Ce qui est marrant c'est que la forme change (je note l'effort, peut-être Empire a-t'il remarqué que vlan et moi étions ensemble, peut-être a t'il lu un de nos textes montrant que ce que nous vivons n'a rien de faux ou de superficiel, mais bon, on peut rêver), mais le fond reste toujours le même. Le BDSM en jeu, c'est léger, sans risque. Ben voyons...
Quand je vois les marques que me laissent certains jeux et qui durent parfois une semaine, quand ce que je fais me remue profondément et que certains gestes, même anodins, me bouleversent, quand je ressens les cordes et tout l'attachement que j'ai pour mon partenaire, quand celui-la me manque affreusement, je me dis qu'il n'y a rien de léger, ou sans risque.
D'ailleurs, parlons de cette notion de risque... J'avoue ressentir beaucoup d'incompréhension quand je la vois associée au BDSM et même posée en "facteur" pour que celui-ci soit "Vrai" et "DDCN"... Je fais partie de cette génération où tout est fait pour que la sexualité soit protégée. Je suis la génération chanceuse qui connaît déjà les maladies sexuellement transmissibles, celle qui n'a plus qu'à appliquer les conseils de ses aïeux pour pouvoir pratiquer tout ce qu'elle veut sans (presque) aucun risque. Depuis que je sais comment on fait les bébés, on me dit "protège-toi", "fais-attention à ce que tu fais"... J'ai donc grandi et évolué avec cette idée que le sexe (et tout ce qui s'y rapportait) était quelque chose de sain mais à contrôler, à protéger...
Et du coup, j'ai aussi retrouvé cette notion de régulation et d'auto protection avec le SSC (Sure, Sane, Consensual) et le RACK (Risk-aware consensual kink)... J'ai aussi évolué, comme dans ma sexualité, avec cette idée qu'en tant que soumise ou domina, j'aurai TOUJOURS mon mot à dire, et que mes partenaires auraient TOUJOURS le leur à dire. Et qu'il n'y aurait rien de forcé, que j'essaierai d'être au maximum au courant de ce que mon partenaire aura envie de me dire sur son univers fantasmatique, sur ses tabous, ses barrières, les pratiques infaisables... Et que je le traiterai TOUJOURS en tant qu'être humain (et donc mis sur un pied d'égalité, pas en dessous, pas au dessus) avant de le chosifier, de l'animaliser, de le pontifier, etc. Je préfère la sérénité et la sécurité.
Alors, oui, une différence de mentalité, mais de génération aussi, sans doute...
Quand je vois les marques que me laissent certains jeux et qui durent parfois une semaine, quand ce que je fais me remue profondément et que certains gestes, même anodins, me bouleversent, quand je ressens les cordes et tout l'attachement que j'ai pour mon partenaire, quand celui-la me manque affreusement, je me dis qu'il n'y a rien de léger, ou sans risque.
D'ailleurs, parlons de cette notion de risque... J'avoue ressentir beaucoup d'incompréhension quand je la vois associée au BDSM et même posée en "facteur" pour que celui-ci soit "Vrai" et "DDCN"... Je fais partie de cette génération où tout est fait pour que la sexualité soit protégée. Je suis la génération chanceuse qui connaît déjà les maladies sexuellement transmissibles, celle qui n'a plus qu'à appliquer les conseils de ses aïeux pour pouvoir pratiquer tout ce qu'elle veut sans (presque) aucun risque. Depuis que je sais comment on fait les bébés, on me dit "protège-toi", "fais-attention à ce que tu fais"... J'ai donc grandi et évolué avec cette idée que le sexe (et tout ce qui s'y rapportait) était quelque chose de sain mais à contrôler, à protéger...
Et du coup, j'ai aussi retrouvé cette notion de régulation et d'auto protection avec le SSC (Sure, Sane, Consensual) et le RACK (Risk-aware consensual kink)... J'ai aussi évolué, comme dans ma sexualité, avec cette idée qu'en tant que soumise ou domina, j'aurai TOUJOURS mon mot à dire, et que mes partenaires auraient TOUJOURS le leur à dire. Et qu'il n'y aurait rien de forcé, que j'essaierai d'être au maximum au courant de ce que mon partenaire aura envie de me dire sur son univers fantasmatique, sur ses tabous, ses barrières, les pratiques infaisables... Et que je le traiterai TOUJOURS en tant qu'être humain (et donc mis sur un pied d'égalité, pas en dessous, pas au dessus) avant de le chosifier, de l'animaliser, de le pontifier, etc. Je préfère la sérénité et la sécurité.
Alors, oui, une différence de mentalité, mais de génération aussi, sans doute...
Dernière modification le 24/02/2015 11:09:48 par Heartbeat.
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