Merci à tous et tout particulièrement à Équinoxe pour son témoignage. La soumission masculine, surtout lorsqu’elle est offerte à une femme reste pour moi quelque chose de mystérieux, presque « contre nature » (sans jugement de valeur évidemment). Vos mots montrent toutefois que nos ressentis sont similaires, en dépit de nos différences. Quant aux raisons profondes qui nous animent, en ce qui me concerne, tout se mélange, le cérébral, le physique, le sexuel. Si je devais les classer par ordre d’importance, je mettrai au même niveau le désir, le besoin « cérébral » de m’offrir à mon Maître, de m’abandonner à lui, et celui, physique de n’être plus pour lui femme ou même femelle, chienne, salope, mais un objet entre ses mains, soumise à son désir, à son pouvoir, à son sexe. J’aime votre idée que dans ces moments là je ne suis plus qu’une chose déshumanisée, débarrassée de toute « sur-couche sociale », simplement moi, dans une nudité absolue, physique et cérébrale, et qui lui appartient totalement. Les sévices, la douleur qu’il m’inflige, l’usage qu’il fait de mon corps lorsqu’il me pénètre pour en jouir ne sont plus alors que la traduction physique et sexuelle de son pouvoir sur moi, et me comblent dans mon désir de lui appartenir. ________________J’imagine que dans le cas d’un homme, ce sentiment doit être décuplé lorsque celui ou celle qui vous domine profane comme vous le décrivez votre virilité, dans la négation absolue ce qui fait de vous un Mâle. J’ai assisté une fois au spectacle d’un « esclave » en train de se faire démolir les couilles par son Maître à coups de pieds. Je me souviens de ses cris, de ses rictus de douleur mais en même temps de ses supplications, pour que son Maître continue, de son désir que ce dernier le « casse » complètement dans sa virilité. Comme femmes, nous n’avons pas la possibilité d’aller jusque là. Serait-ce le signe que jusque dans la soumission vous nous demeurez « supérieurs » ? ????
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