Cher apprentiesclave, Dans la formule attribuée à Oscar Wilde (mais aussi pour moi, pour l’essentiel de mon propos au moins) sexe est à prendre au sens anglo saxon, « tout ce qui concerne les activités sexuelles » et pas uniquement dans son sens strict (les organes génitaux).Infliger la cravache ou le fouet, attacher l’esclave avant de la/le baiser, la/le punir ou abuser de lui/elle a sa convenance relèvent clairement du pouvoir et des prérogatives du Maitre(ou de la Maîtresse). La où cependant vous avez raison, c’est que lorsque j’indique (en précisant malgré tout « pour moi » ) que le « sexe de l’homme est à la fois le symbole, la justification et l’instrument du pouvoir du Mâle », mon propos ne vaut évidemment que dans le cadre de relations hétérosexuelles, Mâle dominant/femelle soumise, ou, éventuellement, homosexuel masculin et ne saurait valoir généralité. Concernant par ailleurs le consentement et les limites, le sujet est vaste. La seule réponse que j’ai trouvée, mais là encore ce n’est que mon point de vue, c’est celle que j’indique : ce qui distingue le pouvoir légitime de celui qui est abusif, c’est le consentement de ceux qui y sont soumis.Et, aujourd’hui, pour moi, il existe clairement des « limites non négociables », propres a chaque individu, sur lesquelles il importe d’être clair et les autres, correspondant pour moi à ce que l’esclave n’aime pas, qu’il appréhende mais pour lesquelles il/elle demeure soumis(e) au pouvoir discrétionnaire du Maitre/de la Maîtresse, qui décidera de les lui faire dépasser ou non.
Soyez la première personne à aimer.