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genderbender
#9
je lance une autre piste pour traiter ce sujet, inspirée par une expérience très récente : et si cette tierce personne, cet homme soumis avait comme seule vocation de rester virtuel, de constituer une sorte d'alter ego imaginaire à humilier ; qui permet d'exorciser le sentiment d'infériorité présent chez l'homme qui se veut dominant auprès de sa partenaire ?
et si cette production fantasmatique était une tentative de sublimer une pulsion auto-destructrice, de mieux vivre avec cette envie tenace de disparaître, de s'effacer, de détériorer son propre corps et son propre esprit pour retourner au calme, alors même que tout va bien ?
ou encore : cela révèle-t-il plutôt un désir de soumission mal assumé ? tendance à l'auto-destruction est-elle forcément associée à penchant pour la soumission ?
ça parle à quelqu'un ou alors je suis vraiment fracassé du bulbe ?
Soyez la première personne à aimer.