Bergamote83
#2
Comme d'habitude, je ne vais certainement pas me faire des amis, mais ça n'est pas bien grave, puisque je n'en cherche pas... Smile

Pour moi, le BDSM a 20 ans n'a aucun sens ! Je m'explique. Entrer en soumission est une somme de renoncements. Or, à quoi renonce-t'on à 20 ans lorsque l'on n'a rien connu ? rien acquis ? Mise à part son tricycle à peine remisé ? Smile

A peine sorti des jupons de maman", on cherche, par confort, l'encadrement d'un Maître. C'est juste rassurant, rien n'est réellement consenti.

En ce qui concerne la domination, à 20 ans, on n'est pas crédible. La domination, ce n'est pas celui qui gueule le plus fort pour faire mettre à 4 pattes celle qui craint (je schématise vulgairement, volontairement et pour faire court). Il faut avoir acquis "de la bouteille" et surtout savoir se contrôler avant d'avoir la prétention de maîtriser l'autre.

A mon avis, entrer dans le BDSM à 20 ans permet de gérer certaines frustrations ou complexes. Il n'y a pas vraiment de choix.

Alors certains/certaines jeunes fougueux/ses, à travers de belles phrases issues des meilleurs livres, tenteront de me faire gober le contraire, se liguant parfois en meute ou me renvoyant à mon grand âge...mais l'expérience de la vie est imparable.

Je rejoins l'avis d'Oplum. Le BDSM est une question d'évolution. S'ils ont des pratiques "extrêmes" à 20 ans, que feront-ils à 50 ??

Aussi j'ai envie de dire aux jeunes : faites d'abord vos "preuves" en vanille. Aimez, construisez-vous, éduquez vos enfants, faites professionnellement votre "trou" et ensuite, venez dans le BDSM, armés de tous ces bagages, lesquels vous auront apporté leurs lots de déconvenues, d'efforts, de sacrifices et de bonheurs aussi.

C'est ainsi que votre soumission aura la valeur de toutes vos expériences et connaissances déposées en offrande aux pieds d'un Maître.

Le BDSM n'est pas une thérapie, ni un assistanat. Il faut savoir où on met les pieds car le retour en arrière n'est plus possible.
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