Affichage d'un seul post
Hamadryade
#4
Bon je révise ma copie, ce thème m'a amené à l'écriture d'un texte bien trop long qui allait finir par ressembler à un minable remake d'Eyes Wide Shut :(
Du coup, petite solution de facilité, déloyale je vous l'accorde, je décide de continuer sur la lancée de cet article publié ici en juin 2017 : https://www.bdsm.fr/blog/3763/r%C3%A9cit-fictif-d%E2%80%99un-d%C3%A9but-de-lien-imaginaire/
C'est un peu la faute du prêtre de Pamphile hein ;) (comment se défausser de toute responsabilité face à sa propre fainéantise et son manque d'imagination ^?
***
"Sur le chemin nous menant à sa voiture il me glissera à l’oreille 6 mots qui y résonnent encore :
“J’avais pris la place du curé” …
Et nos premiers instants de Maître et soumise commencèrent ainsi …"
Le trajet en voiture se fit dans un silence presque religieux, tendue, impatiente aussi, je rêvais à tous les possibles qui m'attendaient une fois franchie la porte de chez lui.
Déjà sa main, légitime propriétaire de mon corps se glissait entre mes cuisses que je ne pouvais ni ne voulais tenir refermées. Il prenait ainsi possession de son nouveau bien, le fouillant à sa guise, en jugeant la réceptivité et la docilité.
Sans un mot, les yeux toujours fixés sur la route, il s'insinuait en moi, imprimait la marque de ses doigts sur la chair de mes cuisses, s'appropriant ce corps que j'avais choisi de lui offrir.
Le trajet ne fut pas très long jusqu'à son domicile, mais mon désir de lui avait déjà laissé des traces humides sur ses doigts. Présentés à ma bouche, toujours sans un mot, mais aussi sans équivoque possible, j’obtempérais et les léchais consciencieusement, m’imprégnant ainsi de ma propre odeur et du goût légèrement salé de mon intimité.
À peine la porte franchie et refermée sur nous, je me mis à genoux devant lui, baisant ses pieds avec dévotion. Il me laissa faire, et après quelques instants il m'invita à me redresser. Je connaissais déjà les lieux, mais c'était la première fois que je pénétrais chez lui en étant sa soumise. Tout me semblait différent, la solennité de l'instant transformait mon regard et mes perceptions.
Mes yeux furent attirés par un nouveau meuble, trônant en belle place au milieu du salon.
Promesse d'expiation à venir, mon esprit vagabonda, tentant d'imaginer ce qui m'attendait.
Le temps de me laisser déposer mes affaires, mon Maître alla s'asseoir dans le salon. Un joli coussin était posé à ses pieds. Lors de nos discussions, j'avais appris à savoir qu'il appréciait boire un thé à cette heure de la journée.
Je lui demandais l'autorisation de me rendre en cuisine et, une fois obtenue, je m'employais à faire chauffer l'eau et à préparer la théière.
Je revins vers lui tenant le plateau entre mes mains. J'avais simplement déposé ma veste mais, n'ayant pas reçu de consignes particulières j'avais conservé ma jupe et mon chemisier, ainsi que mes talons.
Je pris place à genoux sur le coussin, posais le plateau sur la table basse située devant nous, et après avoir réchauffé la tasse, je servis le thé. Je lui présentais sa tasse, tête baissée, bras semi tendus et j'attendis patiemment qu'il la prenne. La chaleur du liquide réchauffait la porcelaine et me brûlait légèrement les mains. Pour autant je ne bougeais pas, attendant, une fois encore, d'obtenir l'autorisation de me servir à mon tour.
Nous avons pris le temps de déguster notre thé tranquillement. La conversation repris. Il me félicita pour mon obéissance à ses demandes formulées plus tôt dans la journée par sms. Il me parla de ce moment particulier passé dans le confessionnal. De mes mots, de ce que ces derniers laissaient transparaître de l'acceptation de ma nouvelle condition.
Puis brusquement son regard changea, il posa sa tasse, et d'une voix transformée, autoritaire, il exigea que je m'agenouille sur ce meuble découvert à mon arrivée.
Un prie-dieu.
Il était majestueux, son assise recouverte d'une lourde tapisserie, ses boiseries sculptées, tout en lui rappelait la puissance d'une église que je n'avais jamais porté en odeur de sainteté.
J'y pris place, en joignant inexorablement mes mains en une prière à mon Divin.
