Heartbeat
#0
...Amoureux/se ?
C'est quoi l'amour, pour vous ?
Est-il nécessaire à votre bonheur ?
Est-il obligatoire à toute relation ? (pour votre cas)
Est-il rare ? Ou plutôt fréquent ?


Voilà... Smile
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Heartbeat
#1
MBS a dit...

Quand ça doit arriver, ça arrive.

C'est une vague de bonheur qui emporte tout en nous faisant malheureusement perdre contact avec la réalité. C'est vécu différemment selon la personnalité.

C'est une trés agréable maladie...

Comment est-ce que tu arrives à le reconnaître ? :o

Jide a dit...

Oui.
Compliqué !
Oui.
Non.
Rare.

Mais je suis certain que vous espérez des réponses moins concises que les miennes :D :p

En effet.
Merci Mister Jide pour cette réponse des plus complètes.
(je plaisante...! Merci pour votre réponse ! "Compliqué" a l'air d'être le maître mot, on dirait, Unhappy)

Yelahia a dit...

L'amour..c est Mon Amour!
L'Unique ..le vrai..le passionnel...l absolu.
Mon Amour me rend vivante.

C'est beau... Je suis heureuse pour toi, pour vous, du coup... Smile

joliepulpeuse a dit...

avez vous déjà été amoureuse? Oui...

C'est quoi l'amour pour vous? c'est ce sentiment qui nous fait perdre pied..c'est le fait d'être pret a tout pour quelqu'un, sourire bêtement en pensant à lui, êtes heureuse d'être à ses côtés..c'est mon autre, mon tout, mon bonheur, mon soutien, mon ami, mon amant, mon frère, mon homme.

Est il nécessaire à votre bonheur?Non..4ans de célibat (enfin sans vrai relation amoureuse) et je ne suis pas malheureuse pour autant..je ne suis pas pleinement heureuse mais pas malheureuse.

Est il obligatoire à toute relation? Non mais les relations sans amour sont bien souvent trop fade à mon gout.

Donc, est ce que tu penses avoir besoin de l'amour pour pouvoir être pleinement heureuse ? :o

Merci à vous pour vos réponses Smile
Dernière modification le 01/12/2013 23:15:10 par Heartbeat.
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analogique
#2
"L'amour, une rencontre de deux salives. Tous les sentiments puisent leur absolu dans la misère des glandes"
E.M.Cioran in "Précis de décomposition" (1949).

Heartbeat a dit...

...Amoureux/se ?


Oui, bien sûr.
Mais pour moi "être amoureux" et "aimer" sont deux choses très différentes, qui parfois se superposent et coexistent, parfois s'opposent.

Le premier est un état qui ne concerne que soi; il n'y a pas besoin de l'autre pour être amoureux. Exemple extrême: je peux être amoureux d'une belle inconnue le temps d'un voyage en métro: c'est une manière de me faire plaisir qui ne l'implique pas du tout.

Le second qualifie la dimension affective des relations qu'on entretient avec autrui. Les personnes que j'aime sont celles avec qui j'ai des échanges et des interactions qui me nourrissent. Aimer, c'est quelque chose qui se construit et se développe dans le temps, au fil de ces interactions. A force de les fréquenter, on peut même en arriver à aimer des personnes parfaitement détestables dont on ne serait jamais amoureux pour rien au monde.

Parfois, c'est confus: on croit qu'on aime alors qu'on est juste amoureux, sans doute parce que ça nous fait du bien de nous bercer de douces illusions. A ma connaissance, il n'y a que le temps qui permette de faire le tri...

Heartbeat a dit...
C'est quoi l'amour, pour vous ?


Si je m'appuie sur ce que j'ai dit plus haut, c'est quelque chose d'absolument impossible à généraliser et à réduire: il y a pour moi autant de formes d'amour que d'individus avec qui j'ai des relations avec des implications affectives. Certaines de ces formes sont sexuées et comportent une charge sulfureuse de désir, d'autres sont vouées à rester platoniques ou à se sublimer ailleurs que dans la rencontre des corps. Peu importe, c'est cette diversité affective qui fait toute la richesse de notre tissu relationnel.

L'amour, peut être aussi nourrissant que pesant et encombrant. Il y a parfois des gens qu'on se passerait volontiers d'aimer, mais qu'on aime quand même. Si! Et s'il s'agit de quelqu'un avec qui on a des relations sexuelles, ça s'appelle être maudit des glandes.

Et puis ta question est centrée (me semble-t-il) sur la perception que nous avons d'aimer ou d'être amoureux, mais je crois que c'est aussi très lié à la manière dont nous nous sentons aimés et désirés. Ça peut être très porteur et nourrissant, mais cela peut aussi être très pesant et fatiguant. Personnellement, je n'en peux plus d'être aimé, et je préférerais avoir la paix. Quelle poisse!

