement.
Mais, il n'en reste pas moins que, elle démontre clairement comment, une "info" de Libé (recevant des subsides de l'état), avec une grosse manipulation derrière est reprise par la suite par france-tv là aussi, financée par l'état..donc par nous, puisque provenant de nos impots....
Pourtant, cette vidéo est argumentée et clairement expliquée pour reprendre les termes d'une avec qui j'en ai parlé.... et je le pense sincérement: une belle démonstration de la manipulation! des médias censés nous donner des informations   .
Dernière modification le 12/10/2025 21:35:00 par VraiEsclavagiste.
1 personne aime(nt) ça.
Neilerio
#12
"Merci de cette invitation à me renseigner. Elle illustre parfaitement cette manie contemporaine de croire que le désaccord vient toujours d’un déficit d’information chez l’autre, jamais d’un excès d’idéologie chez soi. J’ose espérer que tu appliques ce principe avec autant de rigueur à tes propres opinions." Ce n'est donc pas une opinion éclairée si tu n'as pas toutes les informations en main.     
Après tu n'es pas le seul il y a très peu de gens qui s'intéresse à l'histoire du BDSM.
Dernière modification le 13/10/2025 07:50:07 par Neilerio.
Soyez la première personne à aimer.
Neilerio
#13
212613
Oui. D'ailleurs "conservateur" dans la bouche d'un "progressiste" doctrinaire veut dire : réac, xénophobe, raciste, sexiste, homophobe, donc facho. une "reductio ad hitlerium" déguisée et c'est tout.  Et puis, "ça n'est pas fichu de distinguer le libéralisme philosophique classique ( Kant, Locke) --qui défend l'idée que les êtres humains, êtres rationnels et libres, possèdent des droits fondamentaux collectifs et privés ou indivuduels qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer--.avec la pensée neolibérale qui, aussi floue qu'elle soit, n'est pas moins un matérialisme auquel s'oppose vigoureusement le libéralisme classique.  Là où le liberalisme classique voit des personnes uniques ( vision spiritualiste/idéalisite pragmatique ouverte), le neoliberalisme  ne voit que des individus interchangeables sans principe ontologique souverain (vision matérialiste utilitariste close). D'où la porosité actuelle entre sphère privée-intime et sociale-publique que tu pointes très bien. 
Le BDSM ne fait pas parti des valeurs traditionnelles qu'aime le conservatisme à moins que tu puisses me prouver le contraire pas besoin d'ergoter sur une interprétation de conservateur selon celui qui en parle. Notons qu'il fut un temps réactionnaire été le nom donné aux conservateurs qui voulait restaurer la monarchie la même qui avait emprisonné Sade.
Vous savez ce qu'on dit des gens qui ne connaissent pas leur histoire...
Soyez la première personne à aimer.
Neilerio
#14
212613
Contrairment aux USA, entre les mains des WASP,  Nous ne sommes pas libertariens ni de tradition protestante. la France est une nation avec des racines métaphysiques, philosophiques profondes et anciennes. Et nous sommes aussi un peuple éminement politique. 
Nous sommes sous influence depuis la fin de la seconde guerre y compris dans le BDSM rien que le terme BDSM n'est pas français d'origine. https://www.challenges.fr/idees/l-irrefrenable-americanisation-de-la-societe-francaise_911250 l'article d'un petit canard pas trop connu et pas franchement communiste pour étayer mon propos sur la société.
