@slanesch :
ce que vous vivez ressemble fort à ce que j'expérimente. Idem pour ce que décrit Zauberfloete.
Le désir, trop intense, devient peu contrôlable, et me pousse d'ailleurs à chercher un contrôle extérieur, un dominant à même de cadrer strictement mon effervescence et mes désordres. On devine un cercle vicieux.
Je peux me mettre en retard le matin en succombant à mes propres caresses, m'arrêter sur des aires d'autoroute pour obtenir un soulagement brutal, et pourtant éphémère. Il m'est arrivé de faire un AR en avion, 1200km, sur une journée, pour une rencontre. Ma façon de m'habiller change, se sexualise, et j'ai l'impression que mon désir se propage, je me mets à le diffuser dans des endroits inappropriés, c'est-à-dire (presque) partout. Le désir - de tonalité toujours masochiste - envahit mes pensées et mon quotidien, dévore mon sommeil, et me donne l'impression que je vais partir dans tous les sens.
Je peux chercher de manière urgente un assouvissement, ...parfois - par le passé - (pour le futur on verra :D ) trop rapidement, sans précaution, avec un moindre discernement. Enfin, je ne perds pas complètement les pédales et généralement c'est sympa.^^
Le désir s'accompagne d'une intense vitalité,
et d'un besoin de cadrage ...à son exacte mesure.