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FreeDom31
#16
En réponse à Érèbe et aussi aux autres participants...
Les fantasmes BDSM ne disposent pas d'un bouton on/off. J'y vais, j'y vais pas ; ce serait tellement facile et puis mettre le curseur d'intensité là où on le souhaite. Je pense que tous nous avons eu ce moment du j'y vais, j'y vais pas. Les sites comme celui-ci étant l'antichambre du monde réel, le bord d'une réalité nouvelle qui a pu nous faire peur, nous impressionner...
Vivre avec des fantasmes, puis avec des regrets n'est pas chose facile. J'ai croisé beaucoup de femme de 40/50 ans qui ont eu une vie vanille sympa, avec un mari des enfants et qui un beau jour se réveillent avec des fantasmes encore plus présent qu'il y a 20 ou 30 ans. Elles ont sous-estimé leurs fantasmes car c'était leur sexualité la plus profonde qui s'exprimait alors. Et un jour il n'est plus possible de repartir dans le déni. Je dirais que d'une certaine façon, elles ne s'en sortent pas trop mal... Car une fois le pot de confiture ouvert, il n'est plus possible de le refermer et je pense que beaucoup témoignerons de la difficulté à avoir une vie amoureuse et fonder une famille dans le cadre d'une relation D/s. Le plus compliqué étant pour les jeunes femmes qui se révèlent au monde D/s et qui comme toutes les jeunes femmes, ont le désir d'avoir une relation stable et sérieuse, amoureuse, etc...
Désolé si je digresse un peu. Quand à la répétition du passé auquel je ne sais plus qui faisait allusion au sujet de sa compagne ou sa femme. Il y a de fortes chances pour que ce soit le cas. Nous (êtres humains) sommes davantage dans la reproduction de ce que nous avons vécu ou vu. Il est prouvé qu'un fils qui a été battu par son père a de très fortes chances de battre ses enfants à son tour. Ce que j'ai souvent perçu avec les jeunes femmes et femmes soumises que j'ai pu rencontrer, c'est qu'il y avait pour elles la recherche à combler un manque. Cela est vrai aussi pour les Dom(me)s. Je ne suis pas certain que nous allons vers nos désirs, mais plutôt vers des besoins ce qui est bien plus profond. Ils font appels sans doute à des évènements passés, vus ou vécus. S'il s'agissait d'un "simple" désir, nous n'aurions aucun mal à nous en décrocher et à apprécier de temps en temps une relation vanille. Il n'y a pas de d'éclair au chocolat et bien on se rabat sur un éclair au café, ou à la vanille :-) sans problème.
Hors mon expérience et mes échanges m'ont appris que le BDSM devient peu à peu la condition à la jouissance et au plaisir. Ce n'est plus vraiment un choix ou un désir qui nous porte. Tout cela pour dire que je suis convaincu que nous recherchons quelque chose qui nous manque et pas quelque chose qui nous fait plaisir comme une délicieuse bûche de Noël :-)
Ouf.
Tom
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