Un petit podcast un peu plus à gauche https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-lundi-04-novembre-2024-9334780 ;
Dernière modification le 13/10/2025 06:04:04 par Neilerio.
Soyez la première personne à aimer.
Neilerio
#15
Le retour du conservatisme en Occident est le symptôme d'un problème de fond de nos sociétés ultra-libérales. Les précédents intervenants ont bien souligné le paradoxe du progressisme agressif qui a explosé les repères sociaux jusque dans la sphère intime. A mes yeux, ce paradoxe est d'autant plus pernicieux qu'il ne vise en vérité qu'à maintenir au contraire (et donc conserver par tous les moyens) le système de prédation politico-socio-économique et assurer la pérennité des places occupées par l'infime minorité des possédants... Quelle ironie dans les inversions de valeurs qu'on peut observer dans tous les domaines de nos vies ! Si parmi les peuples occidentaux, certains de plus en plus en plus nombreux cherchent à se réfugier dans un conservatisme sans doute idéalisé (et dont il faut en effet souligner la dangerosité tout autant), c'est peut-être justement, même inconsciemment, parce qu'ils sentent bien que s'ils laissent le rouleau-compresseur du "progrès" continuer de broyer tout ce qui faisait sens jusqu'à maintenant, nous allons nous retrouver dans un nouveau totalitarisme des plus sévèrement.. conservateur !!! Un comble !  Devons-nous craindre pour notre pratique du BDSM ? Inévitablement, les remous sociétaux nous atteignent déjà. Après une absence de quelques années du milieu BDSM, j'ai remarqué depuis le peu de temps que je suis sur ce site que les profils de soumis(es) en mode "baby" avaient explosé ! Un autre symptôme selon moi de ce repli de l'intime vers un refuge idéalisé (à tort ou à raison, je ne sais pas) incarné par l'enfance, cette période de la vie où nous n'avons pas à être responsables de nos choix ni à affronter les violences d'un monde adulte qui perd les pédales... 
Les anglosaxons en parlent depuis le milieu des années 90 en 2000 la convention living in leather a décidé que l'ageplay n'était plus assez extrême donc entre dans les pratiques acceptables qui sont rangés dans le RACK. 1995 c'était il y a 30 ans, l'ageplay se démocratise comme l'entierté du BDSM ça fait quoi 12 ans que l'apogée de la démocratisation est atteinte. Pourquoi appliquer un discours psy qu'a une tendance qui reste quand même de niche et pas au reste du BDSM serait ce par mauvaise foi ? l'infantilisation n'est elle pas une autre forme de nostalgie ? est ce que c'est pire que les gens qui repetent en permanence dans les années 70 c'était mieux ?
Le BDSM hors ageplay n'est il pas une fuite vers un monde hors des brutalités quotidiennes ? un monde ou l'on peux être nous ? ou l'on peut lacher prise faire tomber les masques ? je crois bien que si donc faut se garder de juger les pratiques de niche.Quand je vois un déviant en juger d'autres sur ses pratiques j'ai l'impression de voir un munster dire à un maroilles tu pues. Dans ce cas présent tu es le conservateur.
Dernière modification le 13/10/2025 08:47:46 par Neilerio.
Soyez la première personne à aimer.
Kawä̷͔̟
#16
L'augmentation de la violence en France est clairement en très forte augmentation depuis une dizaine d'années, que ce soit les violences sexuelles et/ou physique (https://www.interieur.gouv.fr/content/download/137865/1089703/file/IR_premierePhoto_V4.pdf). 