Monsieur vint à côté de moi. Toujours en silence il écarta mes genoux d'une main ferme, l'appuya sur mes reins pour en forcer la cambrure, et releva d'un geste sec jusqu'au haut de ma croupe la jupe qui lui dissimulait mes fesses. Il descendit ma culotte, la laissant, telle une entrave dérisoire, reposer au bas de mes cuisses.
Attrapant mes cheveux, il me força à redresser la tête, et dans un souffle il me murmura à l'oreille "Récite !"
Réciter ma prière, celle que j'avais écrite pour lui, mots de dévotion et de soumission, mots d'acceptation de ma condition de vestale au service de son Dieu.
Ma voix sortie rauque de ma gorge nouée par le désir et la religiosité toute particulière de ces instants.
"Mon Maître
Vous qui guidez mes pas,
Que Votre domination soit établie,
Que Votre volonté soit respectée,
Que Vos désirs deviennent mes évidences,
Que ma vie Vous soit dévolue.
Offrez-moi aujourd'hui mon châtiment quotidien,
Pardonnez-moi mes offenses,
Qui me blessent et me déshonorent,
Éloignez de moi toute mes errances,
Délivrez moi de mes erreurs passées."
Il avait pris place devant moi et dans un geste de pure possession il avait arraché les boutons de mon chemisier et sorti mes mamelles de leur carcan de dentelle. Ses doigts commencèrent à pincer et étirer mes tétons déjà tendus de désir. Je ne pus réprimer un gémissement où la douleur se confondait déjà avec le plaisir. Allumant en moi un brasier que je ne voulais plus voir s'éteindre.
"Continue ma douce..."
J'obéis, les mots coulaient de ma gorge, tout comme mon désir s'écoulait de mon con.
"Car c'est à Vous que j'appartiens,
Votre puissance et Votre force,
Votre domination et Votre Souveraineté,
Me montrent chaque jour le chemin,
De ma totale appartenance.
Par cette prière que je Vous adresse,
Je me soumets à Votre volonté,
Je Vous reconnais pour Maître incontesté,
Et chaque jour ainsi, à Vous, mon Seigneur et Maître,
Je renouvelle mes vœux d'absolue soumission.
Vous êtes mon Souverain,
Je suis Votre soumise,
Je Vous obéis et Vous vénère,
Je ne peux exister loin de Vous,
Je Vous aime au delà de tout.
Je suis à Vous."
Mes yeux étaient clos, ma dévotion envers cet homme se mêlait inexorablement à mon désir de le voir outrepasser toutes les limites d'une morale imbécile.
À la fin de mon Ave Dominus Nox au Dieu de mes enfers brûlants, il releva mon visage vers lui, glissa un large et lourd collier d'acier à mon cou, et déposa un doux baiser sur mes lèvres.
Repassant derrière moi, il me fit basculer vers l'avant. Le corps en appui sur le haut du prie-dieu, cuisses écartées, intimité offerte, il me fouilla brutalement, s'insinua en moi, pénétrant de ses doigts possessifs tant mon ventre que mes reins. Pleine possession, préemption légitime et espérée, envahissement de mon corps pour me découvrir acceptante de ma condition d'esclave de plaisir.
L'emprise fut immédiate, la pénétration évidente, mon cul s'offrant à lui, désireux, avide, ouvert.
Puis se retirant brutalement, une claque magistrale vient s'abattre sur mon fessier offert. Une seule claque, brutale, bruyante, dure, possessive.
Il ne posa pas de laisse à mon collier, mais attrapant mes seins à pleines mains, il me redressa et avec un léger sourire aux lèvres il m'indiqua le chemin de la chambre.
Ma jupe retroussée, mon corsage arraché, mes mamelles exposées, toujours en équilibre sur mes hauts talons, ma petite culotte entravant mes pas, je croisais les mains derrière ma nuque et je me dirigeais docilement vers la chambre.
Arrivée devant cette dernière, il m'immobilisa d'un mot. Un bandeau vint se poser sur mes yeux, je ne verrais donc pas ce qui m'attendait derrière cette porte.
Il passa devant moi, et tirant sur un de mes tétons, il me fit avancer vers l'inconnu.
Une fois immobilisée, il se fit un devoir de me dévêtir complètement. La lame d'un couteau vint déchirer la dentelle de mon soutien-gorge, il fit de même avec cette culotte qui entravait mes pas et fit glisser ma jupe le long de mes cuisses. Mes bas eux aussi eurent à subir la lame du couteau.
Une fois mise à nue, il me retourna, et m'allongea sur une surface dure et froide en bois. Mes poignets furent attachés en hauteur, mes cuisses écartées et mes chevilles fixées aux pieds de ce que je devinais être une croix.
