tendre_coeur
#0
Bonjour à tous

je me demande souvent comment vous les Dominas vous avez réussis à vaincre cette culpabilité de la douleur.
je m'adresse plutôt donc au Domina sado.
Bien que j'ignore tout de ce coté de la cravache, je me dis que l'acceptation de son plaisir à faire mal (même si c'est pour le bien de l'autre) doit être une démarche complexe.
Est ce un déclic ?
est ce venu naturellement ou après un cheminement?

j'avoue que je suis curieux de comprendre
Thèmes: maso, domina, culpabilité
Dernière modification le 27/11/2016 17:55:12 par tendre_coeur.
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DameArween
#1
Bonjour timide_secret

D'abord nous sommes sadiques ou perverses non pas masochistes (quoi que j'ai connu certaines Dames qui aimaient à recevoir un coup de fouet avant qu'elle ne s'adonne à infliger la douleur).
Personnellement, je n'administre pas la douleur pour cette raison! MA recherche se porte sur le plaisir/douleur sinon je ne verserais pas dans la SSC. Et cette culpabilité que tu évoques cède la place au sentiment si particulier que cette alliance (plaisir/douleur) est une magnifique façon d'aimer. Aimer un homme... une personnalité... un esprit... un corps...
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Dame Enawelle
#2
Lors du Donjon Nomade de Lady Liliam auquel j'avais assisté, j'ai rencontré une Domina maso qui serait portée volontaire pour une démonstration d'aiguilles, au final il lui avait été fait un "corsert" relié avec un ruban dentelle.
J'avais parlé avec elle ensuite et m'avais dit que la douleur la transportait et qu'elle avait kiffe sa lire.
Voulais pour la petite parenthèse...
Pour ma part, la première fois que j'ai infligé la douleur à mon partenaire switch, cela m'a fait un drôle d'effet par la suite.
J'avais l'impression au moment du premier coup comme de basculer dans le vide lors d'un saut à l'élastique... Ce très bref instant où notre coeur s'arrête.
Le corps de mon partenaire ondulant de plaisir ce qui provoquait en moi des montées de bouffées de chaleur et cette sensation de se libérer.
De retour chez moi j'étais complètement stone comme si j'avais fumé plusieurs pétards et j'ai mis un certain temps à redescendre.
Infliger la douleur m'excite également et à la longue j'ai arrêté de me questionner, d'hésiter mais plutôt accepter cette part sombre en moi que je compense de l'autre côté dans le cadre de mon travail en étant soignante.
J'ai trouvé un équilibre.

Enawelle.
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Olivier
#3
De temps en temps, en séances éphémères le plus souvent, je me dis que le (la) soum' est vraiment courageux(se) de supporter cette douleur.

Petit à petit je réalise qu'il (elle) aime la séance pour diverses raisons
- ambiance,
- préparatifs,
- domination,
- montée crescendo,
- redescente,
- abandon attaché(e) en fin de séance,
- discussion éventuelle à la fin.

Bref, tout un monde qui me culpabilise tout de même mais me fait vibrer.
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Dame Meg
#4
Etant switch c est un peu différents, on connaît le plaisir de douleur qui monte progressivement, se transforme en plaisir. .. donc de l'autre côté il y a le plaisir de donner du plaisir en faisant peu à peu monter la douleur, voir l'autre s' abandonner, voir son plaisir. .. c est ce qui permet d accepter son sadisme
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