Celà me semble faux de dire qu'il s'agit d'une violence particulièrement exprimé envers la population LGBT+. On peut par exemple voir ici pour 2020-2023( https://www.interieur.gouv.fr/content/download/136349/1079436/file/Info%20Rapide%20n%C2%B038-%20Les%20atteintes%20anti-LGBT+%20enreg istr%C3%A9es%20en%202023.pdf ) que les infractions envers les personnes LGBT représentent une part vraiment minime des infractions commises. Bien que peut être cette communauté est peut être moins enclins à porter ces affaires l'augmentation n'en reste pas moins en correlation avec l'augmentation de la violence globale.

Je pense que vous faites fausses route à vouloir accuser le conservatisme et même tout autre raison sans prendre en compte le problème dans sa globalité, sans comparaison. 
3 personnes aiment ça.
tobiornot
#17
Ce qui me pose le plus d interrogation sont les personnes qui revendiquent ces idées (sans jugement, elles ont le droit). Le conservatisme, pour moi, est une idée d'un autre monde; un "arrêt sur images" de la pensée. L'incapacité à s'adapter à un monde qui évolue. Je pense que cela peut avoir une incidence sur la pratique bdsm, en fonction d'un individu dont c'est le crédo, mais pas plus, pas moins qu'avant. Cependant, effectivement, il est constaté que ce courant, interesse de plus en plus de personnes, et en celà,pour moi, oui, c'est inquiétant.
Soyez la première personne à aimer.
#18
Les anglosaxons en parlent depuis le milieu des années 90 en 2000 la convention living in leather a décidé que l'ageplay n'était plus assez extrême donc entre dans les pratiques acceptables qui sont rangés dans le RACK. 1995 c'était il y a 30 ans, l'ageplay se démocratise comme l'entierté du BDSM ça fait quoi 12 ans que l'apogée de la démocratisation est atteinte. Pourquoi appliquer un discours psy qu'a une tendance qui reste quand même de niche et pas au reste du BDSM serait ce par mauvaise foi ? l'infantilisation n'est elle pas une autre forme de nostalgie ? est ce que c'est pire que les gens qui repetent en permanence dans les années 70 c'était mieux ? Le BDSM hors ageplay n'est il pas une fuite vers un monde hors des brutalités quotidiennes ? un monde ou l'on peux être nous ? ou l'on peut lacher prise faire tomber les masques ? je crois bien que si donc faut se garder de juger les pratiques de niche.Quand je vois un déviant en juger d'autres sur ses pratiques j'ai l'impression de voir un munster dire à un maroilles tu pues. Dans ce cas présent tu es le conservateur.
Soyez la première personne à aimer.
#19
J'aimerais bien savoir à quel moment j'ai émis un jugement à propos de cette pratique de niche du ageplay ? En outre, je ne me considère nullement comme déviant, est-ce votre cas ? Vous par contre, qui ne savez manifestement pas lire ce qui est dit, vous n'hésitez pas à me juger conservateur, quelle bonne blague. Si vous espériez passer pour un progressiste à travers cette publication, vous en donnez en tout cas une parfaite illustration : ça s'appelle l'intolérance. 
Notez au passage que je vous vouvoie, pas par conservatisme mais par politesse élémentaire, merci de vous en inspirer s'il vous vient à l'idée de me répondre.
1 personne aime(nt) ça.
sinnamon
#20
Pour répondre à la question initialement posée, elle m'inquiète effectivement et d'autant plus dans son extrême. On assiste en effet aussi à une montée du fascisme (aux États-Unis par exemple si l'on considère les critères d'Umberto Eco) qui vise à diaboliser les minoritées. Là-bas par exemple, il y a notamment une volontée de diabolisation des personnes trans (dont je fais d'ailleurs partie), ou des personnes immigrées.
  Et quand on se renseigne sur ce genre de politique, on observe que c'est souvent une minorité après l'autre (la nouvelle Matin brun est une bonne métaphore de cette progression), donc les mœurs différentes comme la pratique de BDSM ne sont pas à l'abri d'être dans le viseur de ce type de gouvernement, d'autant plus que celle-ci a beaucoup été diabolisée au cinéma et divers médias au fil des années.
Dernière modification le 13/10/2025 23:18:12 par sinnamon.
Soyez la première personne à aimer.
ZarathoustraDom
#21
Une question brûlante d'actualité, en effet ! Et dont une réponse argumentée et détaillée serait forcément très longue, et sujet à débat sans fin (c'est d'ailleurs ce qui en fait son intérêt...) Alors je vais juste de poser quelques assertions simples, sans les justifier ni les argumenter, mais en sachant que chacune d'entre elles peut l'être de façon détaillée et aussi rationnelle que possible.. 

Pour commencer, deux définitions :
- Celle du Larousse : "Attitude ou tendance de quelqu'un, d'un groupe ou d'une société, définie par le refus du changement et la référence sécurisante à des valeurs ou des structures ...".
- Ensuite, celle de Wikipedia : "Le conservatisme est une philosophie politique qui est en faveur des valeurs traiditionnelles et affirme le primat des structures sociales et de la culture sur la raison humaine. Le conservatisme prône la préservation d'une situation ou le retour à une situation passée dans les domaines social, politique, moral, culturel, religieux. En ce sens, il s'oppose au progressisme.  