Heartbeat a dit...
Est-il nécessaire à votre bonheur ?


Il faudrait savoir ce que tu entends par bonheur... ou par amour aussi, d'ailleurs... Parce que je ne crois pas un seul instant que le bonheur existe sans le malheur. Les deux sont consubstantiellement entrelacés. Et puis que vient faire là la nécessité?

L'amour n'est pas "nécessaire" au bonheur: il en produit. Tout comme il produit le malheur sans lequel les instants heureux n'existeraient pas.

Sinon, si on vise une forme de félicité et de béatitude proche de l'encéphalogramme plat, mieux vaut éviter l'amour en arrêtant la fréquentation des humains. J'y songe régulièrement, mais je suis un peu faible des glandes, et j'y reviens quand même.

Heartbeat a dit...
Est-il obligatoire à toute relation ? (pour votre cas)


Obligatoire? Mais enfin, l'amour se contrefout des obligations!
Il est l'un des principaux moteurs de toute relation, mais il en est également le fruit.
A moins d'être complètement déconnecté de soi-même et de ses modalités de relations avec autrui, l'amour investit même le plus éphémère des plans culs.
En tout cas, pour moi il est juste impossible de m'envoyer en l'air avec quelqu'un que je n'aime pas sur le moment, même s'il s'agit de la forme d'amour la plus volatile et intermittente qui soit!

Heartbeat a dit...
Est-il rare ? Ou plutôt fréquent ?


Permanent!
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Heartbeat
#3
analogique a dit...

"L'amour, une rencontre de deux salives. Tous les sentiments puisent leur absolu dans la misère des glandes"
E.M.Cioran in "Précis de décomposition" (1949).

c'est charmant!
analogique a dit...

Oui, bien sûr.
Mais pour moi "être amoureux" et "aimer" sont deux choses très différentes, qui parfois se superposent et coexistent, parfois s'opposent.

Le premier est un état qui ne concerne que soi; il n'y a pas besoin de l'autre pour être amoureux. Exemple extrême: je peux être amoureux d'une belle inconnue le temps d'un voyage en métro: c'est une manière de me faire plaisir qui ne l'implique pas du tout.

Le second qualifie la dimension affective des relations qu'on entretient avec autrui. Les personnes que j'aime sont celles avec qui j'ai des échanges et des interactions qui me nourrissent. Aimer, c'est quelque chose qui se construit et se développe dans le temps, au fil de ces interactions. A force de les fréquenter, on peut même en arriver à aimer des personnes parfaitement détestables dont on ne serait jamais amoureux pour rien au monde.

Parfois, c'est confus: on croit qu'on aime alors qu'on est juste amoureux, sans doute parce que ça nous fait du bien de nous bercer de douces illusions. A ma connaissance, il n'y a que le temps qui permette de faire le tri...

mais ça veut dire quoi alors, quand t'es amoureux d'une belle inconnue dans le métro?
Comment ça, aimer des personnes parfaitement détestables ? Detestables pour les autres, ou pour soi-même ?

analogique a dit...

Si je m'appuie sur ce que j'ai dit plus haut, c'est quelque chose d'absolument impossible à généraliser et à réduire: il y a pour moi autant de formes d'amour que d'individus avec qui j'ai des relations avec des implications affectives. Certaines de ces formes sont sexuées et comportent une charge sulfureuse de désir, d'autres sont vouées à rester platoniques ou à se sublimer ailleurs que dans la rencontre des corps. Peu importe, c'est cette diversité affective qui fait toute la richesse de notre tissu relationnel.

L'amour, peut être aussi nourrissant que pesant et encombrant. Il y a parfois des gens qu'on se passerait volontiers d'aimer, mais qu'on aime quand même. Si! Et s'il s'agit de quelqu'un avec qui on a des relations sexuelles, ça s'appelle être maudit des glandes.

Et puis ta question est centrée (me semble-t-il) sur la perception que nous avons d'aimer ou d'être amoureux, mais je crois que c'est aussi très lié à la manière dont nous nous sentons aimés et désirés. Ça peut être très porteur et nourrissant, mais cela peut aussi être très pesant et fatiguant. Personnellement, je n'en peux plus d'être aimé, et je préférerais avoir la paix. Quelle poisse!

encore une fois, comment ça, des gens "qu'on se passerait volontiers d'aimer mais qu'on aime quand même" ?
"je n'en peux plus d'être aimé" haha, quelle horreur, quelle poisse, effectivement! Happy

analogique a dit...

Il faudrait savoir ce que tu entends par bonheur... ou par amour aussi, d'ailleurs... Parce que je ne crois pas un seul instant que le bonheur existe sans le malheur. Les deux sont consubstantiellement entrelacés. Et puis que vient faire là la nécessité?

