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#1
Trés simple : quand elle m'a donné son collier a accroché autour de son cou.
Soyez la première personne à aimer.
Blacksun16
#2
Bonjour,

Pour ma part je lui soumets des tests, si elle y satisfait alors elle signe le contrat de soumission puis je lui offre son collier.
Je choisis le collier en fonction de la personnalité de la soumise. Un fois ce passage terminé je considère qu'elle m'est liée et que je suis son maître,alors l'éducation peut commencer.
Soyez la première personne à aimer.
Je crois avoir déjà vu sur un autre forum une question analogue.
Pour moi, on est dominant-e (ou soumis-e).
C’est un état, indépendamment de la manière de se se comporter avec autrui dans la relation.
On devient « Maitre » (ou Dom ou soumise - esclave- lorsqu’on est accepté(e) comme tel(le) par l’autre.
A titre personnel, je fais par ailleurs la distinction entre Dom et Maître, la domination jouant davantage sur la psychologie alors que dans la notion de Maitre, les aspects physiques sont au moins aussi important.
Enfin, et pour être complète quant à ma vision des choses (la nôtre, puisque mon « Maitre » la partage), lorsque nous sommes en présence de tiers, amis, famille, seuls mais hors « cadre bdsm » ou encore lors de moments de tendresse ou de sexe « vanille », il n’y a plus de « Maitre » ni « d’esclave » mais Maxime et moi, un homme que je respecte, qui me respecte pour ce que suis et qui me traite comme son égale.
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Bonjour FemmeFemelleEsclave;
Je vous comprends mal là dessus:
"A titre personnel, je fais par ailleurs la distinction entre Dom et Maître, la domination jouant davantage sur la psychologie alors que dans la notion de Maitre, les aspects physiques sont au moins aussi important"
Du haut de mon ignardise j'eus pensé que la domination ne désignait qu'un rôle que l'on assume... de quelques instants à quelque chose de plus durable avec un distingo supplémentaire dominateur=actif ; dominant=actif et/ou passif...
Quant à l'appellation "Maître"... j'y vois une notion de possession, de surcroît légitimée par une connaissance plus approfondie de soi, de l'autre et de ses pratiques...à un niveau garantissant en outre fiabilité, constence... qui semble moins indispensable dans un rôle de dominant/dominateur. En bref, la maîtrise suggère une certaine bouteille.... non?
Soyez la première personne à aimer.
M des Sens
#5
Une question intéressante et qui m'interpelle grandement...
3133
.......
A quel moment vous, messieurs les dominants vous déclarez-vous le maitre de votre soumise? ....
Je ne pense nullement que l'on puisse s’ auto-proclamer "Maître" ou de décider de l'être envers la personne qui s'offre à nous...voir aux regards des autres
C'est une marque, pour moi, d'une grande reconnaissance, de respect et surtout de l'acceptation de la part de l'autre d'être pour Elle.
Et de fait, seule cette personne peut m'offrir ce titre...
De plus, j'aime que l'on m'offre, que l'on me donne...Et recevoir ce "Titre"...C'est prendre tout l'être...Etre le "Roi", le Maître absolu de la décadence de cette honneur fait et surtout de la personne...Un précieux, un joyau d'absolus...et qui mérite alors toute les attentions
J'ai toujours eut du mal avec les gens qui s'affichent ouvertement ainsi surtout quand ils sont seuls...(Quoique, ils sont maître d'eux... ;) )....
Par ailleurs, j'ai rarement accepté d'être nommé ainsi, surtout dès le départ...ce titre prend, avec le temps une vrai "valeur" moral à mes yeux....
...
j'eus pensé que la domination ne désignait qu'un rôle que l'on assume... de quelques instants à quelque chose de plus durable avec un distingo supplémentaire dominateur=actif ; dominant=actif et/ou passif...
Quant à l'appellation "Maître"... j'y vois une notion de possession, de surcroît légitimée par une connaissance plus approfondie de soi, de l'autre et de ses pratiques...à un niveau garantissant en outre fiabilité, constence... qui semble moins indispensable dans un rôle de dominant/dominateur. En bref, la maîtrise suggère une certaine bouteille.... non?
Je ne pense pas que la domination désigne un simple rôle, mais vraiment plus un état de fait d'Être...
Je me défini aisément comme dominant, par ce désir qui m'anime de "diriger", posséder, dicter (Et pleins d'autres choses encore) et qui dépasse, même, le cadre de ce Jardin des Sens...
