Bonjour,
Cela fait un long moment que je n'étais pas venu ici.
Je continue néanmoins à explorer cet univers qui m'attire même si c'est compliqué puisque pour l'instant je ne peux plus aller en Munch.
Donc voilà je reviens vers vous avec une question basique mais qui me désarçonne certaine fois.
Je me demande comment je dois m'adresser à un Maître ou une Maîtresse.
En effet, quand j'échange avec des Doms sur Internet, certains me disent "tu dois vouvoyer un(e) Dom en toutes circonstances, d'autres me disent que non.
La dernière situation que j'ai vécue c'est une Domme Anglaise qui m'a dit "tu ne t'exclames pas en présence d'une Déesse...."
Personnellement, j'ai du mal à obéir à des règles qui ne sont pas fixées au préalable et qui arrivent comme ça sans prévenir et j'ai du mal, dans un cadre D/s, à vouvoyer quelqu'un à qui je ne me suis pas encore soumis.
Que pensez-vous de tout ça? Comment dois-je comporter? Est-ce que j'agis mal par méconnaissance des codes du milieu ou bien est-ce que certain(e)s Doms en font trop?
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Maitre-d'oeuvre
#1
@ WheelchairFatSub
Bonjour.
En ce qui me concerne, c'est bien comme on l'entend. on vouvoie si l'on en a envie et on tutoie dan le cas contraire.
Cependant, Si l'on entreprend une conversation avec un(e) Dom. avec le/laquel(le) on a une attente de peut être entrer en soumission, alors mon conseil est de lui demander ce qu'il/elle désire à ce sujet.
S'il s'agit de personnes avec lesquelles il n'y a que de l'échange ? Alors retour à mon premier jugement: On fait ce que l'on veut.
Je crois que la seule chose qui soit importante s'est d'être en accord avec la personne mais avec soi même également.
Si ce n'est déjà pas le cas sur un sujet aussi simple ... Alors pourquoi aller plus loin ??
Voilà. D'autres auront peut être d'autres approches.
Bonne continuation.
:smiley:
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Lilas
#2
Alors de base dans la vie de tous les jours, je tutoie tout le monde. Le vouvoiement est plus pour moi une marque de mépris vis à vis des gens que j'aime pas (typiquement les bigottes ou les bourges qui se prennent pour chaipakoi). Dans le milieu bdsm j'ai eu plusieurs écoles mais plus par soucis de simplification et pour pas casser le groove des autres, j'agis toujours plus ou moins de la même manière. Vu que je suis domina ET soumise (ça dépend de avec qui je suis en fait même si dans les faits je suis surtout domina car les maîtres que je croise y arrive pas avec moi) je fais ça :
Je vouvoie tout le monde et je dis même monsieur ou madame si les gens me demandent
Je tutoie les soumis qui en ressentent le besoin et je me laisse même vouvoyer
Je tutoie mes potes/les gens pas très formel/mes adelphes queer
Je tutoie et je dis "trésor" aux maîtres/mistress qui me gonfle car c'est comme ça que j'appelle mes soumis.e.s et du coup ça m'aide à passer mes nerfs
Mais pour rejoindre ce qui a été dit souvent ces "vous" de circonstance n'ont que peu de valeur et c'est plutôt un truc que je fais pour ne pas heurter. Quand je dis "vous" ou "monsieur" à un maître avec sincérité c'est généralement qu'il a obtenu ça de moi par la force (physiquement et/ou psychologiquement).
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
#3
Moi je commence toujours par vouvoyer tout le monde, question de respect et de savoir-vivre, même s'il est vrai que j'ai le tutoiement facile. Je demande souvent la permission de tutoyer pour les soumises, parce que je ne veux pas donner l'impression d'être envahissant et de vouloir établir un rapport de force, et il va de soi qu'elles choisissent le mode d'adresse qu'elles veulent.
De toutes façons, quelqu'un qui exige d'emblée d'être appelé Maître(sse) ou autre titre plus ou moins ronflant, qui veut imposer ses codes, c'est pour moi quelqu'un qui n'a pas compris que la soumission c'est quelque chose qu'on donne à l'autre et qu'en l'absence de relation, on ne doit rien de particulier aux personnes avec qui on échange.
