Lilas
#0
J'ai été contacté récemment par une jeune dame très sympathique (qui en plus est une fan de vieux groupe de punks que je pensais être le seul à connaitre ce qui ne gâche rien). Elle m'a contacté sur mon site gay habituel cherchant vraisemblablement des gens capable d'aligner un sujet+verbe+complément dans leurs présentations ce qui est rare. (Oui, si vous trouver les gens bourrin sur les sites majoritairement hétéros, allez sur les sites gays c'est à pleurer de rire). Et, elle m'a donc annoncé qu'elle cherchait des gens bien dans leur peau, attentionné et expérimenté dans les jeux sm et la pratique de l'anal pour "forcer" son mec à coucher avec des garçons.

Je trouvais le concept plutôt cool et nouveau, ce qui est pour moi le facteur principal pour être intéressé par de nouveaux échanges. Mais j'ai été assez troublé par le mode opératoire. La nana ne voulait pas que je communique directement avec son mec de quelque manière que ce soit en dehors des moments de jeux. Cela me posait un grave soucis, au niveau du consentement sur comment avoir un consentement clair et éclairé quand les seuls moments où je peux communiquer avec lui sont des moments où il est sous l'influence de quelqu'un ou soumis à des émotions extrêmement forte. On a fini par se quitter bon ami mais cette anecdote soulève pour moi une question : "Est-ce que l'homosexualité forcée ne rend pas extrêmement compliqué, la protection des soumis et des soumises ?".

J'ai l'habitude de jouer avec la notion de consentement comme beaucoup d'entre vous surement. Mais les techniques pour se protéger abonde que ce soit au sein de la relation où avec les partenaires extérieurs. J'ai l'impression que la manière dont l'homosexualité forcée est abordé (en tout cas pour les garçons) manque souvent d'outil pour protéger ceux qui la vivent. Des retours d'expérience à ce sujet ?
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Fgamer78
#1
David,

Sur ce coup la je trouve que tu te pose trop de questions.
Dans tout les plans les safewords ou safecodes sont la pour proteger le soumis.
J imagine qu en l entendant tu aurais arreté?
J imagine qu aussi tu aurais mis un preservatif en cas de penetration?
Il est courant que les dom cherchent, imaginent des plans sans mettre au courant les soumis, du moment que ceux la restent dans la sphere des limites, voir parfois a la surface de celle-ci...

Dominer est beaucoup plus complexe que l on pense, surtout si l on souhaite faire evoluer la relation sans la briser. Il faut en effet comme tu le remarques evaluer le coté psychologique, mais il faut aussi ne pas tomber dans le piege de la routine, c est comme une relation de couple, a par que la on sait que les elements de distractions seront plus fun et croustillants que dans une relation vanille.

En tout cas c est mon analyse
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Lady Spencer
#2
Puisque nous abordons le coté pénal, j'aimerais bien connaitre ce qu'entend la loi par l'expression "surprise" : je sais, par là, on n'entend pas grand chose ......Wink2

Un peu comme s'assoir sur une boule ne Noël en plexi, qui, une fois bien au fond du rectum, ne peut plus en ressortir ? Waouhhh, surprise !!!!

Ou comme dans le rapport de police sur une matraque auto-portée à orientation anale ?

Moi, je ferai vachement attention maintenant, lorsque j'entendrai "surprise !!" : se rappeler de ne plus se pencher pour chercher ses papiers lors d'un prochain contrôle, par exemple !

La langue française a des particularités ....surprenantes, non ? Wink

Pour revenir au sujet, j'ai contraint mon compagnon soumis à vivre des caresses avec des hommes bi, et à être sodomisé par deux gays .
Nous en avions longuement parlé avant, j'avais son "accord" pour vivre cela mais surtout, m'offrir ces moments : je suis très voyeuse et j'aime particulièrement, voir des hommes se pénétrer et se caresser .
Le concept de dépassement de ses limites était présent, car lui n'était pas bi, et ne pouvait se plier à ce contact, qu'en ma présence, et en observant ma propre excitation .
Je voulais le voir faire une fellation et je voulais le voir pris : pas pris par une femme avec un gode ceinture, ce dont il raffolait, mais bien pris par un homme, ce qui change pas mal la donne .

Ensuite, qu'il ait un contact ou pas AVANT avec les hommes en question, peu importait : JE faisais les recherches, JE délimitais les conditions de jeux, JE fixais les règles pour la rencontre et tout s'est toujours passé comme je le voulais
Et lui, me faisait confiance pour trouver des mecs sympas, pas barges, et respectueux de mes conditions : à moi de cibler correctement : oui, la responsabilité de la Domina est là : conduire son soumis à aller un peu plus loin, mais pas avec n'importe qui et jamais n'importe comment : en tous cas, c'est ma conception des choses.
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Lilas
#3
Alors grosse réponse à tout le monde. J'ai été un peu pris ces dernier temps (sans mauvais jeu de mots évidemment).

