Le cul est le deuxième de mes quatre C.
Et au risque de passer pour une salope nymphomane, je n’éprouve aucune honte à dire que j’aime ça.
Certains prétendent parfois que les femmes seraient moins portées « sur la chose » que les mecs.
Je ne sais pas à quoi cela tient.
Pudibonderie féminine ou médiocrité de certains amants ?
Quoi qu’il en soit, je ne me suis jamais reconnue dans ces propos.
J’assume ce que je suis, une femelle qu’on baise, une salope accro à la queue.
Qui aime tout autant s’allonger sur le dos en écartant les cuisses pour recevoir l’hommage de l’homme que lui présenter sa croupe et jouir de sa violence ou encore boire son plaisir à la source agenouillée à ses pieds.
Pour certains, le sexe n’a rien à voir avec le bdsm.
Pour moi, c’est tout le contraire.
Il en est le prolongement, l’aboutissement.
J’ai besoin de la violence de mon Maitre, de lui offrir mon corps comme exutoire pour laisser libre cours à sa créativité et satisfaire ses pulsions de Mâle dominant.
Avec un seul but : l’exciter, le faire bander et faire monter en lui, en même temps que sa sève, son besoin de me posséder et de jouir physiquement de moi.
Lui et moi aimons le sexe.
Le sexe brutal, animal, bestial.
Parce que l’homme est un prédateur et que j’aime me savoir sa proie. Celle de Maxime.
Pour nous, cela n’a rien de malsain, ni rien à voir avec ce que nous sommes l’un et l’autre quand nous ne sommes pas en train de baiser.
Il exprime cette part d’animalité que nous portons en nous, lui autant que moi.
Je sais qu’il en a besoin, comme moi j’en ai besoin.
Comme tous les mecs que j’ai connus avant lui, le rapport de mon Maître au cul est essentiellement physique.
Bander, me défoncer, jouir et se vider de son foutre en moi.
Parce qu’il aime me posséder, me prouver qu’il est le Maitre, celui auquel je n’ai d’autre choix que de me soumettre puisque je lui appartiens.
Ça ne me gêne pas, au contraire. C’est ce que j’attends de lui.
Nous ne sommes plus ni Maxime ni Laure quand il me baise mais bien le Mâle qui jouit de sa femelle, de l’esclave qui lui appartient, parce qu’elle a choisi de se donner à lui.
Pour moi, n’y a rien de mal ou d’immoral à aimer le cul.
Parce que le cul n’a rien à voir avec la morale.
Et que désirer physiquement l’autre et en jouir, c’est tout simplement vivre.
Pièces jointes
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