Bergamote83
#24
Le conflit "d'intérêt" que WS expose ici est le parfait contre-exemple de ce que je voulais exprimer.

La "beauté intérieure", ça m'a tjrs fait marrer cette expression ! C'est un truc que l'on a inventé pour que les moches ne se flinguent pas... (je vais pas me faire des copines en disant cela). Smile

L'attraction physique est une chose contre laquelle on ne peut pas lutter. Il est vrai que parfois il a été le dernier frein à une relation. Je me souviens d'un échange passionnel de plusieurs jours avec un dominant mais le jour de la rencontre eut raison de ma passion !

Décidément, ce n'était pas possible : gros, barbu, vieux...arf ! non, comme WS, j'ai eu de la répulsion et même s'il devint mon meilleur ami(il l'est toujours !), je n'ai eu AUCUNE envie de me soumettre à cet homme là !

Je ne suis pas miss monde mais j'aurais eu la sensation de me dévaloriser et d'être tombée bien bas, à vivre du BDSM à tout prix !

Je m'aime, c'est peut-être là la base du problème et je me soigne, dans le sens où je veux pour moi des choses et des partenaires qui me correspondent sans répondre dans l'urgence aux besoins basiques.

Bizarrement, Masterlau n'incarne pas mon idéal de beauté au masculin, mais il me transcende de ses quelques détails que je chéris tant et qui m'excitent. Sa "beauté intérieure" finit de me convaincre que je suis fière de l'avoir trouvé et choisi. Et puis, notre impact a démarré par un bandeau...mais surtout par ma déloyauté du transfert de mon ex-Maître perdu...

Extrait "une relation-pansement" - février 2013

"Mon cerveau était absolument certain qu’Il était revenu et je me tordais de désir et de bonheur de lui appartenir à nouveau ! Je me soumettais d’emblée et dans le plaisir à ses mains qui m’attachèrent en me caressant, après m’avoir déshabillée langoureusement. Je me pâmais de me savoir à nouveau à Lui, même si la méthode était quelque peu différente, plus exigeante, plus rude et moins tendre.

Masterlau m’expliquera plus tard combien il avait trouvé anormal qu’une femme, aussi soumise soit-elle s’abandonne ainsi sans retenue à un parfait inconnu et agacé de penser que mon esprit pouvait être ailleurs, il avait alors arraché d’un coup sec le bandeau en me disant : « ouvre les yeux et regarde moi ! » alors que j’étais à genoux à le sucer avidement.

Quel choc de découvrir un autre homme que CKristo ! Je soupçonnais mes yeux de me mentir, ma mémoire de ne pas le reconnaître, tellement mon cerveau était convaincu qu’il ne pouvait y avoir méprise.

Ce Maître n’était pas le mien, pas celui que j’attendais et que je désirais, comme une mauvaise blague ! Mais mon corps me trahît, son sourire m’encourageât, sa caresse dans mes cheveux me rassurât et je me devais de satisfaire ce qu’il attendait de moi, parce que je m’étais soumise à ses pieds et y avais déjà pris plaisir.
"


Celui qui venait de m'abandonner était pour moi l'idéal masculin mais le manque d'alchimie et l'insuffisance d'échanges nous a maintenus dans une relation purement physique dont la cérébralité n'était plus alimentée au fur et à mesure...

Extrait "Dans la cour du Grand" - octobre 2012

"C’est ainsi que je fus devant sa porte, le cœur battant, la bouche sèche, la vulve mouillée et les yeux brillants d’excitation… J’ai inspiré un grand coup avant de frapper deux petits coups discrets à sa porte. Tremblotante, j’ai entendu son pas léger s’approcher de cette dernière « rambarde de sécurité » qu’il a ouverte en grand, sans un mot ni un sourire, ses yeux sévères plantés dans les miens…alors qu’il me découvrait comme sortie de l’écran qui avait abrité une belle complicité naissante.

J’étais subjuguée par ce regard, tentée par cet homme soigné et beau comme j’en avais vu rarement… Si j’avais dû décrire mon idéal masculin, je l’aurais décrit lui…

Pas très grand, ni gros, ni mince, les épaules larges, la taille fine, le ventre plat, un brun ténébreux, un regard dur et doux à la fois, une bouche fine, un nez aquilin… Il était parfait !

Il était vêtu de cette même chemise grise qu’il portait sur la photo qu’il m’avait envoyée de lui, un jean qui mettait en valeur ses hanches fermes, il était pieds nus. Parce qu’il connaissait mon goût prononcé pour la toison ventrale chez un homme, il avait pris soin de laisser les deux pans de sa chemise ouverte… Ce spectacle achevait de me faire baver l’entrejambe, j’aurais donné un empire à cet instant pour y glisser mes doigts !
"

Dans ces conditions où les yeux envoient une information positive au cerveau, inutile d'attendre de manger pour avoir de l'appétit !
2 personnes aiment ça.