@ yuri : C'étais en fait un peu l'objet de mon inquiétude yuri. La nana avait l'air d'être bien dans sa peau et très safe mais je la connaissais ni d'eve ni d'adam. C'est bête à dire mais désolé les gens je ne fais du sexe qu'avec des gens qui sont d'accord et surtout des gens qui partagent MA vision du consentement. On m'a déjà fait du mal et pas qu'une fois et je ne veux surtout pas que ce que j'ai ressenti d'autres en viennent à le vivre. Qui plus est si j'en suis responsable, je pense vraiment que je ne serais pas capable de me le pardonner. Je suis assez dur comme dominant par exemple, je suis très doux (dans le sens calin/caresse) mais plutôt exigeant au final. Mais je ne joue jamais avec la notion de consentement. Si je n'ai pas un oui franc, on arrête.Dans l'idée, je pense que le soumis préférait ne pas interagir avec moi avant, de même que sa maîtresse. Mais clairement, je n'avais pas assez d'info pour me lancer dans de telles pratiques avec des gens que je ne connaissaient pas.

@Pentatonique : Je ne suis pas sur que la notion de consentement soit juste des jolies phrases. La notion du consentement c'est ce qui nous protège du viol. Le fait que cette notion soit plus complexe ou plus vaste en BDSM qu'ailleurs n'empêche pas, je pense, de continuer à l'explorer et à la perfectionner. Au contraire j'ai envie de dire, on a le devoir d'y accorder une importance capitale et je pense qu'on le fait déjà d'ailleurs. Les relations pas safe j'en ai connu énormément plus hors BDSM qu'ailleurs car le BDSM dispose de beaucoup de codes pour se protéger. Alors qu'en sexe "tradi" si je puis dire, personne en a rien à battre. Je pense que comme vous le dites on joue à repousser nos limites et c'est ça qui est fun. Mais on peut se le permettre parce qu'avant on a beaucoup parlé, on s'est beaucoup confié et enfin on a pris le temps d'apprivoiser le corps de l'autre. Mais moi je connais rien de leurs arrangements, rien ne me garantis que leur relation est saine. C'est ça qui me pose problème. Et puis entre parenthèse si je veux me taper des mecs je n'ai absolument pas besoin de l’assistance de quiconque pour y parvenir. Ça reste easy pour moi. ^^

@ lady spencer : Vous évoquez ici une question très intéressante qui je pense est plus complexe qu'elle n'en a l'air. La notion de surprise, c'est une notion qui exprime le fait que l'on n'a pas prévenu notre partenaire. Par exemple lors d'un rapport sexuel hétéro, si on pénètre une fille sans avoir eu son accord, c'est un viol. Ce n'est pas parce qu'on se laisse caresser qu'on a envie de plus et c'est NOTRE choix de dire NON quand on le souhaite. Si le BDSM a recours a des mots d'urgences ce n'est pas par hasard. Nos relations BDSM érotisent beaucoup la notion d'abus mais on a eu un accord en amont quand à tous ces aspects tendancieux. Je comprend votre point de vue lady spencer mais cela me semble dangereux, en tout cas de mon coté de la barrière, de se lancer dans ce type de jeu sans avoir approfondi les relations. Après, avec une domina que je connaîtrais bien, ce serais une autre école. Mais juste là, je ne peux garantir la sécurité de mes partenaires ne les connaissant pas. Donc pour moi c'est non. Le fait qu'une domina semble sure d'elle c'est cool, le fait que je sois sure d'elle c'est mieux. Je ne suis pas une verge sur patte, je suis un être humain doué d'empathie et certains procédés me mettent vraiment mal à l'aise.
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#4
@Lady Spencer
Pour revenir au sujet, j'ai contraint mon compagnon soumis à vivre des caresses avec des hommes bi, et à être sodomisé par deux gays .
Nous en avions longuement parlé avant, j'avais son "accord" pour vivre cela mais surtout, m'offrir ces moments : je suis très voyeuse et j'aime particulièrement, voir des hommes se pénétrer et se caresser .
Le concept de dépassement de ses limites était présent, car lui n'était pas bi, et ne pouvait se plier à ce contact, qu'en ma présence, et en observant ma propre excitation .
Je voulais le voir faire une fellation et je voulais le voir pris : pas pris par une femme avec un gode ceinture, ce dont il raffolait, mais bien pris par un homme, ce qui change pas mal la donne . je pense que j'aimerais essayer.
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