Et une considération d'ordre psychologique : cette attitude relève fortement du "c'était mieux avant" (et donc, par voie de conséquence : c'est moins bien maintenant !). Ce syndrôme du "c'était mieux avant" se dénomme parfois "syndrôme du rétroviseur", ou "syndrôme du passéisme", et s'appuie en particulier selon certains chercheurs (cf. par ex. Daniel Gilbert & Adam Mastroianni, "L'illusion du déclin moral", Nature) sur deux biais cognitifs majeurs : le biais de négativité et le biais de mémoire. Je ne vais pas développer cela ici, chacun pourra faire ses propres recherches sur ce vaste sujet. 

Ceci étant posé, pour ma part, je considère que : 

1/ c'est mieux maintenant : qui veut réellement vivre avec les valeurs du passé ? la féodalité, les castes et l'aristocratie dominant la société, la religion omniprésente et obligatoire, la cravate obligatoire dans les bureaux pour les hommes, l'égalité des droits pour tous, y compris les minorités, la femme au foyer, la pénalisation de l'homosexualité, la colonisation et l'esclavagisme blanc, etc. 

2/ alors, si, justement, il y en a qui sont nostalgiques de cela, et tout particulièrement un groupe, celui des fameux "HBHC" (Hommes Blancs Hétéro Cisgenre", vous pourrez chercher la définition pour ceux qui ne connaissent pas), qui regrettent le "bon vieux temps" où ils dominaient le monde. Et ce sont eux qui alimentent aujourd'hui la plupart des conservatismes sociaux, économiques et religieux : le masculinisme, la "tradwife", la "valeur travail" vs les "assistés", la criminalisation de l'avortement, etc. 

3/ et leur attitude relève précisément du "c'était mieux avant"... sauf qu'ils oublient de préciser que c'était mieux pour eux, en tant que minorité dominante, mais pas pour le reste du monde ! (les femmes, les colonisés, les esclaves, les immigrés, les habitants des pays sous-développés, les minorités sexuelles, etc.) Ils rêvent d'un retour à cette situation d'antan, mais ils sont constamment bousculés dans leurs certitudes d'un autre âge et leur satisfaction béate par tous les mouvements d'émancipation : #metoo, LGBT+, révolte des anciennes colonies (par ex. désintégration de la "Françafrique"), révolte du peuple contre les prétendues élites (qui conduit aux extrémismes politques de gauche ou de droite), etc. 

4/ face à cette déstabilisation totale de leur pouvoir passé, ils érigent les valeurs anciennes en dogme absolu, et usent au besoin de la force pour les imposer (cf. Trump aux Etats-Unis, Orban en Hongrie, Milei en Argentine...), mais aussi de la restriction de tous les droits (en particulier, la liberté de la presse, et l'indépendance de la justice), dans un effort désespéré pour conserver leur statut et leurs privilèges... 

5/ mais surtout, et c'est là le plus grave, pour justifier leur action, il leur faut trouver des boucs émissaires (le plus souvent, les immigrés, bien sûr, mais aussi, en vrac, les musulmans, les "gauchistes", les juges "laxistes", les écologistes et les "déviants" sexuels, etc), et ils propagent la haine de ces populations  Et c'est précisément là où je voulais en venir : quand la haine devient un moyen de gouverner par la division, la guerre civile, ou la guerre tout court, n'est pas loin (cf. la République de Weimar en 1930... ou les Etats-Unis d'aujourd'hui ?). Mais même sans aller jusque-là, la haine permet de désigner des populations à la vindicte populaire, qui se sent désinhibée pour "se faire justice" ou pour "traquer" les déviants de "l'ordre moral nouveau".  