Après, certains aiment bien utiliser des façons différentes de s'adresser aux personnes soumise ou dominantes, mais c'est une affaire de choix, pas quelque chose qui est imposé. Il y a des personnes très attachées au protocole, d'autres moins, c'est selon.
Dans les relations D/s, chacun fait comme il veut, c'est quelque chose qui se décide en accord avec les envies des uns et des autres.
Bref, faites suivant votre envie, de toutes façons, si vous vous posez la question, c'est bien que quelque chose vous dérange là-dedans.
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sylvie35
#4
@WheelchairFatSub
Je ne sais pas si mon point de vue (qui est subjectif, forcément) pourra vous être d'une quelconque utilité, mais comme je trouve la question intéressante, j'y vais.
Pour ma part, je vouvoie tout le monde a priori, que ce soit ici ou dans la vie courante, à l'exception de certains contextes particuliers (dans mon entreprise, par exemple, le tutoiement est d'usage, donc je fais comme tout le monde). Cela me semble être la plus élémentaire des politesses. A plus forte raison, envers mon Maître, il ne me viendrait jamais à l'esprit de le tutoyer. Cela me serait de toutes façons impossible: je ferais un sérieux blocage psychologique.
En sens inverse, dans la vie courante, cela me semblerait déplacé qu'un inconnu se permette de me tutoyer. Ici, par contre, ma condition de soumise étant affichée, je n'ai aucun problème à être tutoyée par les hommes avec lesquels j'ai l'honneur d'échanger (au contraire, cela me semble naturel et je préfère).
Pour l'anecdote: lors de ma première fréquentation du site fin 2016, j'ai été stupéfaite par le nombre de "maîtres" qui m'abordaient en me demandant de les tutoyer (parce que c'est plus sympa, disaient-ils ...). Rien de tel pour me bloquer. Les mêmes me demandaient, tout aussi rapidement, de les appeler "Maître". Donc, tout faux de mon point de vue, parce que ce qualificatif a un sens profond pour moi et ne s'emploie pas à la légère (et certainement pas avec le premier venu).
Dans le même ordre d'idée, un "maître" qui se prend pour un Dieu (donc idem pour une "maîtresse": je fais référence à votre "Déesse"), ça craint je trouve. Après, c'est vous qui voyez, mais moi, ce genre de guignol, je fuis en courant, à moins bien sûr que ce soit du second degré.
Ensuite, dans le détail, je dirais qu'il ne faut jamais oublier que c'est une relation humaine, donc il n'y a aucun mal à solliciter une discussion avec le dominant au sujet la manière dont on doit s'adresser à lui, s'il y a un doute. Nul n'est censé avoir la science infuse. Mon Maître n'est pas très attaché au protocole et préfère la sincérité, ce qui me va très bien car réciter des phrases toutes faites en disant "Maître" tous les trois mots, ce n'est pas trop mon truc. On peut être très respectueuse sans pour autant s'enfermer dans un protocole excessif qui détruit toute spontanéité. D'ailleurs le vrai respect c'est de parler humblement et avec sincérité, pas de réciter des phrases protocolaires sans réelle conviction.
Dans tous les cas, il ne faut jamais trop se prendre au sérieux. Mon Maître est plutôt sévère et je dois me tenir à carreau, je sais que je ne suis pas sa copine mais sa femelle, et il me le fait bien sentir, mais cela n'empêche pas de rire ensemble et de se taquiner lorsque les circonstances s'y prêtent. Mon expérience est très modeste, mais néanmoins je ne crois pas trop me tromper en disant que si un dominant est excessivement attaché au protocole, c'est qu'il est une sorte de coquille vide, qui n'a de "Maître" que l'apparence. Une relation D/s dans laquelle il n'y a ni rires, ni sourires, ni complicité, juste des protocoles à respecter, en faisant la tronche, c'est bien triste je trouve.
Dernière modification le 25/02/2020 16:01:16 par sylvie35.
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A l’inverse de Lilas, sans doute du fait de l’éducation que j’ai reçue, j’ai pour ma part beaucoup de mal à tutoyer les gens. Même au cabinet, où le fonctionnement est très anglo-saxon et le tutoiement la règle, je suis l’une des seules à vouvoyer mes confrères et les collaborateurs.
