En gros je parle de me faire "défoncer la rondelle" mais de façon hétéro hein ! Qu'on soit bien d'accord : )))))
🤣 merci pour votre réponse et la touche d'humour finale ! votre réponse est dense, je vous rejoins sur à peu près toute la ligne : ce que vous appelez des fantasmes constructifs, je le conçois plutôt comme un désir, quelque chose qui a un pied dans le réel et que l'on a envie de vivre. le fantasme, pour moi, est d'une autre nature : ça peut partir d'un départ réel ou pas, mais ça glisse jusqu'à un pur imaginaire, si bien que pour moi, on l'observe comme un objet curieux et excitant qui imprègne petit à petit notre inconscient sexuel, et oriente d'une manière ou d'une autre les choix que l'on fait dans la réalité.
vous dites qu'instinctivement, vous séparez ce que j'appelle désirs et fantasmes ; je crois que ce qui me travaille tient à cette démarquation pas du tout évidente chez moi (mais j'avoue que même si je suis en train de me rattraper, je pars d'une très faible expérience en matière de sexualité, aussi bien quantitativement que qualitativement).
je crois aussi que si on creuse suffisamment, et que l'on abandonne sa paire de lunettes à jugement, on finit toujours par tomber sur des fantasmes qui peuvent être considérés comme dissonants ou incohérents (donc supprimés et jugés sévèrement), car nous sommes faits de parties complémentaires autant que contradictoires, même si une bonne partie de notre psychisme s'attache à ignorer ou à faire taire les voix disonantes dans un souci de cohérence et de sens. et faire reculer cette personne normale en apparence, assez tyrannique, c'est ouvrir une boîte de pandore assez difficile à comprendre.
mon sentiment à ce jour (et je dis ça après après passé une merveilleuse nuit en compagnie de ma partenaire) : même si je ne comprends rien à ce que je vois sous le couvercle de cette personne normale en apparence, je sens que je suis de plus en plus affirmé dans l'intimité et de plus en plus épanoui sexuellement. et pourtant, je ne fais rien de plus que fabriquer une petite atmosphère sensuelle amenant à du sexe hétérosexuel monogame vanille un peu rugueux (si je passe sous silence les jeux de prostate qui ne se jouent pas à chaque fois, hier il n'y en a pas eu par exemple).
conclusion 1 : j'ai bien envie de continuer à regarder le merdier qui existe au fond de ma tête sans chercher à comprendre, et me foutre des étiquettes qu'on pourrait me coller sur le front. la seule question qui resterait en suspens de façon valable est : doit-on tout dire de ses fantasmes à sa / son partenaire ? (et je pense que non, même si j'ai parfois peur que ce genre de cachoteries finisse par poser des problèmes à la longue)