C'est un besoin qui est en moi, mon caractère...et qui est là depuis toujours...et je ne puis changer cela...
Et, bien qu'ayant de la bouteille ;)...Je suis loin d'être "Maître" en ce domaine de l'indécence...car chaque personne, chaque moment est une découverte...
Certes, on a une maîtrise, par l'expérience, de certaines "pratiques"...
Mais on ne peut être Maître de toute les situations avec un être de chair et d'Os...Et combien même...
A la longue on s'emmerderait à tout maîtriser...Non ?...
Dernière modification le 22/01/2020 06:21:10 par M des Sens.
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Bonsoir M des Sens;
et merci pour votre retour.
Comme vous avez pu le constater les choses ne sont pas tout à fait claires pour moi... aussi j'interroge, au risque de dire des conneries (m'enfin comme dit l'ami Forrest: "N'est stupide que la stupidité"). L'idée est de trouver parmis la diversité des approches une définition assez communément entendable pour éviter toute méprise et faciliter des prises de contact jusque là laborieuses... Et mieux me comprendre.
J'évolue pour ma part dans deux tendances contraires... mes ressentis et pulsions pouvant souvent relever de votre définition de l'état de dominant... (ce qui était particulièrement prédominant durant mon enfance... et m'a attiré pas mal d'ennuis)... ceci dit mon intellect a fortement tendance à freiner des quatre fers dès lors qu'il s'agit de "posséder" ou même d'imposer quoi que ce soit (hors cas de force majeure)... celui ci me suggère avant tout recul, tempérence... et nie fortement mes désirs jusqu'à l'annihilation pour ne tenter de laisser place qu'à ce qui je présume être la réalité. Je me sens d'ailleurs aujourd'hui plus à l'aise dans un rôle de second, de conseiller, d'observateur... Mais côté désir la carrence a fini par être patente.
Dans ma famille ce revirement de comportement reste d'ailleurs source d'étonnement et d'incompréhension... voir de consternation... car je n'ai pas été élevé et éduqué dans l'optique de rester en retrait.
Quant à la maîtrise, j'y voyais naïvement une sorte de conjonction entre le possédant d'un esclave au sens très commun du terme; et celle qu'on peut entendre d'un artisant... ou d'un artiste... Regroupés sous une "étiquette".
Le temps me manque pour développer d'avantage, mais merci d'avoir éclairé ma lanterne...
Si je peux vous être plus clair... n'hésitez pas.
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@Exit Mankind, sur le distinguo Dom/Maitre.
Je me suis sans doute mal exprimée. Pour moi, « Maitre » (c’est ainsi que je m’adresse à Maxime dans nos relations intimes) induit une relation avec une composante non seulement de domination (imposer ses désirs à l’autre) mais aussi clairement sado-masochiste ( prendre plaisir à imposer la souffrance physique). Vis à vis d’un « Dom », j’emploierai le mot « Monsieur » pour m’adresser à lui. Mais je vous accorde qu’entre le couple Dom/soumise et Maitre/esclave, la frontière est tenue. Et dans tous les cas, ce « statut », Dom(inateur) ou Maître, c’est la soumise-esclave qui l’accorde. Un homme peut être dominant, c’est une question de personnalité. Il ne devient Dom ou Maitre que si l’autre le reconnaît comme tel.
Par contre, le dominant passif, j’avoue que j’ai du mal. Pour moi, difficile d’être à la fois dominant et passif, passif induisant l’idée de subir.
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@Exit Mankind, sur les différents sens du mot Maitre. « Quant à la maîtrise, j'y voyais naïvement une sorte de conjonction entre le possédant d'un esclave au sens très commun du terme; et celle qu'on peut entendre d'un artisant... ou d'un artiste... Regroupés sous une "étiquette".
Vous oubliez les avocats. Mes clients aussi m’appellent « Maitre ». Cette politesse d’usage, avec son côté désuet, me fait toujours sourire.
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zig63
#9
Bonne question @Dieu.
Pour moi, dès que la femme a son collier, elle devient ma soumise.
Soyez la première personne à aimer.
Maitre-d'oeuvre
#10
En ce qui nous concerne, je ne me suis jamais déclaré son maître, mais j'ai accepté de l'être à sa demande. Alors je l' ai avisée que sa posture l'engageait de façon permanente, elle en est convenue, et je lui ai alors passé le collier.
Depuis, je suis son Maître et elle ma soumise. C'était il y a 13 ans.