Pour moi le vous est une marque de politesse et peut être aussi une forme de distance.
Le « tu » je le réserve à la famille et aux amis très proches.
Et à Maxime, dans notre fonctionnement de « couple normal », un mec et une fille, sur un plan d’égalité ou lorsqu’il me fait l’amour, en s’occupant d’abord de mon plaisir, au lieu de me « baiser », pour assouvir ses désirs de Mâle.
Dans l’intimité, lorsqu’il n’est plus Maxime mais le Maître, je repasse évidemment au « vous », non pas tant pour respecter un quelconque protocole, mais parce que pour moi, je suis dans ce cadre, non pas son égale, une femme, mais que je reconnais et j’accepte sa « supériorité » de Mâle et mon statut d’esclave.
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Quant à mes échanges ici, je vouvoie tous mes interlocuteurs, hommes ou femmes, quel que soit leur posture, Dom ou soum., parce que c’est dans ma nature. Mais je propose aux Dom avec qui je dialogue (dans un cadre uniquement amical) de me tutoyer, en continuant de les vouvoyer. Les seules rares exceptions concernent les femmes, pour lesquelles il m’est arrivé d’accepter le tutoiement réciproque, parce que je me sentais intellectuellement proches d’elles.
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swanny33
#8
De par mon éducation je vouvoie naturellement les personnes auxquelles je m'adresse. Non seulement c'est, pour moi, une forme de respect et de politesse, mais j'en apprécie également l'élégance ! Je garde le tutoiement pour la famille et mes amis(es).
Après dans le cadre du BDSM le tutoiement d'un Dominant à mon égard ne me dérange pas. Certains tutoient, d'autres vouvoient, c'est égal , pas de soucis du moment que je sens le respect dans les propos qui me sont adressés.
Si j'accepte en ami certains Dominants, j'utilise le terme de Monsieur, pas Maître, car je réserve cette appellation à celui qui sera le mien. Bien sûr je peux l'utiliser aussi quand je m'adresse au Maître d'une soumise et que ce terme fait partie de son nom.
Voilou voilou !!!
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Vivace
#9
Pour ma part, je dialogue avec l'autre sur le ton qu'il a lui même initié, pas de jaloux ni de malaise de cette façon.
Il me vouvoie, je le vouvoie. Il me tutoie, je le tutoie. Si derrière, il commence à exiger le vouvoiement de ma part, je le renvoie dans ses choux direct : je ne lui suis pas soumise à lui et ne lui doit rien. Le respect attire le respect. Si je n'en reçois pas, je refuse d'en donner en retour. (attention, on peut très bien être respectueux en tutoyant, je ne dis pas le contraire, mais lorsque le type en face se permet d'exiger le vouvoiement sous le prétexte qu'il se pense supérieur, le respect ne me semble pas vraiment présent...)
Et autant dire que ceux qui commencent à me sortir des "bonjour soumise" en intro sentent passer leur douleur. De la même façon que je ne les appelerais pas "maitre", tout simplement parce qu'ils ne sont pas MON Maitre, ils n'ont pas à m'appeler "soumise", ni "chienne, salope ou autre" parce que je ne suis pas la leur.
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MetsToiAGenoux
#10
bonjour tout le monde.
J'ai lu vos commentaires et j'ai un avis à donner qui me parait pertinent (pour moi) mais pas abordé et qui me semble applicable ici comme dans n'importe quel contexte, même si je peux comprendre que c'est un sujet par forcément aisé à aborder en fonction des personnalités, ... .
Se faire appeler "maître(sse)" me semble pour moi difficile dans le sens où comme dans tout domaine, je vois mal à ce jour, se faire appeler Maître(sse) sans être reconnu par ses pairs au préalable, et j'y vois par là qu'il doit y avoir de temps à autres des personnes auto-proclamées. Encore faut il définir ce qu'on entend par "pair" si on ne veut pas tomber dans un raisonnement circulaire.
Pour moi une personne auto-proclamée est plus à risque de croire maitriser ce qu'il ou elle ignore, on est déjà pas aidé avec l'effet Dunning-Kruger, mais là avec un peu d'assurance, et de beaux discours, cela peut convaincre d'autres personnes.