Alors, oui, tout le monde l'aura compris, ma position est très claire : les pratiques BDSM - entre autres - sont en danger dans de telles sociétés. Et, d'une façon générale, toutes les pratiques déviantes de l'ordre moral traditionnel que ces gens-là veulent incarner, et imposer à tous. Et c'est d'ailleurs là le coeur du problème en réalité : c'est de vouloir imposer par la loi, et par la force, un même ordre à tout le monde, de façon indifférenciée, sans accepter aucune nuance, aucune différenciation. Bref, le rejet des différences qui engendre la haine qui engendre la violence. Ce cercle vicieux est engagé, il est funeste, l'expérience historique le démontre amplement : il faut le combattre ! La haine ne fait pas civilisation, elle conduit à la barbarie, et en barbarie, personne n'est à l'abri d'être désigné comme coupable, sans jugement et sans droit à se défendre.     
Dernière modification le 17/10/2025 02:09:50 par ZarathoustraDom.
Soyez la première personne à aimer.
Monsieur Claude
#22
Citation: Entre 1939 et 1945, le régime nazi considérait le BDSM comme :
  • déviant, pathologique et moralement condamnable,
  • potentiellement dangereux pour la « santé du peuple »,
  • et incompatible avec l’idéal nazi de discipline et de reproduction.
Il n’existait aucune poursuite spécifique pour ces pratiques, mais les personnes concernées risquaient — selon le contexte — un traitement psychiatrique forcé, la stigmatisation sociale ou la surveillance policière, surtout lorsque ces comportements étaient liés à l’homosexualité ou s’exprimaient publiquement.
  Fin de citation:

Je pense que nous devrions avoir peur. Quoi qu'il en soit, nous devrions tout mettre en œuvre pour empêcher ces idées de progresser. La liberté et la prospérité ne devraient-elles pas être nos objectifs sociaux les plus nobles ?
Soyez la première personne à aimer.
Olivier
#23
Oups, ils ne rigolaient pas les nazis avec le BDSM... CEci illustre bien mes craintes.
Soyez la première personne à aimer.
sylvie35
#24
Présenté comme cela on ne peut qu'être d'accord. Mais la réalité est plus nuancée et plus complexe. Ce qui est présenté comme un mouvement de fond "fasciste" est souvent plus une réaction à un délire idéologique dans l'autre sens qu'une adhésion généralisée à des valeurs nauséabondes.

Cela me fait penser à l'histoire de l'enfant qui criait au loup: à force de voir des fachos partout et de coller des étiquettes infamantes à tous ceux qui ne suivent pas aveuglément la pensée dominante, le risque est de ne plus être crédible le jour où ce type de danger sera vraiment présent. J'ai découvert que j'étais fasciste, raciste et ignorante le jour où j'ai allumé la télé en rentrant d'une manif anti-pass: les journalistes nous expliquaient que ceux qui protestent contre le pass sont majoritairement des fascistes, racistes, ignorants et anti-science (tout cela à la fois). Je n'étais pas au courant, mais si les journalistes le disent, c'est forcément vrai...

