Violences faites aux femmes : « Notre réalité, c’est celle d’une présomption permanente de mensonge ».Un collectif de personnalités, parmi lesquelles Andréa Bescond, Caroline De Haas ou Muriel Salmona, s’indigne, dans une tribune au « Monde », d’un texte signé par des avocates pénalistes défendant la présomption d’innocence. Pour elles, ce texte est un déni du dysfonctionnement de l’institution judiciaire et du parcours des victimes.Chaque fois qu’une femme victime de violence parle, le retour de bâton n’est pas loin. Dimanche 8 mars, il a pris la forme d’une tribune d’avocates pénalistes qui nous expliquent, dans Le Monde, pourquoi la parole des femmes victimes met en péril les fondamentaux du droit et de notre société.Nous le disons très tranquillement : ces avocates se trompent. Elles pensent le monde judiciaire comme un monde protégé – par quel miracle, elles ne l’expliquent pas – de toutes les idées reçues, des inégalités et des violences qui traversent la société.https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/10/violences-faites-aux-femmes-notre-realite-c-est-celle-d-une-presomption-permanente-de-mensonge_6032419_3232.html?fbclid=IwAR1VSLWiuSf1ZKheTxy3m61GVzWifxMATgEC2snJ8AiDQrfYIf6Bkc6x1DY
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