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Je rebondis sur la notion d'humiliation : j'avais lu un texte à ce sujet qui expliquait pour la faire courte qu'il y a deux notions à distinguer.
1. La situation humiliante, mais qui n'est pas ressentie comme telle par la soumise. C'est toute la magie du truc, quand la confiance, l'intensité de la relation transforme une situation humiliante en excitation, en acte de dévotion... cela devrait être la cible à atteindre pour le Maître comme sa soumise. Un peu comme quand une douleur se transforme en plaisir...
2. La situation réellement vécue comme une humiliation. Une situation même parfois banale pour un(e) dominant(e) peut être s'avérer être moralement blessante pour le/la soumis(e)... En plus, en l'absence de douleur physique, un(e) novice n'a pas toujours le réflexe d'utiliser un mot d'arrêt. Encore une fois, d'où l'importance de se connaître, de communiquer et d'être à l'écoute de l'autre... ce n'est pas parce qu'un(e) soumis(e) garde le silence que son corps ne communique pas. Car si des coups trop violents peuvent laisser des cicatrices visibles, une humiliation peut blesser de façon invisible, et pire, entamer durablement la confiance entre des partenaires.
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