Et puis, puisque l'on est dans les histoires de loups, j'aime bien les histoires du loup déguisé en brebis, en agneau ou en mère-grand. "Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups" (Mathieu). Car le principal danger actuel, le plus imminent, n'est pas forcément là où nous dit de regarder. Une idéologie à l'apparence positive, dégoulinante de bons sentiments, peut se révéler profondément malsaine quand elle est mise en œuvre de manière dogmatique, sans recul et sans prise en compte de la complexité du monde réel. L'idéologie, c'est comme dans la religion: entre l'enseignement de Jésus et sa mise en œuvre par ceux qui se prétendaient ses représentants sur Terre, il y a un gouffre - à moins que l'on m'explique en quoi l'inquisition était conforme à cet enseignement. Et pourtant j'imagine que les inquisiteurs pensaient œuvrer pour le bien. 
Dernière modification le 17/10/2025 13:35:09 par sylvie35.
4 personnes aiment ça.
  • Fascisme. Totalitarisme. Libéralisme...
  • Purée, les mots n'ont plus de sens. Il n'est plus possible d'avoir un échange, tant l'idéologie dominante, imposée par des incultes et reprise comme un mantra, prend le pas sur tout le reste.
  • C'est écrit dans la Bible.
  • C'est écrit dans l'œuvre d'Orwell.
  • C'est écrit dans l'œuvre d'Huxley.
  • Merci Héphaïstos, d'essayer, les "jaimes" que vous recevez serve de poutre. Je tente de servir d'étai.  
  • Fascisme : Mussolini l'a créé, laissons le le définir : « pour le fasciste, tout est dans l'État, et rien d'humain ni de spirituel n'existe et a fortiori n'a de valeur, en dehors de l'État. En ce sens, le fascisme est totalitaire, et l'État fasciste, synthèse et unité de toute valeur, interprète, développe et domine toute la vie du peuple ». On peut conclure compte tenu du nombre d'impôts, de lois, de règlement, qui rentrent jusque dans notre chambre à coucher, tant issus de la république française que de l'union européenne, qu'on y est déjà. Personne ne se rappelle du coronarcircus ? Des libertés ? Où ça ? Celle de choisir de qu'on fait de l'argent qu'on a volé au voisin ?
  • Totalitarisme : "Le totalitarisme est un régime ou système politique où n'existe plus qu'un parti unique, n'admettant aucune opposition organisée, et où l'État tend à exercer une mainmise sur la totalité des activités de la société." Ais-besoin de plus d'explicitation ? Le résident de l'élysée a été élu avec 20% des voix.
  • Libéralisme : 1) Attitude, doctrine des libéraux, partisans des libertés individuelles. 2) Doctrine selon laquelle la liberté économique, le libre jeu de l'entreprise ne doivent pas être entravés. C'est mettre la liberté individuelle, dont la première est la propriété privée, au-dessus des libertés des gouvernants, de l'état, des autres. Dans le contexte actuel de la république française, où avez-vous vu du libéralisme ? Alors de l'ultra-libéralisme, c'est quoi...? Vous confondez probablement avec le capitalisme de connivence.
Hâte, en vérité, que le conservatisme balaye le totalitarisme.

(edit, pour mettre en forme, c'est une catastrophe j'ai du mettre des points pour que ça saute des lignes)
Dernière modification le 17/10/2025 15:15:48 par Intime Photographie.
Soyez la première personne à aimer.
L'idéologie, c'est comme dans la religion: entre l'enseignement de Jésus et sa mise en œuvre par ceux qui se prétendaient ses représentants sur Terre, il y a un gouffre - à moins que l'on m'explique en quoi l'inquisition était conforme à cet enseignement. Et pourtant j'imagine que les inquisiteurs pensaient œuvrer pour le bien. 
Je vous apprécie, vous le savez, aussi merci de prendre mon message comme informatif et pas une attaque. L'inquisition, en France, a durée disons 400 ans. Elle a concerné environ 5 000 à 15 000 personnes. L'énorme majorité des peines étaient légères : pénitence, pèlerinage, croix, prière, amendes). Il y a eu 200 à 500 exécutions. Soit 0,5 à 1,25 éxecutions par an. Par ailleurs, l'église, dans ces cas là remettait la justice au "bras séculier", c'est-à-dire aux autorités royales. Le gros de la troupe, ce sont des cathares, qui avaient formé une véritable secte et s'opposait à la civilisation même : en effet pour eux la chair était le péché, se reproduire était donc un péché et nous devions tous arrêter et mettre fin à l'humanité, entre autre. L'inquisition ne s'intéressait qu'aux déformations faites pas ceux qui se réclamaient catholiques : elles ne concernaient donc aucunement les musulmans, ni les juifs. Tout le reste, c'est de la propagande révolutionnaire, et républicaine, pour justifier leur régime et leurs atrocités. Révolution française, pour être sympa prenons de 1789 à 1815 :
  • 40 000 à 50 000 condamnations à mort durant la terreur
  • 200 000 à 500 000 condamnations à mort d'une manière générale
  • Massacre des Vendéens 200 000 (femmes enceintes éventrées, violées avant ou après, bébés noyés, village entier dans une église, puis on y met le feu -par exemple-)
2 personnes aiment ça.
ZarathoustraDom
#27


Hasard des circonstances, une photo avec son commentaire que je viens d'apercevoir sur Tumblr : . 