:smiley:
Soyez la première personne à aimer.
M des Sens
#11
Bonsoir M des Sens;
et merci pour votre retour.
Je vous en pris...Ce lieux est là pour échanger le regard de chacun et apporter des pierres aux édifices de chacun
... L'idée est de trouver parmis la diversité des approches une définition assez communément entendable pour éviter toute méprise et faciliter des prises de contact jusque là laborieuses...
Je me permet de souligner vos mots qui m'ont interpellés....
Certes, il est préférable de savoir qui l'on est en "regardant" ce que d'autres sont/Font....Mais ne tombez guère dans l'imitation ou le "Parce que c'est ainsi qu'il faut être, alors je suis ainsi"...
J'entends par là, qu'il est des plus important d'être Vous, vous-même que d'être dans un "pastiche" d'autres...
En étant vous, avec vos mots, votre propre vision, vos ressentis et désires, vous aurez l'approche qui vous est et forcément, en étant vrai...Ainsi, vous trouverez l'écho à vos envies et serez en mesure de vivre ce qui vous fait écho...Et un être en sera plus conquis ...
Laissez simplement le temps faire, laissez-vous guidez par vos instincts, votre personnalité...Ainsi les portes seront grandes ouvertes à vos dessins d'être...
Dernière modification le 23/01/2020 07:01:01 par M des Sens.
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@FemmeFemelleEsclave
Le sentiment que j'ai là dessus, c'est qu'en abordant les choses sous l'angle du rythme, il est possible de jouer sur les deux tableaux. Je pense ainsi en termes de rythmes ascendant et décadents, dont la perception fine est directement liée à l'acuité des sens et à la possibilité d'accrocher ou du rompre la phase vis à vis de l'écoulement du temps.
Dans certains états d'émulation intense qu'on peut facilement rapprocher, ou opposer au "subspace", le rythme des influx nerveux devient tel que la reprise de contrôle devient alors possible à tout moment. Le reste étant question de "bascule psychologique", de pouvoir se concevoir, se ressentir et se projetter un sens ou dans l'autre.... ici l'inconnue serait de comprendre comment celà peut s'induire dans un rapport à la fois complice et antagoniste...mon n'expérience n'étant basée que sur du strict antagonisme...
Mais je disgresse du sujet d'origine...veuillez m'en excuser, bien que je trouve que cette précision méritait d'être apportée.
@M des Sens:
J'ai même pas spécialement le choix, je suis très profondément ancré dans l'individuation et les manifestations grégaires, dont le mimétisme, sont plus sources d'angoisse qu'autre choses.
Je ne triche pas, n'avance pas masqué... Ne vous en faites pas pour ça ^^.
PS: Passant par là lire la suite je me rends compte que ma réponse est à côté de la plaque... Navré de cette méprise.
Je n'ai nullement la prétention d'être ni dom, ni maître... j'essaye juste de faciliter mes échanges; mieux comprendre, mieux être compris, au cours de mes discussions ici. Dans l'immédiat je suis ici pour déposer les armes... aux pieds de celle qui pourrait me voir et m'accepter dans tous mes paradoxes, tolérer ma misérable flagornerie et mon impudente adulation (fallait bien dédramatiser...)... et avant tout pour apprendre.
Si un jour je peux moi aussi partager mes expériences et être utile à mon prochain, c'est kioul... mais n'en suis pas là loin s'en faut.
Dernière modification le 23/01/2020 23:24:50 par Exit Mankind.
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SoyeuseSm
#13
Bonjour tout le monde,
Pour ma part et contrairement à FemmefemelleEsclave, que j'apprécie beaucoup par ailleurs, je ne distingue pas selon l'aspect psychologique ou physico sexuel.
Pour moi le dominant est celui avec lequel j'ai pu avoir des relations ponctuelles pour des séances par exemple occasionnelles. Ou bien le dominant peut être celui avec lequel je débute une relation de soumission suivie et qui deviendra mon Maître par la suite quand la relation sera plus suivie plus profonde plus intense. Donc pour moi le statut de Maître s'acquiert avec la complicité le temps.
En revanche pour moi il implique un cap qui est passé. Un niveau de confiance de part et d'autre installé. Et un degré de soumission supplémentaire.
Mon Maître je lui fais mes petites confidences de soumise et surtout je lui appartiens. Je le laisse décider (bon pas toujours hein parce que moi je suis bratz et switch... Mdr. Mais j'essaie promis).