Je différencie une personne qui appelle son dom maitre ou maitresse pour des critères qu'elle reconnait en elle ou lui, de l'auto proclamé.
Je suis nouveau ici, et je forge petit à petit mon expérience dans la réalité, j'ai une petite expérience de fougueux on va dire...mais les biais humains, et l'esprit critique...je côtoie couramment, en ayant lu surtout l'un des commentaires de Sylvie35, j'ai comment dire... tiqué.
Quel élément une personne qui demande de se faire appeler maître(sse) par cette femme ou cet homme à a proposer pour permettre de faire la différence entre une personne reconnue par ses pairs et le premier venu ou première venue qui caricature le BDSM quand il tombe dans la marmite ? (Ce que j'ai fait aussi, ne soyons pas dupe).
Dernière modification le 15/07/2020 17:02:49 par MetsToiAGenoux.
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Tindalos
#11
@MetsToiAGenoux, je pense qu'il y a une confusion sémantique entre le maître qui possède (maître de maison) et le maître qui sait (maître de conférence).
Il n'y a pas d'adoubement par les pairs, tout au plus un vague consensus établissant que le "titre" de maître (sse) se gagne quand on trouve sa ou son partenaire.
Ce qui est assez logique, si on arrive à établir une relation, c'est sans doute qu'on est un dominant potable...
Qu'on se fasse appeler Suprême Seigneur Cosmique Transcendantal ou Chouchoupinou, tout ça n'est qu'une question de folklore et de décorum.
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sylvie35
#12
@MetsToiAGenoux
Vous soulevez des points intéressants et il y a certainement là matière à réflexion.
Un avis tout personnel, qui vaut ce qu'il vaut: même dans le domaine scientifique, la reconnaissance par les pairs est très controversée, puisque l'on ne sait jamais très bien si par ce biais on mesure réellement les compétences ou la capacité à se créer un réseau.
Il en va probablement de même dans le BDSM. Qu'un Maître soit reconnu par la communauté prouve qu'il a un bon réseau et qu'il sait se faire valoir en public, mais cela ne dit rien de ses qualités réelles en privé.
Une telle reconnaissance peut néanmoins avoir un intérêt pour celles qui cherchent une sorte de reconnaissance sociale au sein d'une communauté, en étant la soumise du "Suprême Seigneur Cosmique Transcendantal" (je reprends l'expression de Tindalos qui m'a bien fait rire).
L'effet Dunning-Kruger est puissant et se rencontre dans de multiples domaines. Ici peut-être plus qu'ailleurs, encore que... Quand on en a compris le principe, plutôt que d'en être victime, on peut l'exploiter utilement: par exemple en accordant peu de crédit à ceux qui exigent d'emblée de se faire appeler Maître et qui semblent ne douter de rien. C'est un indicateur très fiable qui aide à faire le tri.
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Tindalos
#13
@Sylvie35, le peer reviewing est quand-même une des bases de la méthodologie scientifique. Certes, comme toute activité humaine, le concept est trop souvent biaisé par de sombres histoires de politique et d'entregent, mais ça fonctionne bon gré, mal gré.
On peut aussi demander conseil en bdsm à un "expert" dans un domaine technique, c'est une forme de reconnaissance par les pairs, c'est vrai.
Être invité, et surtout réinvité dans une soirée peut aussi être une forme de validation par les pairs, dans un certain sens.
Mais pour ce que je fais dans ma chambrette, nul besoin qu'on vienne me dire "Ça y est, tu es un maître diplômé ! ".
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Je partage pleinement l’avis de Tindalos.
L’opinion des « pairs », souvent « maîtres » auto-proclamés, importe peu.
Un DOM peut toujours exiger de se faire appeler « Maitre ».
Mais cela ne signifiera rien, si la soumise/esclave ne le reconnaît pas comme tel.
J’ai souvent usé de ce mot par jeu, alors que ceux que je désignais ainsi ne représentaient rien pour moi.
Aujourd’hui, j’en mesure le sens et la portée.
Et je ne réserve ce terme qu’à un homme, celui que j’appelle désormais « Maitre » parce que je le reconnais comme tel.
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Maitre-d'oeuvre
#15
Bonjour à vous.