Traduction : . 

- Soutenez-vous l'abolition du mois des Fiertés en juin pour le remplacer par le mois des Vétérans ? . 

- 10000%  Nous ne devrions avoir aucun mois dédié à nos orientations sexuelles. Point. . 

Une belle illustration du conservatisme ambiant et de son intolérance aux différences sexuelles ! On préfère la guerre à l'amour ! Certes, c'est aux US, mais on sait que ce qui se passe aux US arrive chez nous avec un léger différé... Alors, prétendre que les conservateurs n'ont pas de mauvaises intentions à l'égard de ce qu'ils perçoivent comme des "déviances", c'est être aveugle ! (car, bien sûr, cet exemple n'est pas isolé)
Dernière modification le 17/10/2025 16:36:31 par ZarathoustraDom.
Soyez la première personne à aimer.
Donc, arrêter d'imposer un mois des fiertés LGBT, payés avec nos impôts pour faire retourner la sexualité dans le domaine privé c'est "être intolérant aux différences sexuelles". Chapeau, cette figure a été réalisée par un pro, n'a pas reproduire chez vous.
Vivement que ça arrive chez nous, alors 😘
Soyez la première personne à aimer.
Pour être honnête, je suis surpris d'une certaine repise du sujet...
Mais ce qui me surprend le plus?
C'est que beaucoup continuent à s'inquiéter de la montée de ce conservatisme sans se demander pourquoi, ni ne s'inquiètent de ce qui se trâme sous le couvert de cette fameuse lutte contre ce "conservatisme" grimpant....
Ex? les lois libeticides de 'lUE (Heu... à propos, je vous invite vraiment à rechercher le lien entre l'UE et l'es USA, mais encore plus, le lien entre les dirigeants de cette UE avec le nazisme... ceci pouvant expliquer cela...)
Mais combien savent, par exemple, qu'il y a a peine deux jours, une proposition de loi de l'UE a été bloquée qui permettait de lire tous les messages privés?
Et blquée par qui??? par le camp du bien??
Non... par les conservateurs!!!! 
D'où le danger du conservatisme!!!
Et que celle si était entre autre soutenue par les LR... -mais faut-il se rappeller les deriers éléments de la politique française pour se rendre compte que le LR n'est NULLEMENT conservateur?
Quant à LFI...
Il suffit d'avoir un minimum de culture historique, d'entndre leurs discours (dont celui de mettre tous les prefets en prison) pour se rendre compte que s'il advient au gouvernement, cela prendra la direction de Staline, Mao, Pol Pot... 
Faut-il juste mettre le nombre de morts de ces trois là?
Hiltler, à côté n'était qu'un petit joueur....
Sauf que.. sauf que...
Pas de procès de Nurremberg du socialisme, du communisme...
Mais une des chaines TV, Radios qui nous les vendent... France2 dont la présentatrice TV est la compagne de Gluksmann....
Mais bizarre, ils ne parlent jamais du fait que Mitterand était décoré de l'ordre de la Franquiste....
Bref...
Une grande fumisterie.
Avec un point d'orgue (de Staline?) un principe (je vous laisse trouver qui l'a énnoncé): Si vous voulez détruire un adversaire, détruisez-le. un mensonge devient réalité à force d'être énnoncé...
   
Dernière modification le 17/10/2025 21:46:24 par VraiEsclavagiste.
Soyez la première personne à aimer.
Kawä̷͔̟
#30
*Distribue des points Godwin à tour de bras* Bravo. Nazisme, Cathar, Staline, il ne manque plus qu'un petit tour par le COVID19, la peste noir et Genghis Khan et vous avez avec fait le tour d'argumentations du sujet. 
Soyez la première personne à aimer.