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Question intéressante. Et ça m'intéresse aussi de connaître ta position, même si elle est "intégriste"
Comme juriste, j'ai toujours attaché une valeur particulière au sens des mots.
Et je trouve que le terme "punition", dans les relations bdsm est utilisé le plus souvent n'importe comment.
Pour moi, punition veut dire réprimer un comportement, une action ou une omission, des paroles, gestes… jugés fautifs.
En ce sens, la punition se distingue de ce que j'appellerai "l'exercice normal des prérogatives du Maitre" , qui consiste à abuser de son esclave, de jouer avec son corps, de la frapper si tel est son plaisir ou son envie.
Si mon Maître juge que j'ai mal agi, peu importe que ce soit volontaire ou non, je mérite d'être punie et dois l'accepter.
La seule spécificité de la "punition" dans une relation Maître-esclave et le "monde normal", c'est que c'est le Maitre seul qui juge et que sa décision est sans appel.
C'est tout au moins la règle que j'ai acceptée.
Pour distinguer les deux notions, punition et "exercice normal des prérogatives du Maître", nous avons "ritualisé" la punition.
Lorsqu'il abuse de moi, me frappe, joue avec mon corps, je suis le plus souvent entravée ou attachée.
S'il s'agit par contre de me "punir", je dois "subir librement le châtiment" qu'il a décidé (la cravache le plus souvent), en me prosternant nue devant lui, sans entraves.
Et après avoir été châtiée, embrasser son sexe ou l'emplacement de son sexe s'il n'est pas nu, pour le remercier de "m'aider à m'améliorer".
Ce qui généralement (ce n'est pas pour me déplaire) me vaut de le sucer ensuite.
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