Bonjour à vous.Je trouve cette disgression autour de la religion (ce qui nous relie) et d'un sentiment religieux corrélé à l'amoureux... pas du tout inintéressante, voir même une piste sérieuse. Il y a dans un certain nombre de croyances anciennes et de ce que j'en sais de manière plus vivace dans l'hindouisme; la notion de restaurer, "réparer", nourrir la divinité... Celle ci, éclatée et soumise à l'entropie générale (la notion n'est pas présente comme telle, mais la façon doit c'est abordé laisse entrevoir un rapport étroit avec ce concept); est alors reconstituée par les actes et offrandes des fidèles qui lui sont dédiés. Gros paradoxe pour un oeil extérieur où des actions générant de l'entropie sont perçues dans le cadre religieux comme disentropiques... parce qu'ici l'existence de la divinité est admise par ceux qui y croient, donc l'acte et/ou l'offrande ont un but, un effet qu'à défaut de mesurer concrètement ils appréhendent dans le système de valeurs et de symboliques propre à leur culture.On peut aussi dicerner certaines similitudes dans le taoïsme, en particulier dans ses formes anciennes; où les flux et échanges d'énergie renforcent, allimentent, altèrent ou désagrègent "l'essence" des choses et des êtres. Pour pousser les choses encore plus loin, le rapprocher du tango incessant entre Eros et Thanatos... Et j'en passe. Pour ma part, je précise que je suis également athée, d'un intérêt méfiant quant au mysticisme, spirituel (?) j'ai jaimais vraiment creusé la question... assez sceptique, farouchement anti-dogmatique et anti-superstition... Plutôt rationnel sans être tout à fait cartésien. Toutefois je considère que croyants ou non, nous sommes avant tout des êtres symboliques... c'est à dire que notre représentation de nous même et du monde au sein duquel nous évoluons obéis à un ensemble de considérations subjectives, d'allégories et/ou de valeurs supposées qu'on attribue aux phénomènes qui composent notre existence, que les observe ou qu'on soit en interactions avec... selon un ordonnancement qui est le reflet de notre psychisme.Puis sic'est pas assez clair, ajoutons y une propension à transférer, transposer, nos émotions, nos ressentis, d'un "terrain" à un autre.(On a pas fini de s'amuser.) Lorsque je flâne ici, je suis régulièrement interpellé par des discours, des pratiques, des images... dans lesquelles je distingue des choses qui participent, souvent de manière inconsciente, non intentionnelle, de ce genre de dynamique (toutes proportions gardées)... parce que la fonction créer l'orgasme... heu... l'organe... enfin il me semble.
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