Les trois C.
Communiquer, échanger, se dire, sans crainte ni fausse pudeur, dans notre vérité nue.
Le cul. Assumer nos désirs, peu importe que d’aucuns les jugent pervers, le plaisir n’a rien à voir avec la morale, parce qu’il est sa propre morale.
La confiance, cette confiance que tu m’as donnée en toi et qui me rend plus forte, moi.
Et puis ce quatrième C, que j’ai rajouté, la complicité.
Cette sensation que j’ai avec toi que nous sommes sur la même longueur d’onde, que nous nous comprenons sans qu’il soit besoin d’utiliser des mots.
Parce qu’un geste, un regard, ma main que tu prends dans la tienne, la tienne que tu mets entre mes cuisses, nos corps qui vibrent à l’unisson suffisent pour que l’un et l’autre nous sachions ce que l’autre pense, ce dont il a envie.
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J’aime cette complicité que tu as su faire naître entre nous et qui nous unit, nous lie désormais, toi et moi face au monde et aux autres.
J’aime lire dans ton regard la fierté de me posséder, ton mépris parfois face à la médiocrité et la mesquinerie de certains.
J’ai aimé quand durant nos vacances normandes tu a pris ma main dans la tienne devant l’immensité tragique des tombes blanches du cimetière d’Omaha, parce qu’au même moment je ressentais la même chose que toi, le drame de ces vies brisées, de cette jeunesse détruite qui nous permettait d’être là, ensemble et libres.
J’aime quand parfois en voiture au détour d’une route de campagne tu poses ta main entre mes cuisses avant de t’engager dans un chemin creux pour me signifier ton désir et l’envie que je te suce.
Et j’aime enfin quand tu poses ta main sur ma tête pour que je m’agenouille à tes pieds et te reconnaisse pour ce que tu es pour moi, l’Homme, le Mâle, mon Maitre, celui auquel je suis fière d’appartenir.
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Le mot complicité revêt deux significations distinctes.
La connivence, l’entente implicite entre deux êtres qui naît de leur intimité profonde, et pas seulement au lit.
Et la participation à la réalisation d’un crime ou d’un délit, pour laquelle en droit pénal le complice encourt les mêmes peines que l’auteur principal.
Il n’y a évidemment rien de criminel ou de délictuel dans ce que nous ressentons l’un pour l’autre et que nous vivons ensemble.
Mais j’aime cette idée d’être ta complice, non pas l’auteur principal des faits, parce que le Maitre c’est toi et que c’est toi qui décide, mais celle qui te suit et te suivra toujours.
A tes côtés, à l’unisson de toi.
Et prête à encourir pour cela toutes les peines que tu voudras.
Thèmes:
les 4 c - complicité
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