Mais pour moi le dominant est un guide psy et sexuel.
Voilà pour ma petite contribution.
Bonne journée à tous
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Bonsoir, je reconnais le titre de Mon "Maître" le Dom a qui j'ai fait la demande et qui l'a accepté, après moultes échanges et discussion.
Je suis de nature soumise certes mais seulement a celui aux pieds de qui j'ai déposé ma soumission, et non pas a tous les Dom, ce qui n'empêche pas le respect, du moment que ce dernier soit réciproque.
Quant aux Dom qui essaient de s'imposer a moi en jouant les fanjo j'ai tendance a la souminer comme me l'a dit un certain Kéké Dom
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HCL
#15
Le costume de maitre m'est bien trop grand, et je n'aime pas les habits folkloriques.
Bon salomé va encore dire que je dénigre ce qui m'est étranger mais pour cette fois, elle pourrait ne pas avoir totalement tord.
Je ne me proclame pas maitre, et malgré un certain nombres d'années dans ce milieu, je n ai jamais eu l'envie de cet attribut.
Je le trouve pompeux, ennuyeux, prétentieux, demago etc... Sans doute parce que beaucoup se sentent obligé d'affubler leur pseudo de l'épithète "Maitre", juste au cas ou l'écervelée qu'est la soumise par nature n'ait pas compris à quelle personne elle a à faire.
Ca c'est pour le coté folklore.
Après il y a un autre point bien plus important. La personne avec qui je partage cela, je ne souhaite pas "que la soumise". Certes j 'aime ce qu'elle offre dans sa façon d'être à moi dans nos moments intimes, dans nos cordes etc... Mais tout autant et surtout, j'aime la femme qu'elle est sans qu'il y ait autre chose entre nous qu'une relation amoureuse, humaine, égale un à l'autre.
Je n'ai donc ni le besoin, ni l'envie d'être "Maitre", dans ma relation être un à l'autre est bien plus fort que ce mot de maitre ou toutes autres AOC revendiquée.
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Tindalos
#16
Maître n'est pas pour moi une chose à prendre au pied de la lettre, mais plus une façon de mettre un mot sur un lien particulier entre deux personnes. Ni plus, ni moins. Comme le vouvoiement, c'est plus pour moi une histoire de mise en scène, parce que de toutes façons, la DS, ce n'est, pour moi, ni un rapport de force, ni un rapport de supériorité, mais le don librement consenti du contrôle de certains aspects de la vie d'une personne à une autre.
Je reconnais que c'est flatteur, le vouvoiement, le maître, mais je n'y suis pas spécialement attaché, et je peux facilement m'en passer. Et nul besoin de demander du Maître Machinchose à tout bout de champ, mon pseudo suffira.
Je pense que la surenchère dans le protocole n'est qu'une façon de se rassurer, si une personne vous offre sa soumission, ce n'est pas quelques particularités de langage qui vont changer grand chose...
Comme le dit HCL, je ne suis pas qu'avec une soumise, mais aussi avec une compagne, donc à certains moments, il faut bien oublier tout cela, comme dans les moments publics, en famille ou autre...
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@SoyeuseSm.
Merci pour la nuance que vous apportez à mon propos.
«Pour moi le dominant est celui avec lequel j'ai pu avoir des relations ponctuelles pour des séances par exemple occasionnelles. Ou bien le dominant peut être celui avec lequel je débute une relation de soumission suivie et qui deviendra mon Maître par la suite quand la relation sera plus suivie plus profonde plus intense. Donc pour moi le statut de Maître s'acquiert avec la complicité le temps ».
Je vous rejoins complètement à ce sujet.
Aujourd’hui, le terme de Maitre, je ne le réserve qu’à un seul. Celui auquel j’appartiens (exclusivement). Pour les autres. Ceux que j’ai connu avant et qui n’étaient que des partenaires de rencontre, il m’arrivait, à leur demande, de les appeler « Maitre » le temps d’une « séance ». Mais ce n’était qu’un jeu de rôle, auquel ni eux ni moi ne croyions.
Avec Maxime, je ne suis plus dans le « jeu de rôle » et le mot « Maitre » a pris tout son sens, celui auquel je me réfère. Il est mon « Maître » dans l’intimité, parce que j’ai voulu me donner pleinement à lui.
Dans une relation exclusive qui joue sur tous les tableaux, psychologique, physique (y compris me soumettre à la violence qu’il porte en lui dans son comportement de Mâle dominant) et sexuel.