Je m'invite dans cette discussion pour y donner un avis qui n'est que le mien, soit, mais.....
Que l'on ne se trompe pas sur mon Pseudo tout d'abord, "Maître d'oeuvre", car ma belle me reconnait de lui avoir apporté ce qui fait d'elle la femme épanouie qu'elle est aujourd'hui. Mais, la notion de Maître ( BDSM) n'est pas le sujet. Il se trouve simplement que quelqu'un qui construit est un Maître d'oeuvre !!!.
Ceci dit, passons à l'essentiel:
J'ai refusé dès notre rencontre la possibilité que ma soumise me qualifie de Maître. Elle me vouvoie, mais si j'ai accepté ( au début ) qu'elle m'appelle Monsieur, ( pour me remercier par exemple en séance de flagellations ) à ce jour mon prénom est grandement suffisant, et les contraintes permanentes qu'elle a accepté et qu'elle pratique depuis bientôt 14 ans, m'apportent toute sa reconnaissance. Je n'ai pas besoin de titre.
Nous savons, elle et moi, qu'elle est notre relation. De plus vivant ensemble, je trouverais cela ridicule et déplacé.
Bref, je suppose que chez certains, le besoin d’asseoir une sorte d'autorité n'allant pas de soi, ( relations épisodiques et ou de club avec un inconnu jusqu'alors )
Voilà pour ma petite intervention
:smiley:
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MetsToiAGenoux
#16
(ps: j'ignore pourquoi, mais il ne veut pas mes retours à la ligne...)
Il n'y a pas d'adoubement par les pairs, tout au plus un vague consensus établissant que le "titre" de maître (sse) se gagne quand on trouve sa ou son partenaire.
Ce qui est assez logique, si on arrive à établir une relation, c'est sans doute qu'on est un dominant potable...
Qu'on se fasse appeler Suprême Seigneur Cosmique Transcendantal ou Chouchoupinou, tout ça n'est qu'une question de folklore et de décorum.
Vous semblez évoquer un cas où la personne partenaire est trouvée, et je suis d'accord sur ce point... entre eux ils font ce qu'ils veulent. Si j'ai mal interprété votre propos, n'hésiter pas à reformuler.
Là où je voulais mettre le doigt et je l'ai alors peut être mal formulé :
C'est sur les personnes qui comme avait raconté Sylvie35, demande qu'on les appelle ainsi sans qu'ils aient quoi que ce soit d'autre qu'un simple échange comme il y en aurait dans la vie courante.
Mieux reformulé... C'est sur les personnes qui s'appellent et/ou demandent à être appelé ainsi SANS présence de partenaire.
Mais j'accorde un autre point, c'est que de part mon ignorance, j'avais cette impression que ce "surnom" était une sorte de reconnaissance méritée (pour les services rendues à la nation).
Dernière modification le 17/07/2020 19:24:12 par MetsToiAGenoux.
Soyez la première personne à aimer.
MetsToiAGenoux
#17
Un avis tout personnel, qui vaut ce qu'il vaut: même dans le domaine scientifique, la reconnaissance par les pairs est très controversée, puisque l'on ne sait jamais très bien si par ce biais on mesure réellement les compétences ou la capacité à se créer un réseau.
On en a eu l'exemple dernièrement d'ailleurs... il y a des limites d'utilisations, un cadre qui borne et dont on doit savoir si on en fait un usage hors cadre ou pas et certaines personnes savent en jouer... mais ne nous égarons pas, ce n'est pas le sujet même si ce type de sujet me passionne. (Peut être même que nous partageons les mêmes groupes)
Il en va probablement de même dans le BDSM. Qu'un Maître soit reconnu par la communauté prouve qu'il a un bon réseau et qu'il sait se faire valoir en public, mais cela ne dit rien de ses qualités réelles en privé.
Je plussoie votre remarque... Une sorte d'effet Halo... qui peut donner l'illusion sur ses qualités... .
L'effet Dunning-Kruger est puissant et se rencontre dans de multiples domaines. Ici peut-être plus qu'ailleurs, encore que... Quand on en a compris le principe, plutôt que d'en être victime, on peut l'exploiter utilement: par exemple en accordant peu de crédit à ceux qui exigent d'emblée de se faire appeler Maître et qui semblent ne douter de rien. C'est un indicateur très fiable qui aide à faire le tri.
