pixma
#2
Merci pour ta réponse, elle nous a vraiment touchés.
Tu mets exactement les mots sur ce qu’on essaye de formuler depuis un moment : ce n’est pas le geste qui nous attire, mais tout ce qu’il déclenche avant — le regard, la projection, l’imaginaire du contrôle.
Ce que tu dis de Lacan résonne fort : le désir n’est pas ce qu’on veut, mais ce qu’on imagine que l’autre veut qu’on veuille. C’est précisément là que se loge pour nous la charge du BDSM — dans cette zone mentale entre tension, abandon et lucidité.
Merci aussi pour les références : Eyes Wide Shut, Possession, Francesca Woodman, Ballard, Duras… Ce sont des univers où tout passe par la tension contenue, la suspension du geste, la violence poétique. Exactement ce qui nous parle.
On est preneurs d’autres pistes du même ton, ou de discussions autour de cette idée d’un BDSM mental, lent et symbolique.
Encore merci pour la qualité et la justesse de ton message. Rare et précieux.
Armelle et Dominique
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