Cher Maître d’OeuvreAu risque de m’éloigner de la question initiale, je me permets de rebondir sur votre dernière intervention.J’adhère à vos définitions de la soumission psychologique (« échange de pouvoir, l’un(e) a le pouvoir, l'autre se plie à ses volontés ») et soumission physique (« l’un(e) donne, l'autre reçoit. il s'agit là d'une relation purement axée sur les sensations provoquées par des contraintes physiques. jeux de douleurs et ou de shibari »).Je ne vous suis plus par contre lorsque vous dites « la différence est d'importance, car elle est générée par une approche de soi et de son rapport à l'autre très différente ». On peut évidemment être l’un OU l’autre, mais, au moins me concernant aujourd’hui, je pense qu’on peut aussi être l’un ET l’autre. Ma soumission à mon Maître, je la vis désormais dans ses deux composantes, psychologique ET physique, sous réserve bien sûr de ce que vous dites quant aux limites et la vie sociale. Et je ne vous rejoins pas (plus) lorsque vous dites que à propos du masochisme qu’il ne s’agit pas tant de soumission que d’un jeu.Pour moi, ma soumission physique, ce que je subis comme maso, ne relève pas(plus) du jeu. Elle prolonge et complète ma soumission psychologique, je laisse simplement en plus le « pouvoir » sur mon corps à mon Maître en me pliant à sa volonté. _______________Là où je vous rejoins toutefois c’est lorsque vous dites que la soumission psychologique s’inscrit plus volontiers dans un rapport de dépendance (organisée et consentie) dans la durée. La soumission « physique » n’a pas besoin de la durée, une ou deux heures suffisent pour s’adonner à ce type de jeux. La soumission psychologique se construit avec le temps. Et pour être les deux, la relation doit s’inscrire dans la durée. Ce n’est évidemment que mon point de vue, et qui plus est celui d’une femme, soumise ET maso, qui n’a compris tout cela que depuis peu, au regard de ses expériences antérieures.
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