Remarque liminaire.
Les propos ci-dessous n’engagent que moi.
Il ne valent que pour la relation que je vis avec mon Maitre depuis deux ans désormais.
Parce qu’il a su me donner une confiance totale en lui.
Il est clair que ma vision actuelle du sm ne saurait et ne doit en aucun cas être transposée dans un contexte de relations occasionnelles avec des inconnu(e)s.
_______________
Consentement : acquiescement donné à un projet ; décision de ne pas s'y opposer.
Le consentement est devenu comme la nouvelle mantra des relations hommes femmes, a fortiori lorsqu’il s’agit de bdsm.
Loin de moi l’idée évidemment de légitimer les violences faites à certaines femmes mais parfois aussi aux hommes dans le cadre familial, les abus, les viols, les coups, la manipulation dont certain(e)s sont les victimes.
Longtemps, ces pratiques ont été tolérées, acceptées, en tout cas peu sanctionnées.
Mais les choses changent peu à peu.
Même si elles existent encore, hélas, et que dans ce cas, porter plainte est la seule solution.
Parce que même si la « preuve » reste parfois difficile à apporter, la parole des victimes est désormais davantage entendue.
_______________
Par contre, si le « non » explicite, l’emploi du safeword dans le sm, doivent absolument être pris en compte par celui/celle auquel(le) l’esclave s’est confié(e) cette philosophie du consentement explicite pour tout en devient désormais à mes yeux outrancière.
Le désir, le plaisir, la jouissance, ce n’est pas un cadre normé, dans lequel chacun(e) tient un rôle dans un scénario écrit d’avance.
C’est aussi s’abandonner, laisser libre cours à ses pulsions, ses désirs du moment.
Et comment gérer l’implicite, le non-dit, le « qui ne dit mot consent », le « oui » qui signifie «non » et l’inverse, voire le « non » prononcé et que l’on regrette ensuite, dans une temporalité différente ?
Pour ma part, depuis que je suis avec Maxime, « à » Maxime, j’ai choisi.
Nous avons défini ensemble les lignes rouges, sur lesquelles il n’y a pas eu débat, dans la mesure où nous partageons les mêmes valeurs.
Et pour le reste, j’ai choisi de consentir par avance à tout ce qu’il déciderait de me faire subir.
Confiante dans le fait que tout en laissant libre cours à ses désirs, ses pulsions de Mâle dominant, il veillerait toujours à ne pas aller au delà de ce que je serai en mesure de supporter.
Et s’il m’est arrivé parfois d’avoir mal, de gémir, de crier, de supplier, jamais je n’ai regretté mon choix.
Parce qu’il est la condition de sa jouissance et de mon plaisir.
La preuve que je lui appartiens et de ma confiance en lui.
Thèmes:
le sens des mots - consentement
4 personnes aiment ça.