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@Hcl : pour moi, aujourd’hui, le mot « Maitre » ne relève pas (plus) des aspects « folkloriques » du bdsm. Il correspond à la nature même de notre relation (dans la sphère intime, je précise. Le reste du temps, il est Maxime). Il est pour moi le « Maitre », celui qui décide, qui m’impose ses désirs, qui jouit de moi comme il l’entend. Parce que lui appartiens.
@Tindalos. J’ai une vision différente des choses. Utiliser le mot « Maitre », vouvoyer celui que j’ai reconnu comme tel, ne relève pas(plus, voir mon post précédent) de la mise en scène ou de la surenchère dans le protocole.
Certes, cela traduit le lien particulier qui nous unit, mais les mots, pour moi, ont un sens. Quand j’emploie « Maitre » pour m’adresser à Maxime, je m’inscris dans un rapport de force, je le reconnais comme supérieur à moi, son esclave.
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Lady Spencer
#19
Nous évoquons ce mot de Maître, avec tout ce que cela comporte et que vous avez fort bien décrit, les unes et les autres, mais il y a la même chose avec "Maîtresse" : que l'on flanque à toutes les sauces, avec les mêmes dérives, les mêmes incohérences parfois, bref.....les appellations d'origine incontrôlée pourraient faire sourire si le fond n'était pas plus sérieux .
Lorsque l'on me donne du Maîtresse au 1er échange, je recadre vite et offre d'autres possibilités pour me nommer.
Ma seule acceptation du mot, reste définie par "la maîtrise que j'ai de certains jeux, actes, ...etc" : la 1ère "qualité" du Maître ou de la Maîtresse, est bien cette MAITRISE que l'on doit posséder avant de prétendre posséder qui que ce soit .
Si l'on perd cette maitrise, ou si elle ne fait pas partie de soi au départ, perso, je trouve l'appellation non fondée.
J'ai croisé des "Maitresse froufrou" au comportement hystériforme, se tapant des crises de colère lorsque le pauvre soumis entre leurs pattes, n'obéissait pas au 1/4 de tour, et s'exposait alors à une vindicte disproportionnée et parfois dangereuse.
Les soumis-es ont parfois "besoin" de donner du Maître-esse, pour "entrer" dans leur personnage et ce n'est nullement une critique : de poser ce terme là, est une reconnaissance et une sécurité (d'après les dires de personnes soumises) : "je vous nomme Maître-esse, car je vous remets les clés de ma soumission, j'ai confiance en vous et vous me protégez, contre les autres et parfois, contre moi-même" : là, le titre peut revêtir une certaine "gloire"
Un autre point aussi sur le terme Maîtresse, est le coté vénal que l'on retrouve souvent sur nos sites : il est prudent de faire le distinguo juste pour ne pas dépasser le montant autorisé de votre découvert .
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Tindalos
#20
@FemmeFemelleEsclave, c'est vous qui avez donné les clefs de votre statut, qui avez abandonné le contrôle, donc, quel que soit le niveau d'implication, il s'agit d'une mise en scène de la relation, à moins que vous n'ayez été achetée au marché, vous êtes là parce que vous le voulez.
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
#21
@Lady Spencer, c'est vrai que certains soumis se sont fait une spécialité de l'obséquiosité, c'en est parfois risible...
Je me permets bien humblement de déposer ce commentaire à vos pieds raffinés et dignes d'éloges, en espérant que vous accepterez d'en lire l'insignifiant contenu et n'en prendrez pas ombrage, Lady Spencer.
En vous donnant toute l'assurance de ma dévotion envers votre supériorité féminine indéniable,
Votre prosterné Tindalos.
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@Tindalos. J’aime bien faire les marchés, avec Maxime. Tous deux nous détestons les supermarchés. Mais flâner ensemble, faire nos courses en nous arrêtant devant tel ou tel étal, parler, échanger, ça fait partie des petits plaisirs de la vie que nous aimons partager. ????
Mais il y a longtemps que la traite humaine n’existe plus (au moins chez nous ). Et il ne m’a pas « achetée ».
C’est vrai que les clefs de mon statut, c’est moi qui les lui ai données, lui conférant en même temps le statut de « Maitre » que lui reconnais (dans l’intimité).
Pour autant, avec lui, ce statut, le mien, le sien, aujourd’hui, je ne vis plus comme une « mise en scène ». Mais comme quelque chose que je porte en moi, le désir qu’il me considère comme sa chose, sa propriété.
