De marina001BDSM, féminisme, et camisole de force ! Les bdsm’ers sont des freaks, c’est bien connu. On s’en fout. Mais on s’en moquait nettement moins du temps ou le sadomasochisme trônait en bonne place dans le DSSM.Non, ça ne veut pas dire « Domination, Suave Sadisme et Masochisme » mais "Manuel statistique et diagnostique des maladies mentales". Hé oui, il fut une époque où nous étions considéré-e-s comme des malades mentaux. Vraiment. Au sens médical, social, légal, du terme. Avec toutes les conséquences possibles que cela implique.Parmi les très grand-e-s psychiatres et thérapeutes ayant lutté pour le SM soit retiré du DSSM il y a trente ans, on doit absolument citer Peggy J. Kleinplatz. Cette sexologue féministe connue pour ses écrits sur la dé-diabolisation des paraphilies est une des premières à avoir replacé, du point de vue de la psychologie en tant que science (et pas en tant que bouche-trou de magazine…), le sadomasochisme dans son contexte de pratique sexuelle consensuelle potentiellement bénéfique pour ses pratiquant-e-s.Plus connue pour son ouvrage « New directions in sex therapy » dans lequel elle se livrait à une critique féministe farouche des canons de la thérapie de couple, il ne faut pas oublier non plus son excellent « Sadomasochism, powerful pleasures », livre où elle revient en profondeur sur quinze couples sadomasochistes qu’elle a rencontrés dans le cadre de ses activités de sexothérapeute. Ce qui ne gâche rien, c’est que Kleinplatz a reconnu avoir elle-même pratiqué certaines formes de soft SM à une époque de sa vie.Peggy J. Kleinplatz, en collaboration avec Charles A. Moser , "Powerful pleasures", disponible en e-book icihttps://books.google.fr/books/about/Sadomasochism.html?id=iHkT5Eyj7H0C&redir_esc=y

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