BlancheSauge a dit...
Éduquer serait-il la version soft du dressage ?
Allez, moi aussi je me lance à la tentative de définitions.
L'éducation consiste à (faire) acquérir un ensemble connaissances et de codes. Dans le cas des enfants, elle relève de la construction de l'autonomie du sujet dans l'acquisition de ce qui est bien ou mal, approprié ou pas etc.
Le dressage lui a une vocation systématique qui vise un comportement automatique. Il est question d'acquisition de réflexes.
S'il peut être question de pédagogie et d'argumentation dans le cadre de l'éducation, le dressage implique au contraire d'éviter la case "réflexion" pour obtenir une réaction simple et directe après un stimuli particulier.
D'où: l'éducation serait un dressage sans pédagogie. CQFD ?
Votre réflexion est argumentée et je serais tenté d'y souscrire si, dans le cas précis de la D/S et seulement dans ce cas, le dressage ne prenait une autre dimension. Je crois en effet que la D/S se passe d'éducation et va directement à une forme de dressage où le dressé accepte la punition comme telle, dans tout son arbitraire. Le ou la soumis(e) est dressée et agira pour éviter les coups dans le cadre d'un accord entre son maître ou sa maîtresse et lui. Pas besoin de pédagogie avec un ou une soumis(e), il ou elle sait déjà très bien ce qu'elle charche, avec la complicité de son (sa) maître(esse).
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