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Dragan
#23
Pour ma part j'étais du genre par le passé à me foutre parfois royalement du fameux protocole quand il ne concernait pas ma partenaire ou moi. Je prenais parfois un malin plaisir à ne pas mettre de gants en usant de ma plume très acérée avec ces milimaitres de pacotille autoproclamés, ces dominettes venales, ces égos surdimensionnés, ou fervents gynarchistes. Au diable le protocole, le respect ça se mérite et ça se gagne. Un bon Maître n'a peut être pas à exiger qu'on le nomme ainsi , la majuscule, le vouvoiement, et tuti quanti, il va l'inspirer par sa sagesse, sa classe, son humilité, son intelligence.....
Comme l'a dit Madame Ladyspencer, je vois aussi dans ce mot de Maître le "maîtrise", mais encore faut il en être digne?
En tous les cas hors collier pour moi c'est Monsieur et Madame.
Au delà de ça, à mon humble avis on est Maître quand on a une soumise, sinon dans le cas contraire on est juste dominant.
Ceci dit , avec l'âge j'ai un peu changé d'avis. J'ai fait une longue pause avec le bdsm avant de redevenir soumis à ma Maîtresse. Ma vie dans ce laps de temps a beaucoup changé, je me suis réalise matériellement, professionnellement, spirituellement et pour la première fois je me sens vraiment bien dans mes baskets. Pour autant si je me sens bien dans ma tête, je suis encore complexé dans mon corps et j'ai envie de me plaire. Autant pour moi que pour ma Maîtresse.
On a parlé tout de suite avec ma Maîtresse, qui est bienveillante. Hors séances quand nous nous voyons, sa domination s'exprime donc dans ce domaine. Elle aime que j'use d'un langage châtié, que je ne sois pas trop familier avec Elle, que je sois beau, élégant, galant, et attaché au protocole. Elle contrôle donc comment je m'habille, me coiffe, me parfume, ce que je mange et m'oblige aussi à faire du sport de façon assidue. Et j'avoue que j'y prend plaisir, autant pour moi que pour Elle. Ça me rend fier de moi, de ma condition de soumis à ses pieds.
Tout ça pour en venir où? Pour vous expliquer que dans ma bouche du coup, le mot "Maîtresse n'a plus la même saveur que par le passé avec les autres. Elle a une certaine emprise pour moi, me rend meilleur et je lui en suis infiniment reconnaissant, au delà des sentiments amoureux que j'ai pour Elle.
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Lady Spencer
#25
53002
" leur donner pour leur évanouissement dans la relation"
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#26
Je me disais bien que je ne me sentais pas en forme en lisant tout ça .......:scream::fearful::confounded:
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Lilas
#27
De manière générale je n'aime pas qu'on me vouvoie ou qu'on m'appelle maîtresse et je sanctionne en général assez sévèrement les personnes sous mon emprise qui s'essayent à l’exercice. Peut être parce qu'en tant que soumise on m'a trop forcé à donner du maître pour un oui ou pour non et qu'ayant toujours eu plusieurs partenaires en même temps ça me paraissait assez artificiel. En général, je préfère qu'on se trouve des noms un peu plus personnel qui symbolise la nature de notre relation et en quoi elle est unique. Je me souviens notamment de "sas et bête", "lumière et obscurité", "collectionneuse et jouet", "monstre et humain"....
Je vais surement faire hurler même si je ne pense pas m'éloigner tant que ça au final de l'opinion de certain.e.s. mais je pense que domina comme soumise ne sont que des illusions. On n'existe pas au préalable en fait. J'aime bien la phrase de brel qui dit, "je prétend que le talent ce n'est rien d'autre que l'envie". Et je pense qu'à la base y'a juste des envies en effet. On devient talentueuse ensemble, pas seule. On devient talentueuse en s’excitant réciproquement. Ça m’excite de voir mes soumis.e.s sombrer et se perdre dans mes bras. Inutile de s'enrober de titre pour cela, l'évidence est la juste sous nos yeux.
Au final, quand est-ce que je me déclare la maîtresse de ma soumise/mon soumis ? Jamais vraiment en fait. De même que je n'ai pas besoin de dire qu'une personne est mon amoureuse/amoureux pour que cela soit flagrant pour tout le monde. Je la/le possède en tout instant et en tout lieu et c'est ce qui rend notre relation si spéciale.
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