Ma piété, une fois encore était saluée, écartelée sur la croix, suppliciante en devenir.
Je sentis alors la douleur d'une première pince qui se refermait sur mon téton, je ne pu retenir un cri de douleur. Une seconde mordit immédiatement après dans l'autre téton. La chaîne froide qui les reliait fut déposée entre mes lèvres, m'imposant de minimiser au maximum mes mouvements au risque de provoquer des douleurs déchirantes dans mes seins.
Ainsi immobilisée, offerte, je ne pouvais qu'attendre, espérant tout autant que redoutant, ce qui allait m'être imposé par la suite.
Je l'entendis se déplacer dans la pièce, le bruit significatif du déclencheur m'apprit qu'il immortalisait l'instant en des millions de pixels. Il posa l'appareil et continua à évoluer autour de moi.
Aveuglée, attachée, même si ma confiance en cet homme était totale, je ne pouvais m'empêcher d'éprouver une véritable appréhension en imaginant ce qui allait suivre.
Je lui avais confié lors de nos échanges, ne pas connaître mes propres limites. Non pas que je me refusais à en avoir, mais j'étais incapable de les identifier. Beaucoup de choses m'attiraient, d'autres m'effrayaient, mais aucune ne me semblait pouvoir être posée en limite avant d'en avoir découvert les sensations.
La suite m'était donc totalement inconnue.
Un chuintement rapide dans l'air m'appris que les lanières d'un martinet allaient s'écraser sur ma peau quelques millisecondes avant d'en ressentir la première caresse sur mes cuisses.
Le ballet commença, alternance de coups retenus et plus appuyés. Le martinet courait sur ma peau, la réchauffant, m'échauffant, m'électrisant. Les lanières progressaient doucement vers le haut de mes cuisses, frôlant parfois mon mont de vénus. Puis un premier coup s’abattit sur mon sexe, mon tressaillement me fit tirer sur la chaîne entre mes lèvres et la morsure des pinces sur mes seins s'accentua encore.
Les coups s’abattaient en un rythme régulier mais de plus en plus appuyé. Immobilisée par les attaches, je tendais malgré tout mon con vers ces caresses, gémissant en accord avec leur danse. Très vite mon excitation me porta à la limite de la jouissance, je ne pouvais retenir les mouvements de mon bassin qui accompagnaient ceux du martinet, je gémissais et le suppliais de continuer, de ne pas s'arrêter.
Percevant l'approche de ma jouissance, il cessa brusquement ces divines et douloureuses caresses. Il était trop tôt encore...
Ma respiration ne se calmait pas, les mouvements de mon bassin continuaient, indécents, vulgaires, avides. Mon corps réclamait son dû, il voulait sa libération et tentait de l'exiger au mépris de mon humiliation.
Mais ce ne furent pas d'autres lanières qui se mirent à m'arracher des gémissements de plus en plus rauques et bruyants. Non le martinet avait été abandonné au profit d'un délice encore plus brûlant. La chaleur de la cire.
Monsieur connaissait mon attirance pour ces pratiques, mon amour de ce feu qui coulait sur mon corps et me réchauffait intensément. Il en recouvrit mes cuisses, mon ventre, mes seins, mes bras. J'avais perdu toute retenue et j'ondulais sous la chaleur qui m'envahissait. Et je le suppliais de m'offrir ma délivrance.
Et alors que je ne l'espérais plus, alors que j'imaginais devoir subir des heures encore le supplice de la chasteté, il laissa s'écouler sur mon sexe ouvert et avide une grande quantité de cire brûlante. Ma réaction fut immédiate et la jouissance m'envahit m'arrachant des cris synonymes d'un plaisir terriblement intense.
Je réalisais que j'avais laissé tomber de mes lèvres la chaîne qui reliait les pinces de mes tétons. Il les avait retirées durant mon explosion et ses mains possessives les avaient remplacées sur mes mamelles. Ses doigts s'y enfonçaient, meurtrissant les chairs, les malaxant, les étirant. Je gémissais, suppliais, remerciais, réclamais encore, réclamais la fin, le priais de continuer. Je ne me contrôlais plus, j'avais abandonné mes repères et laissé choir mes barrières. Il jouait de mon corps à sa guise et rien ne pouvait l'empêcher de continuer ainsi encore et encore.
La nuit allait être longue et riche de mille autres plaisirs.
Dernière modification le 20/01/2019 15:15:51 par Hamadryade.
4 personnes aiment ça.