L'amour n'est pas "nécessaire" au bonheur: il en produit. Tout comme il produit le malheur sans lequel les instants heureux n'existeraient pas.

Sinon, si on vise une forme de félicité et de béatitude proche de l'encéphalogramme plat, mieux vaut éviter l'amour en arrêtant la fréquentation des humains. J'y songe régulièrement, mais je suis un peu faible des glandes, et j'y reviens quand même.

Tu es bien cynique...
Dernière modification le 02/12/2013 16:49:14 par Heartbeat.
Soyez la première personne à aimer.
analogique
#4
Heartbeat a dit...

c'est charmant!


N'est-ce pas? Les aphorismes de Cioran, pour moi, c'est plus revigorant que n'importe quelle histoire supposée drôle.

Heartbeat a dit...

mais ça veut dire quoi alors, quand t'es amoureux d'une belle inconnue dans le métro?


Ça veut juste dire qu'il me reste encore un peu parfois la faculté de m'imaginer une autre vie que la mienne. "Etre amoureux", c'est du domaine de la projection: se faire un film, se raconter des histoires. Je veux dire par là qu'on peut être amoureux de quelqu'un dont on n'a positivement rien à foutre, juste parce que c'est agréable de se le représenter. c'est même très banal, je crois. Mais ça n'a rien à voir avec l'amour.

Heartbeat a dit...
Comment ça, aimer des personnes parfaitement détestables ? Detestables pour les autres, ou pour soi-même ?


Pour les autres accessoirement, mais je pensais essentiellement pour soi-même. L'amour n'est ni rationnel, ni univoque, ni éclairé. Là encore, c'est très banal. On peut tout à fait aimer dans le cadre d'une relation toxique, et s'attacher à quelqu'un qui ne nous fait pas que du bien. Ça n'est pas moins de l'amour que dans le cadre d'une relation idyllique.

Parfois, on se débrouille aussi pour aimer quelqu'un avec qui ça ne peut pas marcher. Juste pour que ça rate et légitimer le sentiment de se sentir mieux seul!

Heartbeat a dit...

encore une fois, comment ça, des gens "qu'on se passerait volontiers d'aimer mais qu'on aime quand même" ?


Pareil. Il y a plein de relations amoureuses qui sont aussi des relations conflictuelles génératrices de souffrances, et où les blessures sont proportionnelles à l'amour porté. D'ailleurs il est également fréquent d'observer que l'amour peut se retourner en haine aussi facilement qu'un gant. Détester, c'est à peu près la même chose qu'aimer: c'est s'impliquer fortement dans la dimension affective d'une relation.

Heartbeat a dit...

"je n'en peux plus d'être aimé" haha, quelle horreur, quelle poisse, effectivement! Happy


Ah oui, c'est très pénible d'être aimé! Ça fout de la pression affective, on n'est pas sûr de pouvoir être à la hauteur de tout cet amour reçu... Ah la la! C'est épuisant!

Il n'y a que sans amour qu'on ait vraiment la paix. Reste à savoir si cette paix-là est enviable. Je me garderais bien de l'affirmer...

Heartbeat a dit...

Tu es bien cynique...


Non, je ne crois pas être cynique. Je tente simplement de répondre à tes questions.
Lucide, peut-être? En tout cas je m'y emploie...
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Heartbeat
#7
tily a dit...



Donc je pencherai pour le point de vue d'analogique quand il banalise ce "ressenti" d'être amoureux
Bien souvent,se sont des débuts...
Amoureux d'une image fantasmée,idéalisée, partielle de l'autre...
Amoureux de cette image de nous qu'il nous renvoie, elle aussi , flatteuse,t très agréable, mais incomplète!!

Phase où l'on est aveugle à tout ces petits rien qui, le temps aidant, nous sera révélé quand la passion s'estompera...et que la vue reviendra, plus objective...


Stendahl appelait ça la cristallisation amoureuse...
Et votre description est parfaitement juste !
Pièces jointes
Dernière modification le 27/12/2013 20:21:57 par Heartbeat.
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Nanook
#8
Amoureux, je l'ai été 3 fois, et il y en aura d'autre j'espère...au moins un fois.
L'amour est un sentiment, fort, très profond, et violent, et pourtant tellement bon. Un sentiment, le plus égoïste que je connaisse.

Pour ma part il n'est plus nécessaire à mon bonheur, même si je suis un coeur d’artichaut.
Il n'est pas obligatoire dans une relation, d'autant qu'il me faut un certain temps pour devenir amoureux.
J'ai aimé vivre des relations pour ce qu'elle m'apportaient, et ce que je donnais.
Je pense que c'est plutôt rare, on ne donnerait pas sa vie pour n'importe qui.
Soyez la première personne à aimer.