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Lady Spencer
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Sur des conseils amicaux, je reposte ici l'écrit que j'avais mis en article, pour avoir vos commentaires .



Une pratique extrème pour les uns, un jeu médical contrôlé pour d'autres, les jeux urétraux existent en BDSM, et ne me laissent pas indifférente, loin s'en faut !
Voici quelques notions à connaitre avant de plonger dans le vif du sujet (enfin, on peut dire ça autrement.....)

L'urètre est un conduit allant du col de la vessie au méat urétral, c'est-à-dire à l'orifice qui permet l'écoulement des urines (et du sperme chez l'homme). Le diamètre moyen d'un urètre est d'environ 10 mm.

Chez la femme, ce conduit est court (environ 3 à 4 cm à peu près), droit et son orifice se situe au niveau de la vulve, précisément entre le clitoris et l'orifice du vagin.
Chez l'homme, ce conduit est d'environ 10 à 12 cm et est constitué de trois parties :

L'urètre postérieur mesure environ 4 cm et fait suite au col de la vessie "entouré" par la prostate. Cette partie de l'urètre est également appelée urètre prostatique, au-dessous duquel on distingue le sphincter urétral qui permet la continence (retenir les urines selon la volonté).

C'est dans l'urètre prostatique que viennent s'ouvrir les canaux éjaculateurs, et les canaux prostatiques, qui permettent l'écoulement du sperme.

Les deux autres parties constituent l'urètre antérieur, long d'environ 8 à 10 cm et comprenant en périphérie le corps spongieux et les corps caverneux.

C'est également cette partie de l'urètre qui traverse le scrotum et le pénis et enfin le gland pour aboutir au méat urétral.

On "visite" la seconde partie de l'urètre (ou urèthre) limitant ainsi les risques traumatiques et infectieux : attention, ces risques existent bel et bien et ne sont pas à négliger dans cette pratique.

L'existence de douleurs, lors de "ce jeu", est relative et surtout, très subjective, donc, individuellement ressenties.
La peur d'offrir son corps avec un tel degré d'abandon, peut bloquer le soumis ou la soumise : inutile d'insister si le désir n'est pas réciproque, certains soumis ne pourront jamais dépasser cette crainte d'examens internes et cela se respecte totalement.

Ce n'est pas une pratique "simple", des connaissances anatomiques sont indispensables pour ne pas causer de lésions urétrales (en service d'uro, j'ai vu des hommes passionnés d'auto-sondage sexuel, se flanquer des germes et/ou des traumas nécessitant des interventions chirurgicales) et ce n'est pas, non plus, une pratique à réaliser tous les jours (à mon avis)

C'est comme le reste : la rareté fait le plaisir de la chose !

Si vous avez le désir de vivre cela ou si vous avez déjà pratiqué ces expériences, pouvez vous en parler svp ?
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