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Elle.a
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De marina001
Un des biais engendrés par le Web 2.0 c’est qu’il donne l’impression qu’un problème est « nouveau » simplement parce que l’information circule plus vite qu’avant. Or, le positionnement de certains courants féministes « en faveur » du BDSM, ou du moins de sa dé-diabolisation lorsqu’une femme a librement consenti de s’y adonner, n’est pas récent.
Je parlais de Siamois l’autre jour. On peut réellement considérer que c’est cette organisation féministe, lesbienne, et BDSM, qui a lancé la réflexion sur le sujet avec « Coming to power », son manifeste, écrit puis publié à la fin des années 1970. Si l’ouvrage ne fit pas scandale parmi le grand public, car après tout tant les homos que le BDSM n’apparaissaient pas vraiment sur les radars aux USA à cette époque, il déclencha un barouf phénoménal parmi la mouvance féministe radicale.
Ce fut une réaction qu’à titre personnel je qualifie d’épidermique, et de peu documentée. Mais jugez en par vous-même.
http://www.feministes-radicales.org/wp-content/uploads/2012/04/Melissa-Farley-Ten-Lies-About-Sadomasochism.pdf
Et bien entendu la réplique fusa rapidement, tout simplement parce que – instinctivement – de plus en plus de féministes avaient du mal à se reconnaître dans les dogmes véhiculés par le féminisme radical. Petit échantillon ci-dessous
http://www.academia.edu/619275/The_Distribution_of_Power_Sadomasochism_and_Feminism
Le débat fait toujours rage. Et ce fait même rappelle aux bdsmer’s que le consentement éclairé, le respect de leur partenaire, sont l’alpha et l’omega de leurs pratiques. Ou devraient l’être. Il est toujours facile de clamer tout haut « ah mais moi je respecte les femmes – les hommes! ». En fait que crois qu’il vaudrait mieux ne pas le dire, mais mettre constamment en pratique ce principe vital.
Soyez la première personne à aimer.