J’imagine que si l’on est soumise, changer de « rôle » ne doit pas être chose facile.
En tout cas, me concernant, c’est quelque chose que je ne pourrais pas envisager.
Après, certain(e)s en sont capable, et je me garderai bien de généraliser à partir de mon cas.
Pleinement d’accord par contre avec Steph. La formule « ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse » est d’une rare stupidité dans ce cas. Puisque par définition, une soumise n’a pas les mêmes envies que celui qui la domine.
Pour le reste, oui, le plus important pour réussir une relation de ce type, c’est de « se connaître » et j’ajouterai de connaître et de comprendre l’autre et ses désirs. Et pour cela, de « communiquer, échanger, faire confiance », ce qui n’est pas toujours simple, au moins dans mon cas, lorsqu’il s’agit de communiquer quant à mes désirs.
Quelques compléments enfin, aux conseils de Steph, qui n’engagent évidemment que moi.
- imposer des règles (et donc les faire appliquer, et sanctionner les manquements), des habitudes, des rituels... à caractère sexuel ou non.
Cela fait clairement partie de la domination. Imposer des règles, des rituels, c’est exercer d’abord son pouvoir sur l'autre. Et qui dit règles dit bien sûr sanction lorsqu’elles ne sont pas respectées.
Mais il n’y a pas que les règles, et elles ne doivent pas être un carcan. La liberté du Maitre implique qu’il puisse les changer à tout moment. Et point n’est besoin que la règle ne soit pas respectée pour qu’il « punisse » sa soumise. Si tel est son bon plaisir.
- les humiliations. Je ne sais pas, pour ma part, si c’est plus risqué pour un couple que la plupart des jeux sm. En tout cas, je ne le vis pas ainsi, au contraire. Mais il est vrai qu’en la matière c’est moi qui suis demanderesse et que j’aime « m’humilier » pour mon Maitre, pour lui prouver que je suis bien son esclave et lui témoigner de ma dévotion.
Quoi qu’il en soit, c’est à vous deux d’expérimenter si vous en éprouvez le désir et de décider ce qui vous convient.