ça peut être une méthode, s'il y avait une limite dans laquelle ça ne fonctionne pas, ce serait laquelle selon vous?
Dernière modification le 17/07/2020 17:28:22 par MetsToiAGenoux.
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MetsToiAGenoux
#18
Un DOM peut toujours exiger de se faire appeler « Maitre ».
Mais cela ne signifiera rien, si la soumise/esclave ne le reconnaît pas comme tel.
Cette appellation peut quand même se retrouver trompeuse quand une personne auto proclamée s'adresse à une personne qui découvre... Je crois qu'une personne ayant un certain recul serait méfiante, mais une personne qui découvre... à t'elle les moyens de faire un tri sur ce critère...? si compté que ce soit un de ses critères...
après si la personne est honnête sur ce qu'il est...et que pour lui, ce pseudo est acquit par méconnaissance... sans vouloir tromper volontairement, c'est discutable... mais ça reste en l'état une possibilité... , parmi d'autres, et je trouve qu'il y a beaucoup de si...
Dernière modification le 17/07/2020 19:28:58 par MetsToiAGenoux.
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MetsToiAGenoux
#19
J'ai refusé dès notre rencontre la possibilité que ma soumise me qualifie de Maître. Elle me vouvoie, mais si j'ai accepté ( au début ) qu'elle m'appelle Monsieur, ( pour me remercier par exemple en séance de flagellations ) à ce jour mon prénom est grandement suffisant, et les contraintes permanentes qu'elle a accepté et qu'elle pratique depuis bientôt 14 ans, m'apportent toute sa reconnaissance. Je n'ai pas besoin de titre.
Je me suis retrouvé sur le début, car actuellement j'ai fait le choix aussi d'être appellé Mr, pour les raisons que j'ai exposé plus haut et je crois que lorsque le moment sera venu, s'il arrive, je repenserais à votre histoire pour voir si c'est vraiment nécessaire, cohérent avec l'histoire. Une question dont j'ignore la réponse.
Merci,
Dernière modification le 17/07/2020 17:32:16 par MetsToiAGenoux.
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Tindalos
#20
Nous vivons aussi ensemble, le vouvoiement et Maître,c'est dans l'intimité, surtout que nous avons des enfants tous les deux. Il y a aussi la famille, les amis, des gens que je ne souhaite pas mêler à ce qui reste notre vie privée.
Par contre, je peux apprécier, dans un lieu public "neutre", de me faire vouvoyer et de tutoyer en retour, j'aime bien l'ambiguïté que cela peut apporter aux yeux des gens.
Pour les choix de la vie courante, comme le menu de la semaine ou le programme télé, nous sommes sur un pied d'égalité, même si à l'occasion il peut m'arriver d'user de mes prérogatives de dom pour forcer la main, pour ajouter un petit rappel dans le quotidien. Comme j'ai déjà mis une giflette (sur un mode plaisanterie) ou donné un ordre pendant un repas ou une soirée. Histoire de jouer aussi nôtre rôle dans ces moments-là.
Pour en revenir au sujet de l'adresse, hors de question de me faire appeler Maître Trucmuche par qui que ce soit, je trouve ça faux et pompeux. Le pseudo ou le prénom suffisent. Même si je respecte le choix des personnes soumises qui veulent vouvoyer et donner du Monsieur par respect du protocole (plus facilement de la part des femmes que des hommes, d'ailleurs, mon côté hétérosexuel me mettant un peu en porte-à-faux avec des personnes pour lesquelles je n'ai aucun désir de soumission), je suis plutôt du genre à trinquer avec les personnes soumises en racontant l'histoire de Toto chez la Domina.
TL;DR : Maître pour moi c'est un truc personnel, pas la peine d'en faire des caisses !
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Merci pour toutes vos réponses.
Je vois qu'en fait cela dépend des personnes.
Dorénavant quand je rentre en contact avec un(e) Dom, je la vouvoie directement et je lui demande si cela lui convient et j'adapte ma façon de m'exprimer selon sa réponse.
Voilà voilà!
Soyez la première personne à aimer.