Merci pour votre sincérité émouvante, chère Camillonette. Étant désespérément cisgenre, difficile de me me mettre à votre place. Cela étant, ce carcan societal dont vous parlez ne s’applique pas qu’aux trans. Vous avez réussi à passer outre, et à vous accepter telle que vous êtes. Maintenant que vous avez réussi, je ne doute pas que vous parviendrez aussi à affronter cette dernière peur dont vous parlez, la peur d’ « affronter ces hontes, d’abdiquer et de céder, d’accepter qu'on vous fasse ces choses qui vous attirent et qui pourtant vous salissent, vous dégradent, font de vous la salope que vous avez toujours rêvé incarner mais qui vous repousse aussi. »Vous n’avez ni à avoir peur ni à avoir honte de ce que vous êtes. Je vous souhaite que celui qui a fait de vous sa chose vous aide désormais à franchir cette ultime barrière.
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